Avez-vous déjà été initié à la calligraphie ?
Non, jamais. Je suis autodidacte et la calligraphie pour moi est une passion depuis mon enfance, que j'ai cultivée petit à petit surtout que j'avais une belle écriture. Ainsi, la qualité de ma calligraphie s'est améliorée à travers l'imitation et la pratique en répondant aux techniques bien précises de l'académisme, dans le but de respecter le style à utiliser.
Par exemple, les versets du Coran et les Hadiths ont été d'un grand apport dans la valorisation de mon travail, d'où j'ai appris énormément de choses, comme j'ai été influencé par les professeurs que j'avais, originaires presque tous de l'Orient (Egypte, Syrie, Liban...).
Quel est d'après vous le rôle de la calligraphie dans le monde arabe ?
D'abord, il faut rappeler que la lettre arabe est sacrée, puisque c'est la lettre du Coran et du Hadith.
Ainsi, son rôle est prépondérant pour l'enracinement de l'identité des peuples arabes. L'histoire et la civilisation des Nations, si elles ne sont pas ancrées à travers des écritures et des ouvrages, peuvent facilement se perdre et même disparaître. Surtout actuellement avec l'invasion de la culture occidentale, nous sommes menacés chaque jour et notre patrimoine civilisationnel en premier lieu.
Est-ce que la calligraphie arabe se trouve en bonne santé ?
Elle est en parfaite santé, puisque nous trouvons maintenant beaucoup de jeunes qui s'intéressent à la calligraphie. Il y a même des école de calligraphie qui décernent des diplômes dans plusieurs pays islamiques comme l'Egypte, la Turquie, l'Iran, l'Iraq, entre autres. Puis, il existe également des concours de calligraphie où beaucoup de Marocains ont eu les premiers prix, dont certains n'ont jamais fait d'école. C'est pour cela qu'on peut dire que la calligraphie joint l'art et la science.
C'est une science parce qu'elle a ses écoles, ses styles, ses techniques, mais c'est aussi un art qu'il faut d'abord aimer, car on ne peut pas forcer quelqu'un à faire de la calligraphie même s'il l'a étudiée. Donc, la calligraphie est aussi un don de Dieu.
Quelle est votre impression alors que vous allez signer votre millionième calligraphie et recevoir un diplôme à cet effet ?
Je suis très honoré d'avoir ce mérite et j'espère que Dieu me préserve jusqu'à ce que je signe le chiffre record de dix millions de noms calligraphiés. Je souhaite, également, trouver quelqu'un ou un organisme pour me soutenir dans ce travail que je mène depuis déjà plusieurs années.
Mais, heureusement qu'il y a de nos jours l'Internet qui a facilité beaucoup de choses, car je peux recevoir des commandes et les envoyer sans me déplacer.
Est-ce que vous ne croyez pas que votre consécration devait plutôt se faire par un organisme marocain?
Malheureusement, vous avez tout à fait raison, car malgré cette consécration je me sens très triste.
Cette initiative devait normalement se faire par le ministère de la Culture marocain, mais il a fallu qu'un organisme étranger s'intéresse à cet art et m'invite pour m'honorer en organisant une journée spéciale qu'il a intitulée « Prestige de la calligraphie arabe ».
Un événement qui était de notre ressort et fait partie de notre culture.
Organisée le 18 mai par le consulat général honoraire de la République Dominicaine à Rabat, la journée « Prestige de la calligraphie arabe », animée par l'artiste Abdelghani Filali Baba, a remporté un grand succès et fut une occasion propice pour beaucoup d'invités, marocains et étrangers, de voir leur nom calligraphié avec de belles lettres arabes, dessinées artistiquement par ce passionné de l'art de l'écriture.
Cet art qu'il n'a jamais cessé de pratiquer depuis qu'il était encore très jeune et qu'il a eu l'idée et le souci de faire connaître à travers le monde, en faisant des voyages dans différents pays aussi lointains et à ses propres frais, dans le but de faire aimer la lettre arabe et la faire respecter par tous les peuples de la planète.
Son rêve, Abdelghani le voit se réaliser puisqu'il est arrivé à sa millionième œuvre, chiffre qu'il a essayé d'estimer avec modestie, car en vérité et d'après les statistiques de son travail, il devait dépasser cette marge si nous rappelons que l'artiste écrit quotidiennement un minimum de deux cents cartes par jour et peut arriver jusqu'à sept cents lors des événements culturels ou artistiques.
Donc, il était temps qu'un organisme pense à lui et le consacre par un diplôme pour tous les efforts qu'il a déployés dans l'objectif de faire valoir la lettre arabe, lettre du Coran et du Hadith.
