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Audition de deux témoins syriens à Vienne

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Deux témoins syriens devaient être entendus lundi à Vienne par la commission d'enquête de l'Onu sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a indiqué une source diplomatique syrienne à l'AFP.
«J'ai été informé» d'auditions ce lundi à Vienne de l'ex-chef des services de renseignement du corps expéditionnaire syrien au Liban, Rustom Ghazalé, et de son adjoint, le colonel en retraite Samih Kachami, a indiqué la source dans la capitale autrichienne.

«Je pense» que ces auditions vont avoir lieu, a ajouté cette source qui n'a pas souhaité préciser si les témoins étaient déjà arrivés à Vienne.
Début décembre, la commission onusienne avait déjà entendu dans la capitale autrichienne MM. Ghazalé et Kachami ainsi que trois autres témoins.
Il s'était agi d'Abdelkarim Abbas, directeur du département Palestine des renseignements syriens, de Zaher Youssef, chef de la section des communications et des écoutes, et de Jameh Jameh, un autre adjoint de M. Ghazalé.

La commission, dirigée depuis la semaine dernière par le magistrat belge Serge Brammertz en remplacement du juge allemand Detlev Mehlis, demande par ailleurs à entendre le président syrien, Bachar Al-Assad, et son ministre des Affaires étrangères, Farouk Al-Chareh, ce que Damas a refusé.

Dans ses deux rapports d'étape, le juge Mehlis avait évoqué des «preuves convergentes» sur l'implication de services de sécurité libanais et syriens dans l'assassinat de M. Hariri. La semaine dernière, un Syrien, Ibrahim Michel Jarjoura, avait été arrêté pour faux témoignages dans l'enquête sur l'assassinat de M. Hariri, le 14 février 2005 dans un attentat à Beyrouth.

Cette arrestation a porté à douze le nombre des personnes détenues dans le cadre de l'enquête, parmi lesquelles quatre généraux libanais qui constituaient le pivot du système sécuritaire mis en place par Damas pour asseoir sa tutelle, qui a pris fin en avril 2005, sur le Liban.

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