Le nombre d'établissements de crédit est en baisse continue. Le mouvement de concentration et de rationalisation du secteur bancaire, amorcé depuis quelques années, s'est poursuivi en 2005. Ainsi, le nombre d'établissements de crédit a baissé de 57 à 52, selon Bank Al-Maghrib.
Ainsi, à fin 2005, le nombre de banques a baissé à 16 suite à la fusion-absorption de la Banque marocaine pour l'Afrique et l'Orient (BMAO) par le Crédit agricole du Maroc (CAM). Après le retrait d'agrément à la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) opéré au début de l'année 2006, ce nombre est passé à 15.
Dix banques, dont le Crédit populaire du Maroc (CPM), ont une vocation universelle, deux exercent des activités de marché et trois à capital majoritairement public mènent un processus d'adaptation de leur stratégie eu égard aux mutations que connaît le marché bancaire et financier.
Le CPM comprend la Banque centrale populaire et 11 Banques populaires régionales. Le processus de restructuration de cette institution, entamé en 1997 et achevé en 2004, a donné lieu à 9 opérations de fusion-absorption.
Quant au nombre de sociétés de financement, il est passé de 40 à 36 à la suite, d'une part du retrait d'agrément à 3 sociétés de crédit à la consommation et à une société de leasing, et d'autre part d'une opération de fusion–absorption de deux sociétés de crédit à la consommation.
La structure du capital du secteur bancaire n'a pas, quant à elle, subi de changement significatif. Ainsi, l'actionnariat public était, à fin 2005, majoritaire dans 4 banques avec des parts de capital variant de 70% à 100%. Cinq banques étaient contrôlées majoritairement par des intérêts étrangers qui disposaient de parts de capital oscillant entre 52% et 100%. L'actionnariat étranger était également significatif dans quatre autres banques avec des proportions allant de 12% à 30%.
En ce qui concerne les sociétés de financement, l'actionnariat étranger était majoritaire dans huit sociétés et l'actionnariat public dans quatre.
A fin 2005, treize établissements de crédit étaient côtés en bourse, dont 6 banques.
L'année 2005 a été également marquée par le renforcement de l'implantation bancaire aussi bien au niveau national qu'international. Ainsi, les banques ont ouvert 190 guichets bancaires permanents contre 85 en 2004. Le nombre des guichets s'est établi à 2.223, en hausse de 9,3%.
La densité du réseau des banques et de celui de Barid Al-Maghrib, qui compte à lui seul 1.673 guichets, s'est établie à un guichet pour près de 7.700 habitants contre 8.100 un an auparavant.
Le réseau des guichets bancaires demeure dominé par deux banques dont la part cumulée s'est renforcée de 0,50 point à 47,5%.
La part des banques à capital majoritairement public s'est réduite de 16,5% à 15,5% à fin 2005. Celle des banques à capital majoritairement étranger a diminué de 0,8 point à 23,9%. L'implantation bancaire continue à se caractériser par une forte concentration des guichets dans les régions enregistrant une activité économique développée ou disposant d'une importante communauté marocaine résidente à l'étranger.
Ainsi, la région du Grand Casablanca, qui compte 12,1% de la population totale du Maroc, a présenté la plus forte densité avec un guichet pour 5.050 habitants contre 5.586 en 2004.
La région de l'Oriental, qui représente 6,4% de la population, a disposé d'un guichet pour 10.312 habitants contre 11.152 en 2004.
La région de Tadla-Azilal, qui abrite 5% de la population, a fait ressortir la plus faible densité bancaire avec un guichet pour 32.234 contre 33.733 en 2004.
Dans la zone offshore, les banques ont disposé de 5 filiales et d'une succursale, sans changement par rapport à l'année dernière.
Les banques ont continué leur développement à l'international en restructurant leur réseau en Europe et en renforçant leur présence sur le plan régional.
La restructuration de ce réseau vise à s'adapter aux mutations de l'environnement réglementaire dans la zone euro, à élargir la clientèle des MRE et à améliorer les services rendus. Parallèlement, certaines banques se sont implantées en Tunisie et au Sénégal et projettent de s'installer dans les autres pays de la région maghrébine.
A fin 2005, le réseau des banques à l'étranger était formé de six filiales, 14 agences et succursales et 58 bureaux de représentation.
Le secteur bancaire a renforcé son effectif de 290 totalisant ainsi 24.288 agents, après une baisse enregistrée en 2004.
Cette hausse s'explique par la nécessité d'améliorer la qualité de l'encadrement et par les besoins générés par les grands chantiers engagés par ces établissements pour développer les systèmes d'information et de gestion des risques.
