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L'ouvrage, qui se présente comme une offre de débat ouvert, contient aussi un CD Rom encore plus riche contenant des graphes et des illustrations d'une grande portée scientifique. Imprimé aux Editions Maghrébines, il sera distribué par Sapress.
C'est cette dernière qui a organisé, jeudi dernier à Casablanca, une rencontre pour annoncer la nouvelle mais surtout pour débattre des moyens à même de multiplier la réflexion sur le contenu du rapport.
Trois membres du comité directeur du rapport ont pris part à la rencontre, à savoir Abdeladhim El Hafi, Haut commissaire aux Eaux et Forêts, Rahma Bourkia, présidente de l'université Hassan II de Mohammedia et Sabah Chraïbi, éminent politologue.
Au-delà de l'événement, les débats ont planché sur le manque d'intérêt dont le rapport, pourtant d'un grand apport scientifique, a fait l'objet. En effet, Abdelaziz Meziane Belfquih, conseiller de S.M. le Roi Mohammed VI et président du comité directeur du rapport, a toujours exhorté les ONG, universités, institutions politiques… à en faire usage " sans modération ". Il a pourtant fallu, à chaque fois, que l'initiative vienne de lui pour que l'on daigne organiser une rencontre sur un thème ou un autre du rapport.
Ce dernier étant une invitation tous azimuts à la réflexion dans la perspective d'une nouvelle pédagogie de formulation des politiques publiques dont le Maroc a aujourd'hui plus que jamais besoin. N'oublions pas que c'est sur incitation du Souverain que M. Meziane Belfquih a fait appel à une centaine de chercheurs chevronnés pour s'atteler à un projet pharaonique de rétrospective.
Mme Chraïbi en convient. Pour elle, le rapport est une première lecture de valeur de l'histoire contemporaine du pays ayant fait confiance aux efforts académiques de Marocains. C'est un pur produit national. " Le rapport n'est pas un ramassis de certitudes. Nous voulons qu'il soit régulièrement enrichi de nouvelles idées ", a-t-elle souligné.
El Hafi va dans le même sillage de sa collègue en appelant à ce que le débat autour des différents thèmes du rapport soit structuré sous une forme thématique. Dans ce même ordre d'idées, l'initiative du groupe parlementaire de l'USFP à la Chambre des représentants est, somme toute, louable.
En organisant, mardi dernier à l'Hémicycle, une journée d'étude vouée au rapport sur le cinquantenaire, il a donné l'exemple aux autres formations politiques. Justement, en ces temps de grande effervescence électorale, les partis auraient tout intérêt à capitaliser sur les thématiques du rapport pour enrichir le débat politique et, partant, les programmes électoraux.
Il faut aussi garder à l'esprit que la première visée du rapport est d'investir toutes les pistes possibles pour un développement humain plaçant l'homme au centre des préoccupations politiques et économiques. C'est en tout cas ce que sous-tend l'Initiative nationale pour le développement humain dont justement l'esprit rejoint en grande partie celui du rapport qui projette le Maroc vers l'horizon 2025.
Dans cette perspective, Mme Bourkia a insisté sur la portée future de ce travail titanesque qui " grâce à une rétrospective réfléchie, a essayé de relever les lacunes et faiblesses de toute une période de l'histoire marocaine ". Pertinemment, elle a souligné que le manque d'enthousiasme des différents intervenants vis-à-vis de son contenu est un peu le reflet de la problématique de l'écrit au Maroc.
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Rétrospective de 5 décades
" Le Maroc possible " est formé de 6 chapitres. Cinq sur le passé, présentant une sorte de rétrospective de 5 décades, et seulement un chapitre intitulé " L'avenir en confiance ". Cette disposition a été critiquée pour n'avoir pas donné suffisamment de volume aux aspects liés au futur.
Ceci dit, les initiateurs du rapport sur le cinquantenaire tiennent à préciser qu'il ne prétend pas offrir sur un plateau en or des vérités inébranlables. Les 75 études qu'il contient sont avant tout une invitation à l'échange d'idées dans un temps où le pays est à la croisée des chemins.
C'est aussi la première fois que l'Etat s'inscrit dans une logique d'ouverture sur les idées et réflexions des différents intervenants scientifiques et académiques du pays. Il s'agit en effet de la continuité d'une démocratie basée sur le dialogue, ont souligné les membres du comité directeur du rapport.
