La concurrence électorale à Rabat s'annonce rude dans ses deux circonscriptions dites de la mort : Chellah et l'Océan. Quoique la campagne électorale n'ait pas encore pris sa vitesse de croisière, la bataille serait sans aucun doute des plus serrées, même entre les formations alliées.
Comme à l'accoutumée, la capitale politique sera pendant quelques jours sous les feux des projecteurs. La confrontation sera, en effet musclée, vu le calibre des candidats qui s'y sont présentés. La rivalité oppose des figures de proue pour obtenir en tout sept sièges.
Les partis politiques ont choisi les candidats les plus forts qui ont la chance de passer. Il s'agit des leaders de partis politiques bien présents sur la scène nationale.
L'enjeu est, en effet, de taille.
A l'Océan (Al Mohit), la compétition risque d'être poussée à son paroxysme. La course à l'un des 4 sièges est essentiellement entre Mohamed Aujjar (ex-ministre des droits de l'Homme du RNI), Abdelhamid Aouad (ex-ministre du Plan du PI), Abdelkader Tatou (MP), Abdeslam Bellaji (PJD), Mohamed Sassi (PSU), le patron du Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste Ahmed Bendjelloun et Latifa Jebabdi (USFP) qui prend la place de Mohamed El Yazghi. La campagne électorale promet d'être fiévreuse dans cette circonscription.
A Chellah, qui a trois sièges à pourvoir, le face à face ne sera pas moins acharné entre les principales formations politiques qu'à l'Océan. Cinq hommes forts sont en lice Les habitants de la circonscription connaissent déjà quelques candidats qui ont gagné en 2002. Le maire de Rabat Omar El Bahraoui, qui a vécu au rythme d'une grande tension ces derniers jours affronte ses adversaires traditionnels : Driss Lachguer de l'USFP,Abdellah Baha du PJD et le président de la commune de l'Agdal Faouzi Chaâbi du PPS.
Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste, qui ne cache pas ses grandes ambitions, devra faire ses preuves dans cette même circonscription. Il compte tenir tête à ses principaux rivaux en faisant un travail de proximité. Le résultat sera-t-il le même que celui des élections précédentes ? Selon les observateurs, les trois sièges seront disputés essentiellement entre ces candidats, bien que les chances de Abdellah Baha, qui a remporté le plus grand nombre de voix en 2002, suivi de Omar El Bahraoui et Driss Lachguer, aient diminué, pour plusieurs raisons.
Nombre d'électeurs, qui ont voté pour le Parti de Saâd eddine el Othmani en 2002, préféreraient peut être Hamza Kattani, candidat du Parti de la renaissance et de la vertu, de l'islamiste Mohamed Khalidi, scissionniste du PJD.
Rabat sera, ainsi, le théâtre d'une confrontation dure entre des candidats costauds qui mettront en avant la force des programmes électoraux de leurs formations politiques pour séduire les électeurs. L'ardeur électorale battra son plein dans quelques jours. On assistera à de véritables bras de fer.
Les enjeux sont considérables. Animée, la capitale le sera sans aucun doute comme lors de chaque rendez-vous électoral. Les joutes oratoires garanties.
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L'actuel président du conseil consultatif des droits de l'Homme Ahmed Herzenni était candidat au nom de la Gauche Socialiste Unifiée.
L'Océan recouvre des quartiers inégaux en infrastructures. On peut citer entre autres les quartiers de Yacoub El Mansour, de l'Agdal et de Riyad.
Comme à l'accoutumée, la capitale politique sera pendant quelques jours sous les feux des projecteurs. La confrontation sera, en effet musclée, vu le calibre des candidats qui s'y sont présentés. La rivalité oppose des figures de proue pour obtenir en tout sept sièges.
Les partis politiques ont choisi les candidats les plus forts qui ont la chance de passer. Il s'agit des leaders de partis politiques bien présents sur la scène nationale.
L'enjeu est, en effet, de taille.
A l'Océan (Al Mohit), la compétition risque d'être poussée à son paroxysme. La course à l'un des 4 sièges est essentiellement entre Mohamed Aujjar (ex-ministre des droits de l'Homme du RNI), Abdelhamid Aouad (ex-ministre du Plan du PI), Abdelkader Tatou (MP), Abdeslam Bellaji (PJD), Mohamed Sassi (PSU), le patron du Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste Ahmed Bendjelloun et Latifa Jebabdi (USFP) qui prend la place de Mohamed El Yazghi. La campagne électorale promet d'être fiévreuse dans cette circonscription.
A Chellah, qui a trois sièges à pourvoir, le face à face ne sera pas moins acharné entre les principales formations politiques qu'à l'Océan. Cinq hommes forts sont en lice Les habitants de la circonscription connaissent déjà quelques candidats qui ont gagné en 2002. Le maire de Rabat Omar El Bahraoui, qui a vécu au rythme d'une grande tension ces derniers jours affronte ses adversaires traditionnels : Driss Lachguer de l'USFP,Abdellah Baha du PJD et le président de la commune de l'Agdal Faouzi Chaâbi du PPS.
Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste, qui ne cache pas ses grandes ambitions, devra faire ses preuves dans cette même circonscription. Il compte tenir tête à ses principaux rivaux en faisant un travail de proximité. Le résultat sera-t-il le même que celui des élections précédentes ? Selon les observateurs, les trois sièges seront disputés essentiellement entre ces candidats, bien que les chances de Abdellah Baha, qui a remporté le plus grand nombre de voix en 2002, suivi de Omar El Bahraoui et Driss Lachguer, aient diminué, pour plusieurs raisons.
Nombre d'électeurs, qui ont voté pour le Parti de Saâd eddine el Othmani en 2002, préféreraient peut être Hamza Kattani, candidat du Parti de la renaissance et de la vertu, de l'islamiste Mohamed Khalidi, scissionniste du PJD.
Rabat sera, ainsi, le théâtre d'une confrontation dure entre des candidats costauds qui mettront en avant la force des programmes électoraux de leurs formations politiques pour séduire les électeurs. L'ardeur électorale battra son plein dans quelques jours. On assistera à de véritables bras de fer.
Les enjeux sont considérables. Animée, la capitale le sera sans aucun doute comme lors de chaque rendez-vous électoral. Les joutes oratoires garanties.
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Océan en 2002
En 2002, la circonscription de l'Océan avait vécu au rythme d'une compétition électorale féroce. Le face à face a opposé des hommes politiques forts. Il s'agissait entre autres de Mohamed El Yazghi, Abdelhamid Aouad, Mohamed Aujjar, Abdelmajid Bouzoubaâ, qui était à l'époque au congrès national ittihadi et Grine Mohamed, membre du bureau politique du PPS.L'actuel président du conseil consultatif des droits de l'Homme Ahmed Herzenni était candidat au nom de la Gauche Socialiste Unifiée.
L'Océan recouvre des quartiers inégaux en infrastructures. On peut citer entre autres les quartiers de Yacoub El Mansour, de l'Agdal et de Riyad.
