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Que l'on se rassure : cette fois-ci aussi, le Festival des musiques sacrées, notamment dans ses concerts de Bab Boujloud, sera reconduit, au grand plaisir de ces milliers de mélomanes, pas toujours aux bourses garnies et qui, il fut un temps, n'avaient droit qu'aux échos.
Et donc pour cette nouvelle édition, à l'instar de celles qui l'on précédée, le parallélisme cohabitera entre les concerts consistants de la Place Bab El Makina, site officiel dudit Festival, et les veillées aux moult facettes, dont chants et danses de Bab Boujloud, qui seront gracieusement offertes au gens du peuple, au grand public.
Une panoplie de grands artistes de renommées nationale, maghrébine et universelle garnissent ce menu on ne peut plus copieux de cette édition.
C'est ainsi donc que la soirée d'ouverture connaîtra la prestation de William Christie et les Arts Florissants (Rameau, Mondonville, Rigel et Mozart) de France, un premier concert, qui, comme, on n'a pas manqué de le remarquer, mettra l'accent sur le soft classique, question de sceller l'empreinte de prime abord.
Suivront alors des dizaines d'autres artistes, tels Keyvan Chemirani, Ali Reza Ghorbani, Sudha Ragunthan, Nahawa Doumbia aux rythmes d'Iran, l'Inde du Sud et du Mali. Le Japon sera introduit à travers les Tambours de Tokyo – Running, beating, and dancing on the Earth, des Za Ondekoza.
Les latins d'Espagne et d'Italie seront représentés par Capella de Ministrers et Cor de la Generalitat Valenciana de Carles Magraner ainsi que par la Sacrarmonia de Antnella Ruggiero avec l'Arké Quartet.
Les vestiges de Volubilis connaîtront le spirituel chanté par l'Ensemble El Boussairi pour le chant religieux, chants confrériques du Maroc.
L'hommage à Abou Hassan Ash-Shusturi sera rendu par Saber Rebai pour la Tunisie. Pour clôturer en apothéose, comme la tradition le veut, aux rythmes dansants des Cantates pour la Mare Nostrum – Mômeludies, chœur d'enfants avec Romain Didier et Enzo Enzo pour la France et le Maroc. Avant de céder le témoin final à Salif Keita – M'bemba du Mali.
Et la soirée des stars pour ce festival alors?!
Ou sont donc les échos des Sabah Fakhri, Myriam Makéba, et autres Abdelhadi Belkhayate, Kadhem Essaher, et Nass El Ghiwane …
Que l'on se rassure sur ce volet aussi, la 12e édition n'aura pas une seule vedette, mais plutôt deux ! Une belle rencontre entre deux grands artistes que plusieurs affinités rassemblent, et dont les nombreuses soi-disant divergences convergent si harmonieusement !
Il s'agit tout simplement d'une belle rencontre entre la France et la Tunisie : Enrico Macias, l'éternel maghrébin, et Lotfi Bouchnaq, qui scelleront davantage – si besoin est – ces liens indélébiles qui ont depuis toujours existé, résisté aux intempéries des âges et des … hommes, et que plusieurs habités de vils desseins souhaiteraient voir céder à jamais. Liens entres les âmes, les races et les religions !
Le culturel pur n'a pas été délaissé, non plus. Le Café littéraire, animé par le Professeur Rachid Bennani, connaîtra une animation permanente chaque jour à 15h avec un artiste de la Halqa de la Place Bab Boujloud ainsi qu'une animation ponctuelle à 17h, sur le thème général : le Patrimoine Aujourd'hui. Plusieurs chercheurs, artistes et conférenciers y participeront, dont : Frédéric Calmes, Ahmed Tayib El Alj, Najib Khdari, Abdellah Ouazzani Chahdi, Ali Amaha, Frida Bennani, Mustapha El Kadiri, Fatima Chiboub, AbdelFettah Ben Moussa …
Voici pour ainsi dire une petite entrée de ce grand festin que ses organisateurs voient porteur de plusieurs espoirs : dont le président, Mohamed Kabbaj, selon ses propres termes :
«Nous avons souhaité utiliser aujourd'hui, dans le contexte du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et du Forum de Fès, une âme pour la mondialisation, ce paradigme musical pour nous interroger sur l'harmonisation des lois spirituelles mais aussi politiques, économiques et sociales qui permettront de rendre nos sociétés et la relation entre les hommes meilleures.
Les Musiques Sacrées, qui sont autant d'interprétations audibles de cette symphonie céleste, nous rappelleront aussi que notre planète doit pour survivre entrer en relation avec son environnement, proche et lointain…»
Et le directeur du Festival, Faouzi Skalli :
«L'esprit de Fès, tel l'esprit de jardinage, consiste à faire ressortir du sentiment diffus de chaos et - de confusion une perception d'harmonie. C'est aussi un esprit d'action car il a l'ambition, sans doute démesurée, mais nécessaire sinon de transformer le monde, du moins de contribuer, à sa modeste mesure, à le rendre meilleur.
Cette volonté de transformer le monde fut comme, on le sait, également à la base d'idéologies mortifères. D'où l'importance dans les termes ‘Esprit de Fès' du mot esprit. Sans ‘spiritualité', sans cette capacité à vivre soi-même ce que l'on veut préconiser, il n'y a pas de changement possible…».