C'est cette dernière qui a organisé, jeudi dernier à Casablanca, une rencontre pour annoncer la nouvelle mais surtout pour débattre des moyens à même de multiplier la réflexion sur le contenu du rapport.
Trois membres du comité directeur du rapport ont pris part à la rencontre, à savoir Abdeladhim El Hafi, Haut commissaire aux Eaux et Forêts, Rahma Bourkia, présidente de l'université Hassan II de Mohammedia et Sabah Chraïbi, éminent politologue.
Au-delà de l'événement, les débats ont planché sur le manque d'intérêt dont le rapport, pourtant d'un grand apport scientifique, a fait l'objet. En effet, Abdelaziz Meziane Belfquih, conseiller de S.M. le Roi Mohammed VI et président du comité directeur du rapport, a toujours exhorté les ONG, universités, institutions politiques… à en faire usage " sans modération ". Il a pourtant fallu, à chaque fois, que l'initiative vienne de lui pour que l'on daigne organiser une rencontre sur un thème ou un autre du rapport.
Ce dernier étant une invitation tous azimuts à la réflexion dans la perspective d'une nouvelle pédagogie de formulation des politiques publiques dont le Maroc a aujourd'hui plus que jamais besoin. N'oublions pas que c'est sur incitation du Souverain que M. Meziane Belfquih a fait appel à une centaine de chercheurs chevronnés pour s'atteler à un projet pharaonique de rétrospective.
Mme Chraïbi en convient. Pour elle, le rapport est une première lecture de valeur de l'histoire contemporaine du pays ayant fait confiance aux efforts académiques de Marocains. C'est un pur produit national. " Le rapport n'est pas un ramassis de certitudes. Nous voulons qu'il soit régulièrement enrichi de nouvelles idées ", a-t-elle souligné.
El Hafi va dans le même sillage de sa collègue en appelant à ce que le débat autour des différents thèmes du rapport soit structuré sous une forme thématique. Dans ce même ordre d'idées, l'initiative du groupe parlementaire de l'USFP à la Chambre des représentants est, somme toute, louable.
En organisant, mardi dernier à l'Hémicycle, une journée d'étude vouée au rapport sur le cinquantenaire, il a donné l'exemple aux autres formations politiques. Justement, en ces temps de grande effervescence électorale, les partis auraient tout intérêt à capitaliser sur les thématiques du rapport pour enrichir le débat politique et, partant, les programmes électoraux.
Il faut aussi garder à l'esprit que la première visée du rapport est d'investir toutes les pistes possibles pour un développement humain plaçant l'homme au centre des préoccupations politiques et économiques. C'est en tout cas ce que sous-tend l'Initiative nationale pour le développement humain dont justement l'esprit rejoint en grande partie celui du rapport qui projette le Maroc vers l'horizon 2025.
Dans cette perspective, Mme Bourkia a insisté sur la portée future de ce travail titanesque qui " grâce à une rétrospective réfléchie, a essayé de relever les lacunes et faiblesses de toute une période de l'histoire marocaine ". Pertinemment, elle a souligné que le manque d'enthousiasme des différents intervenants vis-à-vis de son contenu est un peu le reflet de la problématique de l'écrit au Maroc.
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Rétrospective de 5 décades
" Le Maroc possible " est formé de 6 chapitres. Cinq sur le passé, présentant une sorte de rétrospective de 5 décades, et seulement un chapitre intitulé " L'avenir en confiance ". Cette disposition a été critiquée pour n'avoir pas donné suffisamment de volume aux aspects liés au futur.
Ceci dit, les initiateurs du rapport sur le cinquantenaire tiennent à préciser qu'il ne prétend pas offrir sur un plateau en or des vérités inébranlables. Les 75 études qu'il contient sont avant tout une invitation à l'échange d'idées dans un temps où le pays est à la croisée des chemins.
C'est aussi la première fois que l'Etat s'inscrit dans une logique d'ouverture sur les idées et réflexions des différents intervenants scientifiques et académiques du pays. Il s'agit en effet de la continuité d'une démocratie basée sur le dialogue, ont souligné les membres du comité directeur du rapport.
