Lors de l'ouverture opérationnelle avant hier de la nouvelle usine d'Aircelle Maroc à Nouaceur, destinée à l'assemblage de composants de nacelles d'avions et à la fabrication de pièces en matériaux composites pour l'industrie aéronautique, le Premier ministre, Driss Jettou, s'est engagé à accompagner cet important projet. Il a, par la même occasion, fait savoir au président-directeur général d'Aircelle, Jean-Claude Lepage, qu'il apprécie les bons services que ce dernier s'est proposé d'offrir au Maroc pour attirer d'autres opérateurs internationaux de l'industrie aéronautique.
En attendant de nouveaux arrivants, le Maroc continue, selon le Premier ministre, à se doter d'infrastructures pour les accueillir. Il s'agit, notamment, précise-t-il, de la mise en place d'un parc industriel de 70 ha au Technopôle de l'aéroport international Mohammed V, réservée à l'industrie aéronautique et qui sera doté d'une zone de services, d'un centre de formation dédié à l'aéronautique, d'un hôtel 4*, de restauration…
Il est à préciser qu'Aircelle Maroc, qui a été créée en mars 2005, est une filiale d'Aircelle, une société du groupe français Safran, acteur mondial de premier plan dans la propulsion, les équipements aéronautiques, la défense, la sécurité et la communication.
L'usine Aircelle Maroc est construite à la technopole de l'aéroport de Nouaceur sur une surface de 6 hectares. Elle comprend un atelier de 11.000 m2 dont une salle blanche de 1.600 m2 pour la fabrication de pièces en matériaux composites. Sa mission est de réaliser des pièces en matériaux composites et l'assemblage de composants nacelles ou inverseurs de poussée. Elle fait partie des cinq sites de production de l'entreprise. Aircelle a investi 6 millions d'euros dans la construction de cette usine, en plus des investissements en équipements qui sont estimés à 12 millions d'euros pour la première phase (2005-2009 ).
Deux extensions sont prévues, selon les responsables de la société. La première, qui est destinée à doubler à terme la superficie des ateliers, aura lieu en 2008.
Ce nouvel équipementier aéronautique marocain prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros, destiné entièrement à l'export. Il a déjà trois gros clients : Airbus, l'avionneur Bombardier et le brésilien Embraer.
Selon le président-directeur général d'Aircelle, cet investissement constitue «la première véritable ouverture à l'internationale» de la société qu'il dirige et dont la présence à l'étranger se limitait jusqu'ici à la seule activité commerciale.
Maintenant que cet acteur majeur de nacelles pour moteurs d'avion, qui a des sites de production en France et au Royaume-Uni, décide d'engager des investissements en dehors de l'Europe, en l'occurrence au Maroc, il ne le fait pas seulement, selon Lepage, «pour améliorer sa capacité de production, mais surtout pour accélérer son développement». Il va même plus loin en considérant que «l'avenir d'Aircelle repose sur la capacité d'Aircelle Maroc à monter en puissance».
Pour Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président d'Aircelle Maroc, cet investissement montre la confiance renouvelée du groupe Safran au Maroc. En effet, souligne-t-il, en l'espace de quelques mois, il a ouvert trois nouveaux centres d'excellence au Maroc. Il s'agit, d'abord, de Labinal Maroc, spécialisé dans le câblage aéronautique et qui est contrôlé à 75 % par Labinal (filiale de Safran). Cette société est installée à Aïn Atiq, Témara, depuis juillet 2005, avec un effectif de 250 ingénieurs. Le deuxième centre d'excellence est Aircelle Maroc, filiale à 100% d'Aircelle, qui a été créée en mars 2005 à Nouaceur et le troisième est Teuchos Maroc, société d'ingénierie et d'études aéronautiques et spatiales.
Filiale à 100 % de Teuchos du groupe Safran, elle a été créée en juillet 2005. Il a rappelé également les deux centres d'excellence mis en place en partenariat avec la RAM. Le premier est Snecma Morocco Engine Services (SMES), créé en 1999 pour l'entretien des réacteurs. Son capital est détenu à 51 % par Safran et 49 % par RAM. Le deuxième, Matis, a été créé en 2001 pour la fabrication des câblages aéronautiques. Cette société est détenue à parts égales par RAM, Boeing et Labinal. Elle emploie 380 techniciens et ingénieurs en 2005. Par ailleurs, ajoute-t-il, le site de Nouasser, qui aura «un effet d'entraînement sur les fournisseurs, notamment PME (comme Creuset et Indraero)» est conçu comme centre d'excellence autonome à terme.
