L'étude révèle que le jalonnement de Casablanca est hasardeux suite à l'absence totale d'un standard signalétique reconnu par les normes internationales. En effet, les positions des indications ont une répartition non structurée et les affiches d'annonceurs publicitaires ou le jalonnement des particuliers compliquent déjà le jalonnement officiel de la ville.
Une telle situation conduit à des difficultés dans la distribution du courrier et des colis. Environ, 30% du courrier n'arrivent pas à leur destination en raison des adresses erronées, de la multiplication des doublons, des voies sans noms ...
Ce désordre rend également difficile le géocodage des données localisées à l'adresse, c'est-à-dire leur présentation sur une carte, condition préalable à la réalisation des analyses spatiales.
L'étude révèle qu'il n'existe aucun texte de loi définissant les règles applicables au système d'adressage. Ce dernier a été construit empiriquement au fil des années, ce qui explique encore l'existence des appellations obsolètes rurales malgré l'urbanisation de la ville. Concernant la formulation de l'adresse, l'étude souligne qu'il n'y a aucune norme nationale définissant le formalisme des adresses postales, ainsi qu'une confusion totale sur la toponymie des voies entre avenue et boulevard, entre allée, rue, impasse …
Face à ce désordre, l'étude préconise une série de mesures, notamment, la mise en place d'une procédure administrative de dénomination des voies, la révision des noms de quartiers et de lieux-dits et la création au niveau de la ville d'une cellule de supervision qui doit travailler avec les arrondissements et les divisions.
Elle prône également l'équipement des arrondissements en moyens de collecte des données (GPS), l'acquisition des images satellites à haute précision, deux fois par an, afin de mettre à jour la carte et la compléter par des enquêtes de terrains par arrondissement, la création d'une carte avec une base de données des voies et des bâtiments remarquables, la délimitation des arrondissements….
L'étude prévoit la numérotation des 16 arrondissements en commençant par le chiffre 1 de l'arrondissement Sidi-Belyout parce que c'est le centre d'où a commencé l'orientation de la ville. En parallèle, l'étude propose un adressage en 5 caractères : numéro, type de voie, non de voie, lieu-dit et code communale.
Ce dernier peut être l'interface et le référentiel commun entre tous les acteurs de la ville. Il permet d'accéder de manière précise à la zone de localisation de l'adresse et de son repérage sur une carte, conclut l'étude.
Ce système une fois appliqué pourrait permettre aux visiteurs de la ville et aux Casablancais de localiser facilement une rue, un boulevard ou une entreprise.
Une telle situation conduit à des difficultés dans la distribution du courrier et des colis. Environ, 30% du courrier n'arrivent pas à leur destination en raison des adresses erronées, de la multiplication des doublons, des voies sans noms ...
Ce désordre rend également difficile le géocodage des données localisées à l'adresse, c'est-à-dire leur présentation sur une carte, condition préalable à la réalisation des analyses spatiales.
L'étude révèle qu'il n'existe aucun texte de loi définissant les règles applicables au système d'adressage. Ce dernier a été construit empiriquement au fil des années, ce qui explique encore l'existence des appellations obsolètes rurales malgré l'urbanisation de la ville. Concernant la formulation de l'adresse, l'étude souligne qu'il n'y a aucune norme nationale définissant le formalisme des adresses postales, ainsi qu'une confusion totale sur la toponymie des voies entre avenue et boulevard, entre allée, rue, impasse …
Face à ce désordre, l'étude préconise une série de mesures, notamment, la mise en place d'une procédure administrative de dénomination des voies, la révision des noms de quartiers et de lieux-dits et la création au niveau de la ville d'une cellule de supervision qui doit travailler avec les arrondissements et les divisions.
Elle prône également l'équipement des arrondissements en moyens de collecte des données (GPS), l'acquisition des images satellites à haute précision, deux fois par an, afin de mettre à jour la carte et la compléter par des enquêtes de terrains par arrondissement, la création d'une carte avec une base de données des voies et des bâtiments remarquables, la délimitation des arrondissements….
L'étude prévoit la numérotation des 16 arrondissements en commençant par le chiffre 1 de l'arrondissement Sidi-Belyout parce que c'est le centre d'où a commencé l'orientation de la ville. En parallèle, l'étude propose un adressage en 5 caractères : numéro, type de voie, non de voie, lieu-dit et code communale.
Ce dernier peut être l'interface et le référentiel commun entre tous les acteurs de la ville. Il permet d'accéder de manière précise à la zone de localisation de l'adresse et de son repérage sur une carte, conclut l'étude.
Ce système une fois appliqué pourrait permettre aux visiteurs de la ville et aux Casablancais de localiser facilement une rue, un boulevard ou une entreprise.
