Pluies bienfaitrices, certes, sans doute pas encore suffisantes mais elles ont exaucé le vœu de milliers de paysans et d'agriculteurs qui, l'œil rivé depuis des semaines sur l'horizon, guettaient la petite gouttelette d'eau. Peut-être faudrait-il ne pas trop se réjouir si vite, mais se rassurer qu'au moins le pire ne sera pas devant nous. Le secteur agricole marocain, qui pâtissait de la grave sécheresse annoncée et programmée déjà par les mauvais oracles, pourra s'en consoler. L'eau tombée, celle qui est encore prévue de tomber dégageront cette atmosphère empoisonnante qui sévit, génératrice de grippes et de maladies, à défaut d'apporter le nécessaire viatique à une campagne agricole que d'aucuns se sont empressés d'annoncer comme catastrophique. Dans le texte de la Déclaration gouvernementale, le secteur agricole a reçu des propositions du Premier ministre qui sont ni nouvelles ni révolutionnaires.
Leur mise en œuvre dépendra constamment et toujours de la pluviométrie et des quantités d'eau tombées, au moment voulu aussi. Le projet de Loi de finances en évoque aussi, chiffres à l'appui, la politique du gouvernement en matière de soutien aux paysans, une série de mesures en tous genres. Or la sécheresse qui a sévi ces dernières semaines incline à revoir ne serait-ce que les hypothèses d'un texte conçu, rédigé probablement il y a deux ou trois mois. Un texte additionnel devrait pouvoir s'ajouter à la Loi de finances au moment où elle sera prête à être votée, pour donner sens et contenu à une politique agricole à deux versants : celui d'une sécheresse rampante, caractérisé par une rigueur climatique, celui ensuite d'une déperdition des activités de milliers d'agriculteurs, notamment les petits paysans qui, si une action n'était pas déployée en leur faveur, seraient voués aux gémonies.
Le Maroc est à la fois une terre agricole et un pays aride, il dépend comme beaucoup d'autres du rythme et du volume des pluies versées. Fort heureusement, les gouvernements et les responsables du secteur ne semblent pas tabler uniquement sur la pluie pour tirer les plans de la comète et établir les budgets de la nation. Cela dit, à structure territoriale aride, politique idoine et adaptée.
L'exercice de cette année, pour handicapé qu'il paraîtra avec les pluies insuffisantes, devrait être remodelé dans le cadre de la Loi de finances, il devrait surtout inciter le gouvernement à anticiper des lacunes qui s'annoncent, à revoir le chapitre de l'agriculture et surtout d'un soutien aux agriculteurs, à prévoir non pas un impôt spécial mais un Fonds, une politique enfin qui épargne au monde rural les affres de la terrible sécheresse que l'on a vécue dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, à un moment où la mise en œuvre du fameux Programme d'ajustement structurel brillait par sa rigueur et ses orthodoxies diverses.
Leur mise en œuvre dépendra constamment et toujours de la pluviométrie et des quantités d'eau tombées, au moment voulu aussi. Le projet de Loi de finances en évoque aussi, chiffres à l'appui, la politique du gouvernement en matière de soutien aux paysans, une série de mesures en tous genres. Or la sécheresse qui a sévi ces dernières semaines incline à revoir ne serait-ce que les hypothèses d'un texte conçu, rédigé probablement il y a deux ou trois mois. Un texte additionnel devrait pouvoir s'ajouter à la Loi de finances au moment où elle sera prête à être votée, pour donner sens et contenu à une politique agricole à deux versants : celui d'une sécheresse rampante, caractérisé par une rigueur climatique, celui ensuite d'une déperdition des activités de milliers d'agriculteurs, notamment les petits paysans qui, si une action n'était pas déployée en leur faveur, seraient voués aux gémonies.
Le Maroc est à la fois une terre agricole et un pays aride, il dépend comme beaucoup d'autres du rythme et du volume des pluies versées. Fort heureusement, les gouvernements et les responsables du secteur ne semblent pas tabler uniquement sur la pluie pour tirer les plans de la comète et établir les budgets de la nation. Cela dit, à structure territoriale aride, politique idoine et adaptée.
L'exercice de cette année, pour handicapé qu'il paraîtra avec les pluies insuffisantes, devrait être remodelé dans le cadre de la Loi de finances, il devrait surtout inciter le gouvernement à anticiper des lacunes qui s'annoncent, à revoir le chapitre de l'agriculture et surtout d'un soutien aux agriculteurs, à prévoir non pas un impôt spécial mais un Fonds, une politique enfin qui épargne au monde rural les affres de la terrible sécheresse que l'on a vécue dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, à un moment où la mise en œuvre du fameux Programme d'ajustement structurel brillait par sa rigueur et ses orthodoxies diverses.