Les banques à capital majoritairement privé marocain emploient 58% de l'effectif de l'ensemble des banques contre 23,8% pour les banques à capital majoritairement étranger et 18,2% pour les banques à capital majoritairement public.
L'effectif des sociétés de financement s'est inscrit en légère hausse de 0,4% à 2.261 agents. Le graphique ci-contre présente sa répartition en fonction du type d'activité de ces sociétés.
Appréhendée à travers la proportion du total-actif, des dépôts collectés et des crédits distribués, la concentration du système bancaire n'a pas subi de changement significatif en 2005, bien que marquée par une opération d'absorption d'une banque de petite taille.
La part des trois premières banques a progressé de 0,2 point à 64,1% et celle des cinq premières banques a augmenté de 1,1 point à 79,6%.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger s'est renforcée de 0,8 point à 21,5%. Celle des banques à capital majoritairement public s'est établie à 29%, accusant un recul de 1,4 point.
Concernant les dépôts, le niveau de concentration, traditionnellement plus élevé, a légèrement fléchi. Ainsi, la part des trois premières banques s'est élevée à 66,8%, en repli de 1,4 point et celle des 5 premières banques à 82% contre 83,2% en 2004.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger est demeurée inchangée à 21,9%, alors que celle des banques à capital majoritairement public s'est renforcée de 1,2 point à 11,8%.
S'agissant des crédits, les trois premières banques détenaient 54,1%, en hausse de 1,7 point. La part des 5 premières banques a atteint 73,5%, en progression de 2,5 points.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger dans le total des crédits s'est renforcée de 0,8 point à 24,6%, alors que celle des banques à capital majoritairement public a baissé de 2,2 points à 23%.
Le calcul de l'indice Herfindahl- Hirshman Hirshman1 révèle que la concentration s'est accentuée ces dernières années.
Elle est importante au niveau des dépôts mais demeure modérée au niveau du total-actif et de l'encours des crédits.
A fin 2005, trois sociétés de crédit à la consommation détenaient 65% du total-actif du secteur.
Cette proportion a atteint 80% pour les 5 premières sociétés. La part des sociétés de crédit à la consommation adossées à des institutions financières, au nombre de 9, s'est renforcée de 2 points à 92%.
S'agissant des sociétés de crédit-bail, la part des 3 premières sociétés dans le total-actif du secteur s'est maintenue à 59% et celle des 5 premières à 85%.
Ainsi, à fin 2005, le nombre de banques a baissé à 16 suite à la fusion-absorption de la Banque marocaine pour l'Afrique et l'Orient (BMAO) par le Crédit agricole du Maroc (CAM). Après le retrait d'agrément à la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) opéré au début de l'année 2006, ce nombre est passé à 15.
Dix banques, dont le Crédit populaire du Maroc (CPM), ont une vocation universelle, deux exercent des activités de marché et trois à capital majoritairement public mènent un processus d'adaptation de leur stratégie eu égard aux mutations que connaît le marché bancaire et financier.
Le CPM comprend la Banque centrale populaire et 11 Banques populaires régionales. Le processus de restructuration de cette institution, entamé en 1997 et achevé en 2004, a donné lieu à 9 opérations de fusion-absorption.
Quant au nombre de sociétés de financement, il est passé de 40 à 36 à la suite, d'une part du retrait d'agrément à 3 sociétés de crédit à la consommation et à une société de leasing, et d'autre part d'une opération de fusion–absorption de deux sociétés de crédit à la consommation.
La structure du capital du secteur bancaire n'a pas, quant à elle, subi de changement significatif. Ainsi, l'actionnariat public était, à fin 2005, majoritaire dans 4 banques avec des parts de capital variant de 70% à 100%. Cinq banques étaient contrôlées majoritairement par des intérêts étrangers qui disposaient de parts de capital oscillant entre 52% et 100%. L'actionnariat étranger était également significatif dans quatre autres banques avec des proportions allant de 12% à 30%.
En ce qui concerne les sociétés de financement, l'actionnariat étranger était majoritaire dans huit sociétés et l'actionnariat public dans quatre.
A fin 2005, treize établissements de crédit étaient côtés en bourse, dont 6 banques.
L'année 2005 a été également marquée par le renforcement de l'implantation bancaire aussi bien au niveau national qu'international. Ainsi, les banques ont ouvert 190 guichets bancaires permanents contre 85 en 2004. Le nombre des guichets s'est établi à 2.223, en hausse de 9,3%.
