Elle permettra de limiter le nombre de plus en plus croissant d'accidents et de victimes, enregistré sur la nationale 8 qui relie actuellement Marrakech à Agadir. D'autant plus que ce projet de grande envergure sera accompagné par un autre projet de dédoublement et d'aménagement de la liaison Essaouira-autoroute Marrakech-Agadir via Chichaoua. D'une longueur de 113 km, cet axe routier aura de multiples retombées sur le plan du développement socio-économique et sur le plan de la sécurité routière.
D'un coût global de 490 MDH, sa réalisation sera concrétisée grâce à un partenariat fructueux entre le ministère de l'Equipement et du Transport, la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, le Conseil provincial d'Essaouira et le Fonds Hassan II qui participera sous forme d'un prêt à la Caisse pour le financement routier placée sous la tutelle du ministère de l'Equipement et du Transport.
La maîtrise d'ouvrage du projet est assurée par le ministère de l'Equipement et du Transport, qui réalise également les études, prépare les cahiers des charges et lance des appels d'offres y afférents, assure le suivi des travaux de réalisation et assure la gestion et l'entretien des routes réalisées dans le cadre du projet.
Pour ce qui est de l'autoroute Marrakech-Agadir, d'une longueur de 233 km, elle prend son origine vers la fin de l'autoroute Settat-Marrakech, contourne la ville ocre par l'ouest, passe par Chichaoua, Imintanout, Argana et Amskroud, pour atteindre la ville d'Agadir. Les travaux du premier tronçon, Marrakech-Chichaoua, devront être poursuivis vers le sud en traversant la chaîne de l'Atlas et atteindre Agadir en 2009.
Avec cette nouvelle réalisation, la liaison autoroutière qui s'étendra sur près d'un millier de kilomètres du port de Tanger-Méditerranée sur la rive sud du détroit de Gibraltar, à la capitale du Souss, Agadir, sera opérationnelle en totalité en 2009 après avoir atteint Marrakech en 2006.
Ainsi, sept points d'échange sont-ils prévus au niveau des agglomérations traversées, avec gares de péage, 19 ouvrages d'art (ponts et autres), quatre aires de repos et de service et 2 centres d'entretien. Divisé en sept sections, le projet nécessitera la réalisation d'environ 61 millions de m3 de terrassement dépassant les volumes de terrassement du barrage Mjaâra, considéré comme ouvrage exceptionnel, ce qui constitue un défi consistant pour les entreprises dont le rendement devrait dépasser 1,25 million de m3 de terre remuée par mois.
Une grande partie intéressera surtout la section la plus difficile qui reliera Chichaoua à Amskroud en passant par Imintanout car elle traverse l'Anti-Atlas.
La réalisation de ce tronçon autoroutier a été rendue possible grâce à la convention signée le 1er juin 2004 à Agadir, sous la présidence de S.M. le Roi, en vertu de laquelle le Fonds Hassan II pour le développement économique et social apportait 1500 millions de DH au capital de la Société des autoroutes du Maroc (ADM) et les emprunts concessionnels et garantis avec la bagatelle de 4,7 milliards de DH. "Cette augmentation du capital permet à ADM de faire face aux charges financières du projet, dont le coût global est estimé à 7000 millions de DH ", précise un communiqué émanant du ministère de l'Equipement et du Transport.
Le financement d'un montant global d'environ 5454 millions de DH est assuré par le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), le Fonds koweïtien de développement économique arabe (FKDEA), la Banque africaine du développement (BAD), la Banque islamique du développement (BID) et le Fonds japonais (JBIC). La première et la dernière sections ont été adjugées respectivement aux groupements, maroco-égyptien El Hajji, Sefiani, The Arab Contractors, et serbo-monténégrins Planum-Mustogradnja. Les autres lots démarreront selon un calendrier bien défini, entre les mois de mars et décembre 2006.
Signalons que le programme national autoroutier porte sur un montant de 23 milliards de DH à réaliser sur la période 2005-2010, soit 4000 MDH par an. Il constitue une forte accélération du rythme annuel de réalisation qui passe de 40 km au cours des années 90, à 100 km actuellement pour atteindre 160 km entre 2005 et 2010.
