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Ce jeudi à 16h, le travail vient de commencer pour Rachid. Après l'achat des produits nécessaires (viande, fromage, olives…), il lui reste de présenter ses sandwichs aux clients. «Quand j'ai pris la décision de pratiquer ce boulot, c'était juste pour me faire un peu d'argent, car j'ai chômé plus d'une année. Mais après quelques mois, j'ai remarqué que les gens achètent de plus en plus mes sandwichs. Et c'est pour cette raison que j'ai continué à exercer ce travail», explique-t-il.
Des vendeurs comme Rachid, ils sont une dizaine dans ce quartier. Tous vendent des sandwichs à des prix très abordables. Ces dernières années, un genre bien particulier de sandwichs a pris une grande popularité partout dans plusieurs villes marocaines. Il s'agit du panini qui a eu un grand succès. Désormais, tous les snacks et restaurants le proposent dans les menus. «Presque tous les jours, j'achète un panini ou deux. C'est très délicieux et ce n'est pas cher», affirme Hicham, un habitué du fast-food. Certains vendeurs ont même ouvert des snacks consacrés uniquement aux panini. Leur nombre n'en finit pas de croître ailleurs.
Par définition et tel qu'il est vendu partout dans le monde, le panini est une pâte à pain semi-cuite, de forme allongée et remplie d'aliments variables en nature et en composition. L'ensemble, mis à griller quelques minutes, est ressorti pour être cuit, aplati et strié. Les panini très répondus au Maroc ont certaines particularités par rapport à la recette connue du panini.
Souvent, c'est le pain arabe qui est utilisé par la majorité des vendeurs. Plusieurs produits alimentaires agrémentent à la fois les sandwichs comme la charcuterie, les saucissons.
Le panini est devenu un sandwich à grand succès. Il constitue, en effet, une source considérable de gain pour les vendeurs qui étaient pour la plupart au chômage. «Chaque jour, je vends 100 à 150 sandwichs. Alhamdollilah, j'arrive désormais à m'en sortir. Les prix oscillent entre 5 et 12DH.
Ce sont des prix abordables pour notre clientèle dans ce quartier populaire. Les sandwichs qui se vendent sont surtout les panini. Beaucoup de gens que je connais ne vendent que ce genre de sandwichs, tellement c'est populaire. Pour sept dirhams, une personne peut avoir un panini et une bouteille de boisson gazeuse. Je pense que le prix est un élément important.
Certes, une différence existe entre les panini vendus dans les autres snacks et ceux proposés par des vendeurs comme moi, mais les consommateurs aiment ceux-ci», témoigne Mohamed.
Longtemps dominant dans les snacks et restaurants, le fast-food à l'américaine commence à perdre du terrain au profit des spécialités italiennes (pizza, panini) et orientales, notamment libanaise et syrienne.
C'est dans les grandes villes marocaines, comme Rabat et Casablanca, que la tendance pour le fast-food est beaucoup plus palpable. «Dans les années 80, toute personne désirant investir dans le domaine de la restauration optait pour le fast-food à la façon américaine. Aujourd'hui, les choses ont changé. La cuisine orientale est parvenue à occuper une place même en Occident.
Le «kabab», le «méchoui» ont même effectué leur entrée dans les dictionnaires de plusieurs langues ! De ce fait, les snacks se spécialisent dans cette cuisine orientale.
Les panini sont devenus, également, dans une période très courte, des sandwichs à grand succès», affirme ce gérant d'un restaurant de fast-food.
En effet, le succès de la restauration rapide trouve son explication dans les changements que connaît la société marocaine.
Les gens n'ont plus le temps de préparer des repas à la maison en raison de leurs engagements professionnels. Il en résulte une demande de plus en plus croissante pour les fast-foods. Cela explique l'apparition de beaucoup de vendeurs de panini, surtout dans les quartiers populaires, les zones industrielles et à proximité des lycées et des facultés.
L'été constitue également une période faste pour la restauration rapide. Les gens ont tendance à manger plus à l'extérieur en raison des sorties, des pique-niques et des voyages. Bien évidemment, les habitudes de consommation connaissent un changement d'une ville à l'autre. Les habitants de certaines régions du Royaume se montrent beaucoup plus méfiants face à la nourriture et les repas dans les restaurants et les snacks comme c'est le cas dans la capitale Rabat où les gens préfèrent manger des repas préparés à la maison. D'autres villes marocaines se distinguent par du fast-food bien particulier, notamment celles du nord où les sandwichs appelés "bocadillos" sont très prisés.
Face à la dominance des sandwichs et des recettes étrangères, notamment italiennes et américaines, «le fast-food à la marocaine» garde toujours des adeptes parmi les consommateurs marocains. Des vendeurs ambulants proposent des casse-croûtes avec des ingrédients typiquement marocains.
Les sandwichs aux haricots, ceux avec des sardines ou encore les sandwichs avec des tortillas sont les plus populaires. Ils sont vendus à partir de 3 DH et sont souvent servis avec un verre de thé.
Les abats et les pâtes des animaux de boucherie tiennent toujours le haut du pavé dans certaines villes. Même des touristes les consomment, notamment à la place Jamaâ El Fna à Marrakech.
La durée plus ou moins rapide de la préparation de ces repas ainsi que leurs bons prix en font de sérieux concurrents aux sandwichs du fast-food des chaînes de snacking.
Qui sait, un jour peut-être les grandes enseignes de la restauration rapide vont proposer des sandwichs d'abats faits
à la manière des «Bahjas» à Marrakech !
* Journaliste stagiaire
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Le comte Sandwich était joueur passionné de poker. Les parties auxquelles il prenait part duraient souvent de longues heures.