Et donc pour cette nouvelle édition, à l'instar de celles qui l'on précédée, le parallélisme cohabitera entre les concerts consistants de la Place Bab El Makina, site officiel dudit Festival, et les veillées aux moult facettes, dont chants et danses de Bab Boujloud, qui seront gracieusement offertes au gens du peuple, au grand public.
Une panoplie de grands artistes de renommées nationale, maghrébine et universelle garnissent ce menu on ne peut plus copieux de cette édition.
C'est ainsi donc que la soirée d'ouverture connaîtra la prestation de William Christie et les Arts Florissants (Rameau, Mondonville, Rigel et Mozart) de France, un premier concert, qui, comme, on n'a pas manqué de le remarquer, mettra l'accent sur le soft classique, question de sceller l'empreinte de prime abord.
Suivront alors des dizaines d'autres artistes, tels Keyvan Chemirani, Ali Reza Ghorbani, Sudha Ragunthan, Nahawa Doumbia aux rythmes d'Iran, l'Inde du Sud et du Mali. Le Japon sera introduit à travers les Tambours de Tokyo – Running, beating, and dancing on the Earth, des Za Ondekoza.
Les latins d'Espagne et d'Italie seront représentés par Capella de Ministrers et Cor de la Generalitat Valenciana de Carles Magraner ainsi que par la Sacrarmonia de Antnella Ruggiero avec l'Arké Quartet.
Les vestiges de Volubilis connaîtront le spirituel chanté par l'Ensemble El Boussairi pour le chant religieux, chants confrériques du Maroc.
L'hommage à Abou Hassan Ash-Shusturi sera rendu par Saber Rebai pour la Tunisie. Pour clôturer en apothéose, comme la tradition le veut, aux rythmes dansants des Cantates pour la Mare Nostrum – Mômeludies, chœur d'enfants avec Romain Didier et Enzo Enzo pour la France et le Maroc. Avant de céder le témoin final à Salif Keita – M'bemba du Mali.
Et la soirée des stars pour ce festival alors?!
Ou sont donc les échos des Sabah Fakhri, Myriam Makéba, et autres Abdelhadi Belkhayate, Kadhem Essaher, et Nass El Ghiwane …
Que l'on se rassure sur ce volet aussi, la 12e édition n'aura pas une seule vedette, mais plutôt deux ! Une belle rencontre entre deux grands artistes que plusieurs affinités rassemblent, et dont les nombreuses soi-disant divergences convergent si harmonieusement !
Il s'agit tout simplement d'une belle rencontre entre la France et la Tunisie : Enrico Macias, l'éternel maghrébin, et Lotfi Bouchnaq, qui scelleront davantage – si besoin est – ces liens indélébiles qui ont depuis toujours existé, résisté aux intempéries des âges et des … hommes, et que plusieurs habités de vils desseins souhaiteraient voir céder à jamais. Liens entres les âmes, les races et les religions !
Le culturel pur n'a pas été délaissé, non plus. Le Café littéraire, animé par le Professeur Rachid Bennani, connaîtra une animation permanente chaque jour à 15h avec un artiste de la Halqa de la Place Bab Boujloud ainsi qu'une animation ponctuelle à 17h, sur le thème général : le Patrimoine Aujourd'hui. Plusieurs chercheurs, artistes et conférenciers y participeront, dont : Frédéric Calmes, Ahmed Tayib El Alj, Najib Khdari, Abdellah Ouazzani Chahdi, Ali Amaha, Frida Bennani, Mustapha El Kadiri, Fatima Chiboub, AbdelFettah Ben Moussa …
Voici pour ainsi dire une petite entrée de ce grand festin que ses organisateurs voient porteur de plusieurs espoirs : dont le président, Mohamed Kabbaj, selon ses propres termes :
«Nous avons souhaité utiliser aujourd'hui, dans le contexte du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde et du Forum de Fès, une âme pour la mondialisation, ce paradigme musical pour nous interroger sur l'harmonisation des lois spirituelles mais aussi politiques, économiques et sociales qui permettront de rendre nos sociétés et la relation entre les hommes meilleures.
Les Musiques Sacrées, qui sont autant d'interprétations audibles de cette symphonie céleste, nous rappelleront aussi que notre planète doit pour survivre entrer en relation avec son environnement, proche et lointain…»
Et le directeur du Festival, Faouzi Skalli :
«L'esprit de Fès, tel l'esprit de jardinage, consiste à faire ressortir du sentiment diffus de chaos et - de confusion une perception d'harmonie. C'est aussi un esprit d'action car il a l'ambition, sans doute démesurée, mais nécessaire sinon de transformer le monde, du moins de contribuer, à sa modeste mesure, à le rendre meilleur.
Cette volonté de transformer le monde fut comme, on le sait, également à la base d'idéologies mortifères. D'où l'importance dans les termes ‘Esprit de Fès' du mot esprit. Sans ‘spiritualité', sans cette capacité à vivre soi-même ce que l'on veut préconiser, il n'y a pas de changement possible…».
