Nicolas Anelka a été rappelé en équipe de France jeudi, nouvel épisode dans les relations qu'entretiennent les Bleus et l'enfant terrible du foot français. Raymond Domenech a décidé de convoquer l'attaquant de Bolton afin de pallier les incertitudes entourant le Lyonnais Sidney Govou et le Mancunien Louis Saha avant le match de samedi en Ecosse comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008. Govou souffre d'une cheville et Saha se remet d'une blessure aux adducteurs.
Sans être une réelle surprise, ce retour d'Anelka confirme que l'ancien Parisien a toujours une place particulière à la périphérie de l'équipe de France. Anelka n'appartient pas au cercle restreint des titulaires indiscutables, mais pas non plus à celui, plus large, des remplaçants réguliers.
Ce statut, qui le place un pied dedans et un pied dehors, tient en partie à la personnalité du joueur et en partie aux choix des sélectionneurs. En 1998, Aimé Jacquet l'avait inclus dans sa liste élargie de 28 noms, avant finalement de l'écarter de la sélection au profit de Stéphane Guivarc'h. Anelka avait accepté plutôt de bonne grâce le jeu de la concurrence.
Deux ans plus tard, Roger Lemerre décidait de l'inclure dans son système offensif pour disputer l'Euro 2000 aux Pays-Bas et en Belgique. Avec la bande à Deschamps et Blanc, Anelka remportait le titre européen. Cette consécration semble pourtant insuffisante à Lemerre, qui décide de se passer Anelka pour le Mondial asiatique au profit de Djibril Cissé. Cette mise à l'écart a l'heur d'agacer le joueur qui entre temps a mené une carrière mouvementée en club, passant d'Arsenal au Real Madrid avant de quitter le club espagnol.
En novembre 2002, Jacques Santini décide d'appeler Anelka à la dernière minute pour pallier le forfait de Sidney Govou. Anelka fait le déplacement jusqu'à Roissy, où sont rassemblés les Bleus, seulement pour expliquer qu'il refuse la sélection. Il accuse alors Santini de lui manquer de respect et de ne pas réellement le considérer comme un membre de l'équipe de France. Des excuses publiques au printemps 2004 n'auront pas d'effet : Santini juge qu'il n'a pas besoin d'un trublion pour disputer l'Euro portugais.
Les choses ne s'améliorent pas avec l'arrivée de Raymond Domenech. Anelka s'offre une nouvelle sortie dont il a le secret et reproche à Domenech de ne pas l'aimer depuis l'époque où il appartenait à l'équipe Espoirs. Se montrant beau joueur, Domenech accepte de donner malgré tout sa chance au joueur lors d'un match amical en Martinique face au Costa Rica, en novembre 2005.
Anelka marque, mais cela ne suffit pas à lui ouvrir les portes de la Coupe du monde, compétition qu'il n'a jamais disputée. Sa présence avec les Bleus à Glasgow n'a rien d'un retour en grâce. Il est peu probable que Domenech ait l'intention de bouleverser un équilibre né d'un beau parcours pendant le Mondial 2006. Encore une fois, Anelka, qui n'a plus été appelé depuis le match contre la Slovaquie au mois de mars, est convoqué pour jouer les utilités.
Juste au cas où.
Sans être une réelle surprise, ce retour d'Anelka confirme que l'ancien Parisien a toujours une place particulière à la périphérie de l'équipe de France. Anelka n'appartient pas au cercle restreint des titulaires indiscutables, mais pas non plus à celui, plus large, des remplaçants réguliers.
Ce statut, qui le place un pied dedans et un pied dehors, tient en partie à la personnalité du joueur et en partie aux choix des sélectionneurs. En 1998, Aimé Jacquet l'avait inclus dans sa liste élargie de 28 noms, avant finalement de l'écarter de la sélection au profit de Stéphane Guivarc'h. Anelka avait accepté plutôt de bonne grâce le jeu de la concurrence.
Deux ans plus tard, Roger Lemerre décidait de l'inclure dans son système offensif pour disputer l'Euro 2000 aux Pays-Bas et en Belgique. Avec la bande à Deschamps et Blanc, Anelka remportait le titre européen. Cette consécration semble pourtant insuffisante à Lemerre, qui décide de se passer Anelka pour le Mondial asiatique au profit de Djibril Cissé. Cette mise à l'écart a l'heur d'agacer le joueur qui entre temps a mené une carrière mouvementée en club, passant d'Arsenal au Real Madrid avant de quitter le club espagnol.
En novembre 2002, Jacques Santini décide d'appeler Anelka à la dernière minute pour pallier le forfait de Sidney Govou. Anelka fait le déplacement jusqu'à Roissy, où sont rassemblés les Bleus, seulement pour expliquer qu'il refuse la sélection. Il accuse alors Santini de lui manquer de respect et de ne pas réellement le considérer comme un membre de l'équipe de France. Des excuses publiques au printemps 2004 n'auront pas d'effet : Santini juge qu'il n'a pas besoin d'un trublion pour disputer l'Euro portugais.
Les choses ne s'améliorent pas avec l'arrivée de Raymond Domenech. Anelka s'offre une nouvelle sortie dont il a le secret et reproche à Domenech de ne pas l'aimer depuis l'époque où il appartenait à l'équipe Espoirs. Se montrant beau joueur, Domenech accepte de donner malgré tout sa chance au joueur lors d'un match amical en Martinique face au Costa Rica, en novembre 2005.
Anelka marque, mais cela ne suffit pas à lui ouvrir les portes de la Coupe du monde, compétition qu'il n'a jamais disputée. Sa présence avec les Bleus à Glasgow n'a rien d'un retour en grâce. Il est peu probable que Domenech ait l'intention de bouleverser un équilibre né d'un beau parcours pendant le Mondial 2006. Encore une fois, Anelka, qui n'a plus été appelé depuis le match contre la Slovaquie au mois de mars, est convoqué pour jouer les utilités.
Juste au cas où.