Non, jamais. Je suis autodidacte et la calligraphie pour moi est une passion depuis mon enfance, que j'ai cultivée petit à petit surtout que j'avais une belle écriture. Ainsi, la qualité de ma calligraphie s'est améliorée à travers l'imitation et la pratique en répondant aux techniques bien précises de l'académisme, dans le but de respecter le style à utiliser.
Par exemple, les versets du Coran et les Hadiths ont été d'un grand apport dans la valorisation de mon travail, d'où j'ai appris énormément de choses, comme j'ai été influencé par les professeurs que j'avais, originaires presque tous de l'Orient (Egypte, Syrie, Liban...).
Quel est d'après vous le rôle de la calligraphie dans le monde arabe ?
D'abord, il faut rappeler que la lettre arabe est sacrée, puisque c'est la lettre du Coran et du Hadith.
Ainsi, son rôle est prépondérant pour l'enracinement de l'identité des peuples arabes. L'histoire et la civilisation des Nations, si elles ne sont pas ancrées à travers des écritures et des ouvrages, peuvent facilement se perdre et même disparaître. Surtout actuellement avec l'invasion de la culture occidentale, nous sommes menacés chaque jour et notre patrimoine civilisationnel en premier lieu.
Est-ce que la calligraphie arabe se trouve en bonne santé ?
Elle est en parfaite santé, puisque nous trouvons maintenant beaucoup de jeunes qui s'intéressent à la calligraphie. Il y a même des école de calligraphie qui décernent des diplômes dans plusieurs pays islamiques comme l'Egypte, la Turquie, l'Iran, l'Iraq, entre autres. Puis, il existe également des concours de calligraphie où beaucoup de Marocains ont eu les premiers prix, dont certains n'ont jamais fait d'école. C'est pour cela qu'on peut dire que la calligraphie joint l'art et la science.
C'est une science parce qu'elle a ses écoles, ses styles, ses techniques, mais c'est aussi un art qu'il faut d'abord aimer, car on ne peut pas forcer quelqu'un à faire de la calligraphie même s'il l'a étudiée. Donc, la calligraphie est aussi un don de Dieu.
Quelle est votre impression alors que vous allez signer votre millionième calligraphie et recevoir un diplôme à cet effet ?
Je suis très honoré d'avoir ce mérite et j'espère que Dieu me préserve jusqu'à ce que je signe le chiffre record de dix millions de noms calligraphiés. Je souhaite, également, trouver quelqu'un ou un organisme pour me soutenir dans ce travail que je mène depuis déjà plusieurs années.
Mais, heureusement qu'il y a de nos jours l'Internet qui a facilité beaucoup de choses, car je peux recevoir des commandes et les envoyer sans me déplacer.
Est-ce que vous ne croyez pas que votre consécration devait plutôt se faire par un organisme marocain?
Malheureusement, vous avez tout à fait raison, car malgré cette consécration je me sens très triste.
Cette initiative devait normalement se faire par le ministère de la Culture marocain, mais il a fallu qu'un organisme étranger s'intéresse à cet art et m'invite pour m'honorer en organisant une journée spéciale qu'il a intitulée « Prestige de la calligraphie arabe ».
Un événement qui était de notre ressort et fait partie de notre culture.
Organisée le 18 mai par le consulat général honoraire de la République Dominicaine à Rabat, la journée « Prestige de la calligraphie arabe », animée par l'artiste Abdelghani Filali Baba, a remporté un grand succès et fut une occasion propice pour beaucoup d'invités, marocains et étrangers, de voir leur nom calligraphié avec de belles lettres arabes, dessinées artistiquement par ce passionné de l'art de l'écriture.
Cet art qu'il n'a jamais cessé de pratiquer depuis qu'il était encore très jeune et qu'il a eu l'idée et le souci de faire connaître à travers le monde, en faisant des voyages dans différents pays aussi lointains et à ses propres frais, dans le but de faire aimer la lettre arabe et la faire respecter par tous les peuples de la planète.
Son rêve, Abdelghani le voit se réaliser puisqu'il est arrivé à sa millionième œuvre, chiffre qu'il a essayé d'estimer avec modestie, car en vérité et d'après les statistiques de son travail, il devait dépasser cette marge si nous rappelons que l'artiste écrit quotidiennement un minimum de deux cents cartes par jour et peut arriver jusqu'à sept cents lors des événements culturels ou artistiques.
Donc, il était temps qu'un organisme pense à lui et le consacre par un diplôme pour tous les efforts qu'il a déployés dans l'objectif de faire valoir la lettre arabe, lettre du Coran et du Hadith.
