George W. Bush réunit pour deux jours son «cabinet de guerre» dans sa retraite de Camp David (Maryland) pour tenter de tirer parti de la mort de l'ennemi n° 1 des Etats-Unis en Irak, Abou Moussab Zarkaoui.
Mais c'est la question, non inscrite à l'ordre du jour de cette session de «brainstorming» présidentiel, du retrait des forces américaines qui planera sur les débats.
Officiellement, le chef de l'Exécutif et commandant en chef américain cherchera à adapter sa stratégie irakienne sur fond d'une guerre de plus en plus impopulaire chez ses compatriotes à l'approche des élections de mi-mandat au Congrès.
Entouré de ses principaux conseillers, Bush devra aussi tenir compte des retombées du suicide, le week-end, de trois détenus arabes du camp de Guatanamo Bay, qui a provoqué un grand émoi dans le monde. L'Irak dominera toutefois les discussions de Camp David, traditionnelle retraite des Présidents des Etats-Unis où Bush souhaite consulter son équipe d'experts en matière de sécurité nationale à l'abri de l'agitation de la capitale fédérale.
L'administration américaine souhaite ardemment tirer profit de la mort de l'«émir suprême» d'Al-Qaïda en Irak, tué mercredi lors d'un raid aérien américain près de Bakouba.
Washington veut aussi profiter de l'installation récente du gouvernement d'union nationale irakien formé au grand complet autour de Nouri Maliki. Lors d'une vidéo-conférence mardi, Bush et ses prinicpaux collaborateurs, dont le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, interrogeront les dirigeants irakiens présents à Bagdad. Ils leurs demanderont de ne pas gâcher cette chance de nouveau départ pour l'Irak post-Saddam en affirmant leur autorité sur un pays au bord d'une guerre civile et en gagnant la confiance de leurs concitoyens.
«Il existe une fenêtre d'opportunité et il est très important pour eux de faire la preuve de succès, d'où la date de ce cabinet de guerre» visant à s'assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir un succès, explique Dan Bartlett, un conseiller de la Maison- Blanche.
Même si le Président a, lui-même, douché les espoirs que la réunion de Camp David débouche sur une décision quant à un calendrier de retrait des troupes américaines, personne n'exclut que cette question soit débattue alors même que la violence ne désarme pas en Irak.
Dimanche, le général George Casey, commandant des forces américaines dans l'ancienne Mésopotamie, a prédit que les effectifs seraient progressivement allégés dans les mois à venir à condition que le nouveau gouvernement de coalition irakien tienne bon et que l'armée irakienne réalise des progrès.
Le général Casey ainsi que plusieurs autres «huiles» de l'état-major devaient participer hier par vidéo-conférence aux discussions de Camp David.
Pressé par l'opposition démocrate de publier un plan de retrait rapide du contingent, Bush n'a pour le moment proposé aucun calendrier précis de rapatriement des 131.000 militaires américains stationnés aujourd'hui en Irak.
L'état-major espérait un moment réduire à 100.000 ces effectifs d'ici la fin de l'année mais la poursuite de la rébellion et des violences intercommunautaires a pratiquement réduit à néant cet espoir.
Quant au groupe Zarkaoui, il a juré de venger la mort de son chef par des attaques de grande envergure qui «ébranleront l'ennemi et lui feront perdre le sommeil».
Lundi matin, un attentat à la bombe faisait six morts et 12 blessés dans un quartier de Bagdad.
Mais c'est la question, non inscrite à l'ordre du jour de cette session de «brainstorming» présidentiel, du retrait des forces américaines qui planera sur les débats.
Officiellement, le chef de l'Exécutif et commandant en chef américain cherchera à adapter sa stratégie irakienne sur fond d'une guerre de plus en plus impopulaire chez ses compatriotes à l'approche des élections de mi-mandat au Congrès.
Entouré de ses principaux conseillers, Bush devra aussi tenir compte des retombées du suicide, le week-end, de trois détenus arabes du camp de Guatanamo Bay, qui a provoqué un grand émoi dans le monde. L'Irak dominera toutefois les discussions de Camp David, traditionnelle retraite des Présidents des Etats-Unis où Bush souhaite consulter son équipe d'experts en matière de sécurité nationale à l'abri de l'agitation de la capitale fédérale.
L'administration américaine souhaite ardemment tirer profit de la mort de l'«émir suprême» d'Al-Qaïda en Irak, tué mercredi lors d'un raid aérien américain près de Bakouba.
Washington veut aussi profiter de l'installation récente du gouvernement d'union nationale irakien formé au grand complet autour de Nouri Maliki. Lors d'une vidéo-conférence mardi, Bush et ses prinicpaux collaborateurs, dont le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, interrogeront les dirigeants irakiens présents à Bagdad. Ils leurs demanderont de ne pas gâcher cette chance de nouveau départ pour l'Irak post-Saddam en affirmant leur autorité sur un pays au bord d'une guerre civile et en gagnant la confiance de leurs concitoyens.
«Il existe une fenêtre d'opportunité et il est très important pour eux de faire la preuve de succès, d'où la date de ce cabinet de guerre» visant à s'assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir un succès, explique Dan Bartlett, un conseiller de la Maison- Blanche.
Même si le Président a, lui-même, douché les espoirs que la réunion de Camp David débouche sur une décision quant à un calendrier de retrait des troupes américaines, personne n'exclut que cette question soit débattue alors même que la violence ne désarme pas en Irak.
Dimanche, le général George Casey, commandant des forces américaines dans l'ancienne Mésopotamie, a prédit que les effectifs seraient progressivement allégés dans les mois à venir à condition que le nouveau gouvernement de coalition irakien tienne bon et que l'armée irakienne réalise des progrès.
Le général Casey ainsi que plusieurs autres «huiles» de l'état-major devaient participer hier par vidéo-conférence aux discussions de Camp David.
Pressé par l'opposition démocrate de publier un plan de retrait rapide du contingent, Bush n'a pour le moment proposé aucun calendrier précis de rapatriement des 131.000 militaires américains stationnés aujourd'hui en Irak.
L'état-major espérait un moment réduire à 100.000 ces effectifs d'ici la fin de l'année mais la poursuite de la rébellion et des violences intercommunautaires a pratiquement réduit à néant cet espoir.
Quant au groupe Zarkaoui, il a juré de venger la mort de son chef par des attaques de grande envergure qui «ébranleront l'ennemi et lui feront perdre le sommeil».
Lundi matin, un attentat à la bombe faisait six morts et 12 blessés dans un quartier de Bagdad.