Il est à rappeler qu'Aircelle est l'un des principaux acteurs sur le marché mondial de nacelles pour moteurs d'avion. Elle emploie près de 2.700 personnes sur sept sites en France, au Royaume-Uni et au Maroc. Aircelle est présente sur la majorité des programmes en développement, depuis les avions régionaux et d'affaires jusqu'aux plus grands avions de ligne.
En attendant de nouveaux arrivants, le Maroc continue, selon le Premier ministre, à se doter d'infrastructures pour les accueillir. Il s'agit, notamment, précise-t-il, de la mise en place d'un parc industriel de 70 ha au Technopôle de l'aéroport international Mohammed V, réservée à l'industrie aéronautique et qui sera doté d'une zone de services, d'un centre de formation dédié à l'aéronautique, d'un hôtel 4*, de restauration…
Il est à préciser qu'Aircelle Maroc, qui a été créée en mars 2005, est une filiale d'Aircelle, une société du groupe français Safran, acteur mondial de premier plan dans la propulsion, les équipements aéronautiques, la défense, la sécurité et la communication.
L'usine Aircelle Maroc est construite à la technopole de l'aéroport de Nouaceur sur une surface de 6 hectares. Elle comprend un atelier de 11.000 m2 dont une salle blanche de 1.600 m2 pour la fabrication de pièces en matériaux composites. Sa mission est de réaliser des pièces en matériaux composites et l'assemblage de composants nacelles ou inverseurs de poussée. Elle fait partie des cinq sites de production de l'entreprise. Aircelle a investi 6 millions d'euros dans la construction de cette usine, en plus des investissements en équipements qui sont estimés à 12 millions d'euros pour la première phase (2005-2009 ).
Deux extensions sont prévues, selon les responsables de la société. La première, qui est destinée à doubler à terme la superficie des ateliers, aura lieu en 2008.
Ce nouvel équipementier aéronautique marocain prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros, destiné entièrement à l'export. Il a déjà trois gros clients : Airbus, l'avionneur Bombardier et le brésilien Embraer.
Selon le président-directeur général d'Aircelle, cet investissement constitue «la première véritable ouverture à l'internationale» de la société qu'il dirige et dont la présence à l'étranger se limitait jusqu'ici à la seule activité commerciale.
Maintenant que cet acteur majeur de nacelles pour moteurs d'avion, qui a des sites de production en France et au Royaume-Uni, décide d'engager des investissements en dehors de l'Europe, en l'occurrence au Maroc, il ne le fait pas seulement, selon Lepage, «pour améliorer sa capacité de production, mais surtout pour accélérer son développement». Il va même plus loin en considérant que «l'avenir d'Aircelle repose sur la capacité d'Aircelle Maroc à monter en puissance».
Pour Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président d'Aircelle Maroc, cet investissement montre la confiance renouvelée du groupe Safran au Maroc. En effet, souligne-t-il, en l'espace de quelques mois, il a ouvert trois nouveaux centres d'excellence au Maroc. Il s'agit, d'abord, de Labinal Maroc, spécialisé dans le câblage aéronautique et qui est contrôlé à 75 % par Labinal (filiale de Safran). Cette société est installée à Aïn Atiq, Témara, depuis juillet 2005, avec un effectif de 250 ingénieurs. Le deuxième centre d'excellence est Aircelle Maroc, filiale à 100% d'Aircelle, qui a été créée en mars 2005 à Nouaceur et le troisième est Teuchos Maroc, société d'ingénierie et d'études aéronautiques et spatiales.
Filiale à 100 % de Teuchos du groupe Safran, elle a été créée en juillet 2005. Il a rappelé également les deux centres d'excellence mis en place en partenariat avec la RAM. Le premier est Snecma Morocco Engine Services (SMES), créé en 1999 pour l'entretien des réacteurs. Son capital est détenu à 51 % par Safran et 49 % par RAM. Le deuxième, Matis, a été créé en 2001 pour la fabrication des câblages aéronautiques. Cette société est détenue à parts égales par RAM, Boeing et Labinal. Elle emploie 380 techniciens et ingénieurs en 2005. Par ailleurs, ajoute-t-il, le site de Nouasser, qui aura «un effet d'entraînement sur les fournisseurs, notamment PME (comme Creuset et Indraero)» est conçu comme centre d'excellence autonome à terme.
Il est à rappeler qu'Aircelle est l'un des principaux acteurs sur le marché mondial de nacelles pour moteurs d'avion. Elle emploie près de 2.700 personnes sur sept sites en France, au Royaume-Uni et au Maroc. Aircelle est présente sur la majorité des programmes en développement, depuis les avions régionaux et d'affaires jusqu'aux plus grands avions de ligne.
