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Pour rappel, en 2003, le groupe franco-espagnol Altadis avait procédé à l'acquisition de 80 % de la Régie des tabacs pour un montant de 14,08 milliards de dirhams. En fait, bien que rien n'ait filtré sur le montant de cette transaction, il y a lieu de noter qu'à la suite de la première opération financée par une émission de bons, il a été convenu que le gouvernement garde pendant deux ans ces 20% dans la Régie.
Participation que l'Etat pouvait mettre sur le marché au cours de deux années et faire l'objet de droits d'achat et de vente entre l'Etat et l'actionnaire majoritaire à compter de la cinquième année suivant l'acquisition, en cas d'échec d'une offre publique.
Troisième fabricant européen de cigarettes et numéro un mondial des cigares, le groupe qui développe une activité de distribution de produits de tabac vend les marques Fortuna (n°1 espagnol), Gauloises Blondes (n°2 français), Gitanes, Royale, Amsterdamer, Ducados, etc.
Le groupe compte plus de 306 000 points de vente (débitants, papeteries, stations-services, restaurants) implantés en Espagne, en France, au Portugal, au Maroc et en Italie. Au Maroc, le groupe qui avait achevé, en 2004, un plan de restructuration s'attend à ce que les économies récurrentes générées atteignent 10 millions d'euros par an : 4 millions ont déjà été réalisés en 2004 et 6 millions devraient l'être en 2005.
Son modèle économique est relativement proche de la Régie des tabacs, notamment sur ses deux marchés domestiques, la France et l'Espagne. Quant à la régie qui détient une position dominante sur le marché avec une part de 85 % en volume et de 67,5 % en valeur, distribue non seulement ses produits mais aussi les marques importées au travers d'un réseau de détaillants couvrant l'ensemble du territoire marocain.
Le cigarettier local conserve, par ailleurs, le monopole de la distribution des produits du tabac, et ce jusqu'au 1er janvier 2008. Il s'agit là d'une date butoir de la libéralisation complète du secteur des tabacs devant permettre de donner suffisamment de temps à la régie pour achever sa politique de modernisation et de mise à niveau (restructuration industrielle, nouvelles activités de distribution...) pour faire face aux concurrents.
Pour Altadis, le premier défi a été de réussir la transition de la régie vers une entreprise privée. Il s'agissait aussi d'accélérer la croissance en maintenant une présence significative des cigarettes brunes et en développant les blondes sur les marchés domestiques.
C'est ainsi que depuis qu'il a été actionnaire majoritaire du cigarettier marocain, Altadis a développé la consommation de ses marques au Maroc, tout en diversifiant la distribution et en développant l'offre en cigares. La nouvelle entité dispose désormais de coudées assez franches pour jouer un rôle actif dans les exportations des labels "Altadis" dans les pays du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Afrique.
Altadis est le groupe né du rapprochement entre les entreprises française et espagnole Seita et Tabacalera en novembre 1999. Ces deux entreprises ont su gérer au cours de leur histoire l'ouverture de leur marché domestique, le passage de la consommation de cigarettes brunes à celle des cigarettes blondes et l'internationalisation.
Participation que l'Etat pouvait mettre sur le marché au cours de deux années et faire l'objet de droits d'achat et de vente entre l'Etat et l'actionnaire majoritaire à compter de la cinquième année suivant l'acquisition, en cas d'échec d'une offre publique.
Troisième fabricant européen de cigarettes et numéro un mondial des cigares, le groupe qui développe une activité de distribution de produits de tabac vend les marques Fortuna (n°1 espagnol), Gauloises Blondes (n°2 français), Gitanes, Royale, Amsterdamer, Ducados, etc.
Le groupe compte plus de 306 000 points de vente (débitants, papeteries, stations-services, restaurants) implantés en Espagne, en France, au Portugal, au Maroc et en Italie. Au Maroc, le groupe qui avait achevé, en 2004, un plan de restructuration s'attend à ce que les économies récurrentes générées atteignent 10 millions d'euros par an : 4 millions ont déjà été réalisés en 2004 et 6 millions devraient l'être en 2005.
Son modèle économique est relativement proche de la Régie des tabacs, notamment sur ses deux marchés domestiques, la France et l'Espagne. Quant à la régie qui détient une position dominante sur le marché avec une part de 85 % en volume et de 67,5 % en valeur, distribue non seulement ses produits mais aussi les marques importées au travers d'un réseau de détaillants couvrant l'ensemble du territoire marocain.
Le cigarettier local conserve, par ailleurs, le monopole de la distribution des produits du tabac, et ce jusqu'au 1er janvier 2008. Il s'agit là d'une date butoir de la libéralisation complète du secteur des tabacs devant permettre de donner suffisamment de temps à la régie pour achever sa politique de modernisation et de mise à niveau (restructuration industrielle, nouvelles activités de distribution...) pour faire face aux concurrents.
Pour Altadis, le premier défi a été de réussir la transition de la régie vers une entreprise privée. Il s'agissait aussi d'accélérer la croissance en maintenant une présence significative des cigarettes brunes et en développant les blondes sur les marchés domestiques.
C'est ainsi que depuis qu'il a été actionnaire majoritaire du cigarettier marocain, Altadis a développé la consommation de ses marques au Maroc, tout en diversifiant la distribution et en développant l'offre en cigares. La nouvelle entité dispose désormais de coudées assez franches pour jouer un rôle actif dans les exportations des labels "Altadis" dans les pays du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Afrique.
Altadis est le groupe né du rapprochement entre les entreprises française et espagnole Seita et Tabacalera en novembre 1999. Ces deux entreprises ont su gérer au cours de leur histoire l'ouverture de leur marché domestique, le passage de la consommation de cigarettes brunes à celle des cigarettes blondes et l'internationalisation.
