Le Festival international d'art vidéo de Casablanca renouvelle l'expérience cette année encore en tenant sa 14e édition du 19 au 24 mars. Organisé dans le cadre des activités culturelles de la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M'sik, le festival se tiendra autour du thème «Le corps dans la création contemporaine». Une notion qui sera largement traitée et de plusieurs façons à travers les multiples projections programmées, les installations sonores et multimédias, les performances, les spectacles, les ateliers de formation en plus des conférences et des rencontres artistiques. Après quatorze ans d'existence, le festival casablancais attire toujours des artistes venant des quatre coins du monde.
L'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, la France, l'Italie, les Pays-Bas, l'Autriche, la Russie, l'Egypte, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et le Liban seront tous de la partie durant les six jours de l'événement. Le Maroc est bien représenté par des vidéastes qui se sont confirmés sur les scènes nationale et internationale. Entre projections professionnelles, ateliers, spectacles, performances et productions amateurs, le programme semble riche et varié.
Ainsi, on verra «Tu n'étais pas là sur le MSN» d'Abdelghani Bibt, habitué du festival aux côtés d'«Un poème vidéo» réalisé par l'un des vidéastes talentueux en France, Marc Mercier, en hommage posthume au poète électronique italien Gianni Toti. La Belgique est également représentée par un documentaire expérimental intitulé «Le mangeur de pommes». La programmation prendra des allures internationales à travers des films venant des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et d'Espagne.
Les pays arabes sont dûment représentés par la Jordanie, qui marque une double participation avec Omar Saleh, Rifqi Assaf et Hazim Bitar et leur fiction «The Last Patch» et Ammar Quttaineh et son «Overdose».
Côté ateliers, l'américain Atesh Sonneborn propose un aperçu sur l'histoire des enregistrements folkloriques américains pendant et après la 2e guerre mondiale. Il revisite le passé pour ressortir les différentes influences qui ont façonné un riche patrimoine new-yorkais, ainsi que la renaissance des méthodes folkloriques. Quant au Marocain Rochdy Hassan, il anime un atelier d'initiation et d'utilisation des effets spéciaux dans une vidéo.
Le logiciel professionnel «After effects» sera son moyen et les professionnels, vidéastes et étudiants, sa cible. Le poète espagnol Dionisio Cañas propose un atelier original, qui présente l'histoire de la vidéo poésie. Depuis ses origines dans le cinéma d'avant-garde des trois premières décades du vingtième siècle, jusqu'à aujourd'hui, en passant par sa création durant les années soixante à New York, l'artiste ne rate aucune période qui a marqué cet art.
Il nous donne également des exemples des différents modèles de vidéo poèmes susceptibles d'être réalisés. Au terme de cet atelier, les participants auront à réaliser une courte vidéo poème en rapport avec leur environnement. «One minute movie», est un autre atelier animé par des artistes venant cette fois-ci des Pays-Bas.
Alite Thijsen et Jose Le Garçon proposent une rencontre créative, qui a pour objectif de composer des vidéos d'une minute chacune. Une occasion pour les étudiants de réfléchir et d'exprimer leurs idées dans un temps limité. La Fondation de One Minute Movie se chargera de la distribution de ces productions.
Les performances, un autre volet important de la programmation de cette année, verra la participation de l'Ecole des Beaux-arts de Brera à Milan. «Memory Loss» est un spectacle qui associe électronique et visuel en direct durant 20 minutes. La langue et le dispositif cinématographique narratif sont agrémentés par un espace sonore enrichi. La composition mélodique se base sur le son et le bruitage. «96 détails» signée par la Compagnie Magali et Didier Mulleras est une création artistique qui marie graphisme et chorégraphie.
Elle propose sur le web des œuvres interactives. Les américains Nicolle Jensen et Ricky Chavez nous viennent avec une exécution interactive en temps réel. Voix et son des tambours manipuleront les images figurées pour créer une communication directe.
Les Espagnols offrent une pièce électronique interactive qui met en scène une danseuse, un performer et un musicien qui improviseront en direct un univers sonore et visuel très évocateur. Plein de moments forts et de nouveautés à découvrir durant les six jours du festival.
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Depuis son démarrage, ce programme a permis à plusieurs jeunes étudiants et artistes de s'initier à l'art électronique, de s'exprimer à travers l'image et le son et de s'épanouir artistiquement.
