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Les belles nuits de Ramadan

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Concert : Saïd Moskir
Saïd Moskir séduit avec des mots simples. Ses chansons sont chargées de réalités marocaines. Celles des quartiers populaires casablancais, de là où sont issus des groupes mythiques comme Nass El Ghiwane et El Mchaheb. Ce sont ces mêmes groupes qui ont accompagné ses pre-miers pas dans la création musicale.
C'étaient les années 80, et l'adolescent absorbait tous les courants musicaux de l'époque avec un net penchant pour la musique classique et les grandes voix de la chanson arabe…

Son dernier-né, l'album «Dima Kain», nous amène au cœur de la fusion raï, rock, latino, chaâbi. En effet, Saïd Moskir est un des premiers auteurs-compositeurs à avoir suivi la voie de la World Music. Sur un mélange rythmique et mélodique, son dernier opus est fortement teinté de funk. Un album qui, à l'image du chanteur, saura aussi émouvoir par sa douceur.
Vendredi 6 octobre 2006, 20h30, Complexe culturel Al Houria

Concert : Abaji

Originaire du Liban et voyageur infatigable, Abaji est, à lui seul, un concentré des cultures de la Méditerranée, et son inspiration est vaste comme le monde. Une voix enchanteresse qu'il accompagne d'une bizarre guitare cithare faite sur mesure qu'il transforme par magie en violon oriental quand il taquine à l'archet. Prenez une place confortable sur l'Orient Express et regardez défiler ses paysages fabuleux.
Mercredi 11 octobre 2006, 20h30, Dar Batha

Soirée berbère avec Mohamed Rouicha
et le groupe Ihinagen


Né en 1950 à Khénifra, Mohamed Rouicha se lance, dès l'âge de 14 ans, dans la chanson berbère et, très vite, il produit son premier disque avec l'aide de la Radiotélévision marocaine.
Chanteur à la voix chaleureuse, il est aussi un excellent joueur du «Loutar», un instrument berbère rarement joué et semblable à une sorte de «oud» plus rustique.

Artiste ayant acquis une renommée nationale en tant qu'interprète des chansons amazighes et arabes, il compte à son actif plusieurs albums unanimement salués par le public marocain.
Durant tout son parcours, il a participé à la formation de nombreuses figures artistiques de cette tradition comme la chanteuse Chérifa. Rouicha chante l'amour, la nature, la vie, la mort, l'injustice et la politique.
Mardi 17 octobre 2006, à 20h, Salle du Complexe culturel Al Houria

Rencontre : Michel Foucault, Histoire de la folie à l'âge classique (Traduction de Saïd Bengrad)

Considéré comme le premier travail théorique d'envergure publié par Michel Foucault, ce livre est une mine de connaissances scientifiques concernant la folie, la raison, la déraison, le déséquilibre psychologique et toutes sortes de comportements «anormaux» et «exceptionnels». Ainsi traite-t-il de la «médecine mentale», de la «psychologie», de la «psychanalyse» et de toutes les formes de traitement qui ont vu le jour après l'époque classique.

Il y est question aussi de la magie, du charlatanisme et des rites initiatiques, ainsi que - et c'est cela l'essentiel - des univers symboliques et imaginaires qui sont produits par l'imaginaire humain en vue de créer un univers étrange, celui de la folie et du fou ; cet univers est plein d'images et de fantasmes, ainsi que de toutes sortes de formes de rejet et d'exclusion (la nef des fous).
Vendredi 27 octobre 2006, 17h30, Médiathèque de l'IF

Conférence : Khalid Zekri, Le roman marocain
depuis 1990


Entre 1990 et 2005, le Maroc a connu des changements impen-sables auparavant. Sans donner à ces
changements une pro-portion qui ne serait pas la leur, disons qu'ils ont contribué à libérer la parole et à transgresser certaines zones rouges. L'écriture romanesque a été contaminée par cette relative libre circulation
de la parole.

A la lecture des romans publiés ces quinze dernières années, on a le net sentiment qu'un changement a eu lieu et que ces textes, dans leur grande majorité, sont moins marqués par les jeux formels et l'opacité discursive qui caractérisaient la littérature marocaine des années 1960-80.

Ils sont plutôt tournés vers le retour du refoulé, les destins individuels, une prise de conscience de la parole féminine et des personnages en quête de survie qui luttent pour être reconnus comme sujets à part entière. S'agit-il de nouvelles modalités romanesques ? Est-ce qu'on peut parler d'un tournant esthétique ? Peut-on encore maintenir le clivage Arabophones/Francophones ? Ce sont là quelques questions auxquelles cette conférence tentera de répondre.
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