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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

La demande étrangère tourne au ralenti

L'environnement 111110nal moins porteur pour l'économie 110nale

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Au terme des huit premiers mois de l'année 2007, l'environnement 111110nal a été globalement moins porteur pour l'économie 110nale. Selon la DPEF, direction relevant du ministère des Finances, tenant compte des évolutions prévisibles de l'environnement 111110nal sur le reste de l'année, la demande étrangère, en volume, adressée au Maroc devrait se modérer à 5,1% en 2007 après 7,1% en 2006, mais se maintiendrait sur un élan de progression supérieur à la moyenne observée lors de la période 2000-2004, qui est de 3,5%.

Néanmoins, plusieurs facteurs d'incertitudes risquent de perturber les performances extérieures de l'économie 110nale. Il s'agit de la persistance des tensions sur les marchés des matières premières agricoles et énergétiques dont le coût élevé pourrait s'avérer insoutenable pour l'économie 110nale.

De même, la forte appréciation de l'euro face au dollar, compte tenu de ses effets négatifs sur la compétitivité des entreprises européennes, pourrait exercer une ponction sur le rythme de l'activité économique dans la zone euro et affecter en conséquence les exportations des entreprises marocaines vers cette zone.

Sur un autre registre, les tensions récurrentes sur les cours des matières premières agricoles, ont contribué au renchérissement des importations, qui ont progressé de 14,9%, même si cette situation est pondérée par l'appréciation du dirham face au dollar qui permet d'absorber une partie de la hausse des prix mondiaux des principaux produits importés. Ainsi, les importations de blé ont progressé de 93,9% par rapport à la même période de l'année dernière, portées par la hausse du prix moyen de la tonne importée qui est passé à 2.150 dirhams contre 1.590 dirhams à fin août 2006.

Les marchés des matières premières agricoles sont soumis depuis 2005, après une longue période de baisse, à de fortes tensions, se traduisant par une flambée importante des prix des matières premières agricoles, notamment ceux des céréales. Cette flambée représente un aléa majeur qui pèse sur l'économie mondiale. Cette situation est sans précédent, tant par l'ampleur des hausses constatées (de +5 à +80 % selon les productions), que par le fait qu'elle concerne un très grand nombre de productions agricoles. De plus, elle est loin d'être passagère, vu que certains facteurs sont désormais structurels, ou en passe de le devenir.

Ainsi, le cours du blé dur a crû de 65% depuis janvier, pour se chiffrer à 342 dollars/tonne en septembre 2007 (contre 18% et 50% respectivement par rapport à la moyenne des années 2006 2005). La hausse est plus marquée pour le blé tendre, atteignant 84% entre janvier et septembre 2007 à 323 dollars/tonne). De son côté, le cours du maïs a connu une évolution mitigée, baissant à 148 dollars/tonne en juillet 2007 avant de s'orienter à la hausse pour atteindre près de 158 dollars/ tonne en septembre 2007.

De son côté, la progression des exportations s'est avérée relativement limitée. Elle s'est établie, au cours de la même période, à 4,5% tirée par l'amélioration des ventes de phosphates et dérivés, et dans une moindre mesure par les exportations hors phosphates, notamment les articles de bonneterie. Dans ces conditions, le déficit commercial s'est aggravé de 26,4%, entraînant dans son sillage un repli du taux de couverture à 48% contre 52,8% au cours de la même période de l'année dernière.

Néanmoins, les autres indicateurs extérieurs ont connu une évolution plus favorable. Les recettes voyages et les transferts des MRE ont progressé de 11,1% et de 15,5% respectivement par rapport aux huit premiers mois de l'année 2006. De même, les flux d'investissements et prêts privés étrangers reçus par notre pays ont augmenté de 7,4% pour atteindre 21,8 MMDH à fin août, dont 19,4 MMDH (89,2% du total) représentent des investissements directs étrangers.

Au total, les avoirs extérieurs nets de Bank Al- Maghrib continuent de se maintenir à un niveau très confortable. Ils se sont établis à 194,2 MMDH au terme de la période janvier-août 2007.n
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L'autre pilule amère

Le prix du sucre a connu une hausse soutenue à partir de 2006, affecté par le déficit de la production mondiale durant trois années consécutives, conjugués à des prix élevés du pétrole et de l'énergie, à une croissance constante de la consommation de sucre et à un détournement accru de la canne à sucre au profit de la production d'éthanol au Brésil, principal exportateur mondial de sucre.

Néanmoins, les prix du sucre se sont détendus de 10% depuis janvier 2007, favorisés par une croissance prolongée de la production donnant lieu à un niveau historiquement élevé des stocks mondiaux.
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