Afin de doubler sa capacité de production pour la porter à près de deux millions de tonnes de ciment par an, le groupe Lafarge Ciments va consacrer près de deux milliards de DH à l'extension de l'usine de Tétouan et la transformation du site de Tanger en une station de broyage moderne d'une capacité d'un million de tonnes par an. «Eu égard au développement que connaît la région du Nord, nous anticipons une demande qui devrait connaître une augmentation de deux millions de tonnes à l'horizon 2014», a indiqué Jean-Marie Schimtz, administrateur directeur général de Lafarge Maroc, soulignant que cet investissement vient renforcer «la position de Lafarge dans cette zone».
Au travers sa filiale Lafarge Ciments, le groupe français veut ainsi consolider «ses liens industriels avec le Maroc où la demande devrait connaître une augmentation notable grâce aux nouveaux projets immobiliers, routiers et portuaires». Des perspectives d'autant plus attendues que la consommation de ciment au Maroc a dépassé dix millions de tonnes l'année dernière contre environ 7,5 millions au début de la décennie.
Lors d'un point de presse organisé, mardi dernier à Casablanca en présence du vice- président de Lafarge pour l'Europe de l'Ouest et le Maroc, Jean-Carlos Angulo, M. Schimtz a précisé que «ces investissements traduisent la volonté de la filiale du groupe français de participer à l'effort national de développement de la région du Nord». Objectif clairement affiché : conforter la présence de cette société cotée à la bourse des valeurs de Casablanca en tant qu'opérateur industriel de référence dans le domaine des matériaux de construction.
L'extension de l'usine de Tétouan comprendra une ligne de production clinker, des ateliers de broyage et de stockage et d'ensachage de ciment. D'une capacité d'un million de tonnes, celle-ci sera opérationnelle courant 2008.
En 2004, cette usine qui a représenté un investissement de 1,4 milliard de DH a été construite pour répondre à la demande en pleine croissance des provinces du Nord. Pour cette unité justement, Lafarge s'est vu remettre par le Syndicat français des énergies renouvelables le «Prix des énergies renouvelables» pour le parc éolien qui alimente en électricité cette cimenterie. Le groupe a inauguré ce parc de 12 éoliennes en 2005, qui couvre 50% de ses besoins grâce à la production de 10 MW. Cette usine est la première cimenterie au monde à disposer de son propre parc éolien.
Depuis 2001, Lafarge et le Maroc ont signé trois conventions portant sur un montant global de plus de 5,7 milliards de dirhams. La première, signée en janvier 2001, portait sur près de 2,3 milliards de DH essentiellement pour la construction de l'usine de Tétouan.
Signé en juin 2005, la deuxième convention (1,5 milliard de DH) concernait l'extension de l'usine de Bouskoura et l'extension et la modernisation des sites de Meknès, Safi et Tanger. Présent dans 76 pays, le groupe qui inscrit sa croissance dans une stratégie de développement durable, a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 16 milliards d'euros.
Au travers sa filiale Lafarge Ciments, le groupe français veut ainsi consolider «ses liens industriels avec le Maroc où la demande devrait connaître une augmentation notable grâce aux nouveaux projets immobiliers, routiers et portuaires». Des perspectives d'autant plus attendues que la consommation de ciment au Maroc a dépassé dix millions de tonnes l'année dernière contre environ 7,5 millions au début de la décennie.
Lors d'un point de presse organisé, mardi dernier à Casablanca en présence du vice- président de Lafarge pour l'Europe de l'Ouest et le Maroc, Jean-Carlos Angulo, M. Schimtz a précisé que «ces investissements traduisent la volonté de la filiale du groupe français de participer à l'effort national de développement de la région du Nord». Objectif clairement affiché : conforter la présence de cette société cotée à la bourse des valeurs de Casablanca en tant qu'opérateur industriel de référence dans le domaine des matériaux de construction.
L'extension de l'usine de Tétouan comprendra une ligne de production clinker, des ateliers de broyage et de stockage et d'ensachage de ciment. D'une capacité d'un million de tonnes, celle-ci sera opérationnelle courant 2008.
En 2004, cette usine qui a représenté un investissement de 1,4 milliard de DH a été construite pour répondre à la demande en pleine croissance des provinces du Nord. Pour cette unité justement, Lafarge s'est vu remettre par le Syndicat français des énergies renouvelables le «Prix des énergies renouvelables» pour le parc éolien qui alimente en électricité cette cimenterie. Le groupe a inauguré ce parc de 12 éoliennes en 2005, qui couvre 50% de ses besoins grâce à la production de 10 MW. Cette usine est la première cimenterie au monde à disposer de son propre parc éolien.
Depuis 2001, Lafarge et le Maroc ont signé trois conventions portant sur un montant global de plus de 5,7 milliards de dirhams. La première, signée en janvier 2001, portait sur près de 2,3 milliards de DH essentiellement pour la construction de l'usine de Tétouan.
Signé en juin 2005, la deuxième convention (1,5 milliard de DH) concernait l'extension de l'usine de Bouskoura et l'extension et la modernisation des sites de Meknès, Safi et Tanger. Présent dans 76 pays, le groupe qui inscrit sa croissance dans une stratégie de développement durable, a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 16 milliards d'euros.
