Il y a comme un air parfumé de printemps exhalé, un bourgeonnement coloré aux tons légers, annonciateurs de l'événement que l'universalisme fixe désormais à la manière d'un blason. Cette journée du 8 mars, comme chaque année, célébrée à la même date partout avec émotion, cette rupture qui nous ramène à nous-mêmes, à nos origines vertueuses, à notre dénuement des premières secondes, c'est la Journée de la femme. Elle ne nous fait pas de clin d'œil, discret ou furtif, elle nous interpelle.
Chaque Marocaine – à plus forte raison chaque Marocain – ne peut pas ne pas s'y refléter et y chercher, l'espace d'une furtive échappée de son quotidien, la raison d'y croire. C'est en effet un long et interminable combat qui continue.
C'est aussi, à n'en pas douter, l'une des plus distinctives conquêtes que celle de la femme marocaine dont le rôle et l'histoire ne cessent de remplir l'écritoire des libertés. Sur son statut, son poids et sa place, tout justifie sans les épuiser les qualificatifs : des avancées décisives et irréversibles pour l'émancipation, l'égalité et la liberté. Actrice engagée plutôt que spectatrice passive, la femme marocaine est née dans le combat, celui de la dignité et de la liberté dont elle incarne le rempart inexpugnable.
Dans la lutte pour l'indépendance, elle s'est constamment mobilisée derrière ou encore mieux aux côtés de l'homme, son égal dans le silence comme dans le tumulte de l'occupation et des répressions.
Epouse, compagne au sens « aragonien » du terme, mère de famille, dans la campagne comme en ville, quels que soient sa catégorie et son rang, elle ne s'est jamais départie d'une présence, assumant le partage des rôles avec abnégation, souvent le doigt sur la main… Après la libération du Maroc en 1955, la voilà de nouveau sur le devant de la scène, donnant à ce mouvement historique la réelle dimension de son irréversibilité.
Femme de foyer ! Pas seulement, mais responsable dans l'administration publique, puis avocate, professeur, institutrice, médecin, ingénieur, policière, militaire, informaticienne, directrice, chef d'entreprise, pilote même…
Ses responsabilités sont élargies, par la force des choses, car l'émancipation citoyenne – inscrite à jamais comme une devise sur le fronton de l'édifice monarchique – n'est pas un vain mot.
Une société comme la nôtre, exigeante et ouverte, est celle de la femme et de l'homme. Elle ne peut que s'épanouir par l'engagement de la femme, elle ne peut être unijambiste, ou – pire encore – s'apparenter à ce caricatural cautère à la jambe de bois.
Chaque Marocaine – à plus forte raison chaque Marocain – ne peut pas ne pas s'y refléter et y chercher, l'espace d'une furtive échappée de son quotidien, la raison d'y croire. C'est en effet un long et interminable combat qui continue.
C'est aussi, à n'en pas douter, l'une des plus distinctives conquêtes que celle de la femme marocaine dont le rôle et l'histoire ne cessent de remplir l'écritoire des libertés. Sur son statut, son poids et sa place, tout justifie sans les épuiser les qualificatifs : des avancées décisives et irréversibles pour l'émancipation, l'égalité et la liberté. Actrice engagée plutôt que spectatrice passive, la femme marocaine est née dans le combat, celui de la dignité et de la liberté dont elle incarne le rempart inexpugnable.
Dans la lutte pour l'indépendance, elle s'est constamment mobilisée derrière ou encore mieux aux côtés de l'homme, son égal dans le silence comme dans le tumulte de l'occupation et des répressions.
Epouse, compagne au sens « aragonien » du terme, mère de famille, dans la campagne comme en ville, quels que soient sa catégorie et son rang, elle ne s'est jamais départie d'une présence, assumant le partage des rôles avec abnégation, souvent le doigt sur la main… Après la libération du Maroc en 1955, la voilà de nouveau sur le devant de la scène, donnant à ce mouvement historique la réelle dimension de son irréversibilité.
Femme de foyer ! Pas seulement, mais responsable dans l'administration publique, puis avocate, professeur, institutrice, médecin, ingénieur, policière, militaire, informaticienne, directrice, chef d'entreprise, pilote même…
Ses responsabilités sont élargies, par la force des choses, car l'émancipation citoyenne – inscrite à jamais comme une devise sur le fronton de l'édifice monarchique – n'est pas un vain mot.
Une société comme la nôtre, exigeante et ouverte, est celle de la femme et de l'homme. Elle ne peut que s'épanouir par l'engagement de la femme, elle ne peut être unijambiste, ou – pire encore – s'apparenter à ce caricatural cautère à la jambe de bois.
