Une nouvelle réflexion, une nouvelle expérience que Miloudi Nouiga nous dévoile dans son exposition intitulée «Palimpseste» et où nous découvrons une autre recherche sur laquelle s'est penché l'artiste-peintre-photographe pour déceler une écriture enfouie dans le temps.
Certes, plusieurs sont les expériences et les recherches de Miloudi Nouiga que nous découvrons à chacune de ses prestations, car à chaque fois l'artiste nous surprend avec une nouvelle technique ou un nouveau thème ou bien un autre style.
«Je n'aime pas la monotonie. Donc, je ne peux pas faire toujours la même chose. Je préfère changer et toucher à tout. Et à chaque fois que j'entame un style quelconque, cela veut dire pour moi une nouvelle expérience et une nouvelle recherche dans le sujet et la matière. Quand je vais vers une autre technique, j'essaie d'approfondir mes connaissances le plus possible pour mieux la maîtriser.
Par exemple, la technique du pastel que j'ai commencé à manier à l'âge de 17ans, à chaque fois que je la touche je découvre d'autres secrets qui m'ont permis de conclure que cette technique peut s'harmoniser avec le thème que j'ai entrepris de réaliser, puisque le pastel lui-même est de la terre, de la poudre qui donne une magie assez rare pour mettre en relief la gestualité de l'ancienne graphie». C'est ainsi que Nouiga nous explique ses fréquents changements dans les démarches plastiques.
Cette fois-ci, il a opté pour la lettre, en utilisant une démarche très particulière, celle d'effacer l'empreinte d'un alphabet originel, puis le transformant en créant un autre univers de couleurs et de gestuelle très étudiée, tel un manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Pour nouiga, le texte est remplacé par un ensemble de couleurs et de formes.
«Une architecture complexe de signes anciens fonde et structure l'inspiration initiale du peintre. La première surface est travaillée, lustrée pour laisser jaillir les éléments essentiels de l'ancienne graphie», nous dira Dominique Nouiga (écrivain) dans sa critique de l'oeuvre de son époux. Mais, le travail du peintre ne s'arrête pas là, puisqu'il procède, également, à la technique du collage pour inscrire cette action de délabrement dans une autre dimension temporelle.
Son utilisation de matériaux naturels, à base de terre et de pigments, lui permet de mettre en relief la texture d'une matière chaude traversée par l'élan spontané de faisceaux lumineux où la transparence de la peinture et la densité veloutée du pastel sombrent dans une harmonie incroyable de signes qui se superposent dans une amplitude de surface. Ainsi, on voit se précipiter signes et couleurs dans l'essence de l'infini et de l'inachevé que Miloudi Nouiga a libéré de la mémoire de son écrin traditionnel.
D'après ses observations quotidiennes, Dominique voit son mari projeter ses sentiments dans la superposition d'alphabets provisoires, dont la dynamique du cheminement pictural en suggère la lecture, mais défie la tentative d'un seul décryptage.
Avec des touches de couleurs estompées qui laissent émerger un jeu subtil de clair-obscur, l'imagination du peintre est transportée par le champ magnétique de cette métamorphose où l'acrylique redonne soudain l'éclat surprenant d'une couleur de premier plan.
Certes, plusieurs sont les expériences et les recherches de Miloudi Nouiga que nous découvrons à chacune de ses prestations, car à chaque fois l'artiste nous surprend avec une nouvelle technique ou un nouveau thème ou bien un autre style.
«Je n'aime pas la monotonie. Donc, je ne peux pas faire toujours la même chose. Je préfère changer et toucher à tout. Et à chaque fois que j'entame un style quelconque, cela veut dire pour moi une nouvelle expérience et une nouvelle recherche dans le sujet et la matière. Quand je vais vers une autre technique, j'essaie d'approfondir mes connaissances le plus possible pour mieux la maîtriser.
Par exemple, la technique du pastel que j'ai commencé à manier à l'âge de 17ans, à chaque fois que je la touche je découvre d'autres secrets qui m'ont permis de conclure que cette technique peut s'harmoniser avec le thème que j'ai entrepris de réaliser, puisque le pastel lui-même est de la terre, de la poudre qui donne une magie assez rare pour mettre en relief la gestualité de l'ancienne graphie». C'est ainsi que Nouiga nous explique ses fréquents changements dans les démarches plastiques.
Cette fois-ci, il a opté pour la lettre, en utilisant une démarche très particulière, celle d'effacer l'empreinte d'un alphabet originel, puis le transformant en créant un autre univers de couleurs et de gestuelle très étudiée, tel un manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Pour nouiga, le texte est remplacé par un ensemble de couleurs et de formes.
«Une architecture complexe de signes anciens fonde et structure l'inspiration initiale du peintre. La première surface est travaillée, lustrée pour laisser jaillir les éléments essentiels de l'ancienne graphie», nous dira Dominique Nouiga (écrivain) dans sa critique de l'oeuvre de son époux. Mais, le travail du peintre ne s'arrête pas là, puisqu'il procède, également, à la technique du collage pour inscrire cette action de délabrement dans une autre dimension temporelle.
Son utilisation de matériaux naturels, à base de terre et de pigments, lui permet de mettre en relief la texture d'une matière chaude traversée par l'élan spontané de faisceaux lumineux où la transparence de la peinture et la densité veloutée du pastel sombrent dans une harmonie incroyable de signes qui se superposent dans une amplitude de surface. Ainsi, on voit se précipiter signes et couleurs dans l'essence de l'infini et de l'inachevé que Miloudi Nouiga a libéré de la mémoire de son écrin traditionnel.
D'après ses observations quotidiennes, Dominique voit son mari projeter ses sentiments dans la superposition d'alphabets provisoires, dont la dynamique du cheminement pictural en suggère la lecture, mais défie la tentative d'un seul décryptage.
Avec des touches de couleurs estompées qui laissent émerger un jeu subtil de clair-obscur, l'imagination du peintre est transportée par le champ magnétique de cette métamorphose où l'acrylique redonne soudain l'éclat surprenant d'une couleur de premier plan.