La densité du réseau des banques et de celui de Barid Al-Maghrib, qui compte à lui seul 1.673 guichets, s'est établie à un guichet pour près de 7.700 habitants contre 8.100 un an auparavant.
Le réseau des guichets bancaires demeure dominé par deux banques dont la part cumulée s'est renforcée de 0,50 point à 47,5%.
La part des banques à capital majoritairement public s'est réduite de 16,5% à 15,5% à fin 2005. Celle des banques à capital majoritairement étranger a diminué de 0,8 point à 23,9%. L'implantation bancaire continue à se caractériser par une forte concentration des guichets dans les régions enregistrant une activité économique développée ou disposant d'une importante communauté marocaine résidente à l'étranger.
Ainsi, la région du Grand Casablanca, qui compte 12,1% de la population totale du Maroc, a présenté la plus forte densité avec un guichet pour 5.050 habitants contre 5.586 en 2004.
La région de l'Oriental, qui représente 6,4% de la population, a disposé d'un guichet pour 10.312 habitants contre 11.152 en 2004.
La région de Tadla-Azilal, qui abrite 5% de la population, a fait ressortir la plus faible densité bancaire avec un guichet pour 32.234 contre 33.733 en 2004.
Dans la zone offshore, les banques ont disposé de 5 filiales et d'une succursale, sans changement par rapport à l'année dernière.
Les banques ont continué leur développement à l'international en restructurant leur réseau en Europe et en renforçant leur présence sur le plan régional.
La restructuration de ce réseau vise à s'adapter aux mutations de l'environnement réglementaire dans la zone euro, à élargir la clientèle des MRE et à améliorer les services rendus. Parallèlement, certaines banques se sont implantées en Tunisie et au Sénégal et projettent de s'installer dans les autres pays de la région maghrébine.
A fin 2005, le réseau des banques à l'étranger était formé de six filiales, 14 agences et succursales et 58 bureaux de représentation.
Le secteur bancaire a renforcé son effectif de 290 totalisant ainsi 24.288 agents, après une baisse enregistrée en 2004.
Cette hausse s'explique par la nécessité d'améliorer la qualité de l'encadrement et par les besoins générés par les grands chantiers engagés par ces établissements pour développer les systèmes d'information et de gestion des risques.
Les banques à capital majoritairement privé marocain emploient 58% de l'effectif de l'ensemble des banques contre 23,8% pour les banques à capital majoritairement étranger et 18,2% pour les banques à capital majoritairement public.
L'effectif des sociétés de financement s'est inscrit en légère hausse de 0,4% à 2.261 agents. Le graphique ci-contre présente sa répartition en fonction du type d'activité de ces sociétés.
Appréhendée à travers la proportion du total-actif, des dépôts collectés et des crédits distribués, la concentration du système bancaire n'a pas subi de changement significatif en 2005, bien que marquée par une opération d'absorption d'une banque de petite taille.
La part des trois premières banques a progressé de 0,2 point à 64,1% et celle des cinq premières banques a augmenté de 1,1 point à 79,6%.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger s'est renforcée de 0,8 point à 21,5%. Celle des banques à capital majoritairement public s'est établie à 29%, accusant un recul de 1,4 point.
Concernant les dépôts, le niveau de concentration, traditionnellement plus élevé, a légèrement fléchi. Ainsi, la part des trois premières banques s'est élevée à 66,8%, en repli de 1,4 point et celle des 5 premières banques à 82% contre 83,2% en 2004.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger est demeurée inchangée à 21,9%, alors que celle des banques à capital majoritairement public s'est renforcée de 1,2 point à 11,8%.
S'agissant des crédits, les trois premières banques détenaient 54,1%, en hausse de 1,7 point. La part des 5 premières banques a atteint 73,5%, en progression de 2,5 points.
La part des banques à capital privé majoritairement étranger dans le total des crédits s'est renforcée de 0,8 point à 24,6%, alors que celle des banques à capital majoritairement public a baissé de 2,2 points à 23%.
Le calcul de l'indice Herfindahl- Hirshman Hirshman1 révèle que la concentration s'est accentuée ces dernières années.
Elle est importante au niveau des dépôts mais demeure modérée au niveau du total-actif et de l'encours des crédits.
A fin 2005, trois sociétés de crédit à la consommation détenaient 65% du total-actif du secteur.
Cette proportion a atteint 80% pour les 5 premières sociétés. La part des sociétés de crédit à la consommation adossées à des institutions financières, au nombre de 9, s'est renforcée de 2 points à 92%.
S'agissant des sociétés de crédit-bail, la part des 3 premières sociétés dans le total-actif du secteur s'est maintenue à 59% et celle des 5 premières à 85%.