C'est un espace de rencontre et d'échange interuniversitaire qui a ouvert la voie créative à des jeunes, Marocains et étrangers. Cette année, ils sont plusieurs à présenter leurs productions. Ils viennent de France, de Russie, d'Italie, de Roumanie, des Etats-Unis, des Pays-Bas, du Liban, de la Syrie et bien sûr, du Maroc.
L'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, la France, l'Italie, les Pays-Bas, l'Autriche, la Russie, l'Egypte, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et le Liban seront tous de la partie durant les six jours de l'événement. Le Maroc est bien représenté par des vidéastes qui se sont confirmés sur les scènes nationale et internationale. Entre projections professionnelles, ateliers, spectacles, performances et productions amateurs, le programme semble riche et varié.
Ainsi, on verra «Tu n'étais pas là sur le MSN» d'Abdelghani Bibt, habitué du festival aux côtés d'«Un poème vidéo» réalisé par l'un des vidéastes talentueux en France, Marc Mercier, en hommage posthume au poète électronique italien Gianni Toti. La Belgique est également représentée par un documentaire expérimental intitulé «Le mangeur de pommes». La programmation prendra des allures internationales à travers des films venant des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et d'Espagne.
Les pays arabes sont dûment représentés par la Jordanie, qui marque une double participation avec Omar Saleh, Rifqi Assaf et Hazim Bitar et leur fiction «The Last Patch» et Ammar Quttaineh et son «Overdose».
Côté ateliers, l'américain Atesh Sonneborn propose un aperçu sur l'histoire des enregistrements folkloriques américains pendant et après la 2e guerre mondiale. Il revisite le passé pour ressortir les différentes influences qui ont façonné un riche patrimoine new-yorkais, ainsi que la renaissance des méthodes folkloriques. Quant au Marocain Rochdy Hassan, il anime un atelier d'initiation et d'utilisation des effets spéciaux dans une vidéo.
Le logiciel professionnel «After effects» sera son moyen et les professionnels, vidéastes et étudiants, sa cible. Le poète espagnol Dionisio Cañas propose un atelier original, qui présente l'histoire de la vidéo poésie. Depuis ses origines dans le cinéma d'avant-garde des trois premières décades du vingtième siècle, jusqu'à aujourd'hui, en passant par sa création durant les années soixante à New York, l'artiste ne rate aucune période qui a marqué cet art.
Il nous donne également des exemples des différents modèles de vidéo poèmes susceptibles d'être réalisés. Au terme de cet atelier, les participants auront à réaliser une courte vidéo poème en rapport avec leur environnement. «One minute movie», est un autre atelier animé par des artistes venant cette fois-ci des Pays-Bas.
Alite Thijsen et Jose Le Garçon proposent une rencontre créative, qui a pour objectif de composer des vidéos d'une minute chacune. Une occasion pour les étudiants de réfléchir et d'exprimer leurs idées dans un temps limité. La Fondation de One Minute Movie se chargera de la distribution de ces productions.
Les performances, un autre volet important de la programmation de cette année, verra la participation de l'Ecole des Beaux-arts de Brera à Milan. «Memory Loss» est un spectacle qui associe électronique et visuel en direct durant 20 minutes. La langue et le dispositif cinématographique narratif sont agrémentés par un espace sonore enrichi. La composition mélodique se base sur le son et le bruitage. «96 détails» signée par la Compagnie Magali et Didier Mulleras est une création artistique qui marie graphisme et chorégraphie.
Elle propose sur le web des œuvres interactives. Les américains Nicolle Jensen et Ricky Chavez nous viennent avec une exécution interactive en temps réel. Voix et son des tambours manipuleront les images figurées pour créer une communication directe.
Les Espagnols offrent une pièce électronique interactive qui met en scène une danseuse, un performer et un musicien qui improviseront en direct un univers sonore et visuel très évocateur. Plein de moments forts et de nouveautés à découvrir durant les six jours du festival.
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Espace d'échange
Univ'art est un jeune programme né de la volonté du festival d'art vidéo de s'inscrire dans la continuité.Depuis son démarrage, ce programme a permis à plusieurs jeunes étudiants et artistes de s'initier à l'art électronique, de s'exprimer à travers l'image et le son et de s'épanouir artistiquement.
C'est un espace de rencontre et d'échange interuniversitaire qui a ouvert la voie créative à des jeunes, Marocains et étrangers. Cette année, ils sont plusieurs à présenter leurs productions. Ils viennent de France, de Russie, d'Italie, de Roumanie, des Etats-Unis, des Pays-Bas, du Liban, de la Syrie et bien sûr, du Maroc.
