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Après le 8 septembre, beaucoup de sang neuf injecté dans la deuxième Chambre

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Les résultats des élections du 8 septembre comptant pour le renouvellement du tiers des membres de la Chambre des conseillers ont apporté inéluctablement du sang neuf au sein du Parlement. Statistiquement du moins. En effet, si nous prenons le cas du collège des Collectivités locales, où 54 sièges étaient en jeu, le dépouillement a révélé l'arrivée de 41 nouveaux élus. Par conséquent, 13 candidats sortants ont réussi à conserver leurs statuts de parlementaires.
Dans certaines régions, le changement est total.

C'est le cas du Gharb-Chrarda-Béni Hssain où les quatre conseillers sortants ont tous été évincés. Le MP et l'UC ont pourtant tiré leur épingle du jeu puisqu'ils ont remplacé un candidat par un autre. Quant à l'Istiqlal et le MDS, ils ont cédé leurs sièges en faveur des candidats de l'USFP et du PPS. Pour ce dernier, c'est le maire de Kénitra, Mohamed Talmoust, qui a réussi le passage du 8 septembre.
Autre changement de fond en comble : la région de Oued Eddahab-Lagouira. Si le PI et le MNP ont encore une fois changé un candidat par un autre. L'USFP a réussi, par contre, a décrocher un siège évinçant ainsi le Sans appartenance politique, Sidi Ahmed Bekkar.

Dans la région du Grand Casablanca, la course était extrêmement serrée, puisqu'il n'y avait qu'un siège en compétition. Nasser Eddine Doublali, l'ex-président du Wydad de Casablanca, a cédé sa place à Mohamed Chafiq Benkirane, président de la région.

A Taza-Al-Hoceïma-Taounate, les choses ne sont guère différentes.
Les trois candidats sortants ont tous raté l'examen de passage du 8 septembre. Les conseillers du RNI, du MDS et du PND cèderont ainsi leurs sièges aux nouveaux élus des PI, Al Ahd et MP, respectivement Abdelouahed Masaoudi, Abderrahmane Magroud et Abdelmajid Hankari.

A Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, seul Abdessamad Archane, président du Conseil provincial de Khémisset et fils du patron du MDS, Mahmoud Archane, a réussi à tirer son épingle du jeu. Quant à Rahou El Hilaâ, président du groupe du PPS à la Chambre des conseillers, il n'a pas été réélu.

Dans le même registre, plusieurs autres candidats sortants ont réussi à garder leurs sièges, malgré la rude concurrence. C'est le cas de Maâti Benkaddour du RNI réélu à Chaouia-Ouerdigha. Mohamed Réda Bentayeb après avoir quitté Al Ahd pour rejoindre l'Istiqlal a, lui aussi, été réélu dans l'Oriental. Dans cette même région, où cinq sièges étaient en jeu, deux autres candidats sortants ont décroché un nouveau ticket pour la deuxième Chambre : Abderrahmane Ouchen (USFP) et Bourjel Bekkay (MP).

Autres candidats sortants heureux après le 8 septembre, on retrouve Bouchaïb Hilali de l'USFP (Doukkala-Abda), Aziz Filali de l'Istiqlal (Fès-Boulmane) et Lahcen Bououd (Fès-Boulmane). A Guelmim-Smara, Ahmed Bouloune, ancien de l'Union démocratique, a réussi à se faire réélire sous les couleurs du PED d'Ahmed Alami.
A Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, deux des trois candidats sortants ont également conservé leurs sièges. Il s'agit d'Ahmed Lakhrif de l'Istiqlal et Sidi Mohamed Salem Joumani du Mouvement populaire.

A Marrakech, le seul à avoir conservé son siège, c'est le candidat du PI, Abdellatif Abdouh. Dans cette région, notons l'arrivée du maire de la ville ocre, Omar Jazouli.

Le tonitruant Mohamed Mansouri, président du groupe haraki à la deuxième Chambre et président du Conseil provincial de Khénifra, est sans doute le plus grand perdant du parti de Mahjoubi Ahardane, avec Belhaj Dermoumi, candidat sortant de Chaoui-Ouerdigha et ancien membre de l'UD. Le premier a ainsi cédé son siège à Moulay Driss Hassani Alaoui, candidat du PND. Enfin, à Souss-Massa-Drâa, seul Mohamed Jebha du RNI a pu conserver son statut.

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