La mise en œuvre de ce programme permettra de doter notre pays rapidement d'infrastructures qui accéléreront les échanges commerciaux et les flux d'investissement entre les différentes régions du Royaume, participant ainsi de manière significative à la croissance de l'économie nationale et au désenclavement de la capitale du Souss, deuxième destination touristique du pays.
D'un coût global de 490 MDH, sa réalisation sera concrétisée grâce à un partenariat fructueux entre le ministère de l'Equipement et du Transport, la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, le Conseil provincial d'Essaouira et le Fonds Hassan II qui participera sous forme d'un prêt à la Caisse pour le financement routier placée sous la tutelle du ministère de l'Equipement et du Transport.
La maîtrise d'ouvrage du projet est assurée par le ministère de l'Equipement et du Transport, qui réalise également les études, prépare les cahiers des charges et lance des appels d'offres y afférents, assure le suivi des travaux de réalisation et assure la gestion et l'entretien des routes réalisées dans le cadre du projet.
Pour ce qui est de l'autoroute Marrakech-Agadir, d'une longueur de 233 km, elle prend son origine vers la fin de l'autoroute Settat-Marrakech, contourne la ville ocre par l'ouest, passe par Chichaoua, Imintanout, Argana et Amskroud, pour atteindre la ville d'Agadir. Les travaux du premier tronçon, Marrakech-Chichaoua, devront être poursuivis vers le sud en traversant la chaîne de l'Atlas et atteindre Agadir en 2009.
Avec cette nouvelle réalisation, la liaison autoroutière qui s'étendra sur près d'un millier de kilomètres du port de Tanger-Méditerranée sur la rive sud du détroit de Gibraltar, à la capitale du Souss, Agadir, sera opérationnelle en totalité en 2009 après avoir atteint Marrakech en 2006.
Ainsi, sept points d'échange sont-ils prévus au niveau des agglomérations traversées, avec gares de péage, 19 ouvrages d'art (ponts et autres), quatre aires de repos et de service et 2 centres d'entretien. Divisé en sept sections, le projet nécessitera la réalisation d'environ 61 millions de m3 de terrassement dépassant les volumes de terrassement du barrage Mjaâra, considéré comme ouvrage exceptionnel, ce qui constitue un défi consistant pour les entreprises dont le rendement devrait dépasser 1,25 million de m3 de terre remuée par mois.
Une grande partie intéressera surtout la section la plus difficile qui reliera Chichaoua à Amskroud en passant par Imintanout car elle traverse l'Anti-Atlas.
La réalisation de ce tronçon autoroutier a été rendue possible grâce à la convention signée le 1er juin 2004 à Agadir, sous la présidence de S.M. le Roi, en vertu de laquelle le Fonds Hassan II pour le développement économique et social apportait 1500 millions de DH au capital de la Société des autoroutes du Maroc (ADM) et les emprunts concessionnels et garantis avec la bagatelle de 4,7 milliards de DH. "Cette augmentation du capital permet à ADM de faire face aux charges financières du projet, dont le coût global est estimé à 7000 millions de DH ", précise un communiqué émanant du ministère de l'Equipement et du Transport.
Le financement d'un montant global d'environ 5454 millions de DH est assuré par le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), le Fonds koweïtien de développement économique arabe (FKDEA), la Banque africaine du développement (BAD), la Banque islamique du développement (BID) et le Fonds japonais (JBIC). La première et la dernière sections ont été adjugées respectivement aux groupements, maroco-égyptien El Hajji, Sefiani, The Arab Contractors, et serbo-monténégrins Planum-Mustogradnja. Les autres lots démarreront selon un calendrier bien défini, entre les mois de mars et décembre 2006.
Signalons que le programme national autoroutier porte sur un montant de 23 milliards de DH à réaliser sur la période 2005-2010, soit 4000 MDH par an. Il constitue une forte accélération du rythme annuel de réalisation qui passe de 40 km au cours des années 90, à 100 km actuellement pour atteindre 160 km entre 2005 et 2010.
La mise en œuvre de ce programme permettra de doter notre pays rapidement d'infrastructures qui accéléreront les échanges commerciaux et les flux d'investissement entre les différentes régions du Royaume, participant ainsi de manière significative à la croissance de l'économie nationale et au désenclavement de la capitale du Souss, deuxième destination touristique du pays.