Un jour, le comte, qui n'arrivait pas à s'arracher d'une partie de son jeu préféré, demanda à un cuisinier de lui servir deux tranches de pain avec des morceaux de viande froide et du fromage à l'intérieur.
Ce dernier s'exécuta très vite. L'amiral n'a ainsi pas eu à se salir les doigts et a pu rester entièrement concentré sur sa partie de cartes.
Sans le savoir, Sir John donnait naissance à un nouveau concept de repas.
C'est de cette anecdote que le sandwich a effectué son entrée dans la cuisine pour devenir après le concept le plus populaire et le plus consommé partout dans monde.
Il se décline aujourd'hui en des centaines de recettes à base de rillettes, jambons, saucissons, pâtés…
Actuellement, le sandwich constitue la base même de l'industrie du fast-food à l'échelle internationale.
Des vendeurs comme Rachid, ils sont une dizaine dans ce quartier. Tous vendent des sandwichs à des prix très abordables. Ces dernières années, un genre bien particulier de sandwichs a pris une grande popularité partout dans plusieurs villes marocaines. Il s'agit du panini qui a eu un grand succès. Désormais, tous les snacks et restaurants le proposent dans les menus. «Presque tous les jours, j'achète un panini ou deux. C'est très délicieux et ce n'est pas cher», affirme Hicham, un habitué du fast-food. Certains vendeurs ont même ouvert des snacks consacrés uniquement aux panini. Leur nombre n'en finit pas de croître ailleurs.
Par définition et tel qu'il est vendu partout dans le monde, le panini est une pâte à pain semi-cuite, de forme allongée et remplie d'aliments variables en nature et en composition. L'ensemble, mis à griller quelques minutes, est ressorti pour être cuit, aplati et strié. Les panini très répondus au Maroc ont certaines particularités par rapport à la recette connue du panini.
Souvent, c'est le pain arabe qui est utilisé par la majorité des vendeurs. Plusieurs produits alimentaires agrémentent à la fois les sandwichs comme la charcuterie, les saucissons.
Le panini est devenu un sandwich à grand succès. Il constitue, en effet, une source considérable de gain pour les vendeurs qui étaient pour la plupart au chômage. «Chaque jour, je vends 100 à 150 sandwichs. Alhamdollilah, j'arrive désormais à m'en sortir. Les prix oscillent entre 5 et 12DH.
Ce sont des prix abordables pour notre clientèle dans ce quartier populaire. Les sandwichs qui se vendent sont surtout les panini. Beaucoup de gens que je connais ne vendent que ce genre de sandwichs, tellement c'est populaire. Pour sept dirhams, une personne peut avoir un panini et une bouteille de boisson gazeuse. Je pense que le prix est un élément important.
Certes, une différence existe entre les panini vendus dans les autres snacks et ceux proposés par des vendeurs comme moi, mais les consommateurs aiment ceux-ci», témoigne Mohamed.
Longtemps dominant dans les snacks et restaurants, le fast-food à l'américaine commence à perdre du terrain au profit des spécialités italiennes (pizza, panini) et orientales, notamment libanaise et syrienne.
C'est dans les grandes villes marocaines, comme Rabat et Casablanca, que la tendance pour le fast-food est beaucoup plus palpable. «Dans les années 80, toute personne désirant investir dans le domaine de la restauration optait pour le fast-food à la façon américaine. Aujourd'hui, les choses ont changé. La cuisine orientale est parvenue à occuper une place même en Occident.
Le «kabab», le «méchoui» ont même effectué leur entrée dans les dictionnaires de plusieurs langues ! De ce fait, les snacks se spécialisent dans cette cuisine orientale.
Les panini sont devenus, également, dans une période très courte, des sandwichs à grand succès», affirme ce gérant d'un restaurant de fast-food.
En effet, le succès de la restauration rapide trouve son explication dans les changements que connaît la société marocaine.
Les gens n'ont plus le temps de préparer des repas à la maison en raison de leurs engagements professionnels. Il en résulte une demande de plus en plus croissante pour les fast-foods. Cela explique l'apparition de beaucoup de vendeurs de panini, surtout dans les quartiers populaires, les zones industrielles et à proximité des lycées et des facultés.
L'été constitue également une période faste pour la restauration rapide. Les gens ont tendance à manger plus à l'extérieur en raison des sorties, des pique-niques et des voyages. Bien évidemment, les habitudes de consommation connaissent un changement d'une ville à l'autre. Les habitants de certaines régions du Royaume se montrent beaucoup plus méfiants face à la nourriture et les repas dans les restaurants et les snacks comme c'est le cas dans la capitale Rabat où les gens préfèrent manger des repas préparés à la maison. D'autres villes marocaines se distinguent par du fast-food bien particulier, notamment celles du nord où les sandwichs appelés "bocadillos" sont très prisés.
Face à la dominance des sandwichs et des recettes étrangères, notamment italiennes et américaines, «le fast-food à la marocaine» garde toujours des adeptes parmi les consommateurs marocains. Des vendeurs ambulants proposent des casse-croûtes avec des ingrédients typiquement marocains.
Les sandwichs aux haricots, ceux avec des sardines ou encore les sandwichs avec des tortillas sont les plus populaires. Ils sont vendus à partir de 3 DH et sont souvent servis avec un verre de thé.
Les abats et les pâtes des animaux de boucherie tiennent toujours le haut du pavé dans certaines villes. Même des touristes les consomment, notamment à la place Jamaâ El Fna à Marrakech.
La durée plus ou moins rapide de la préparation de ces repas ainsi que leurs bons prix en font de sérieux concurrents aux sandwichs du fast-food des chaînes de snacking.
Qui sait, un jour peut-être les grandes enseignes de la restauration rapide vont proposer des sandwichs d'abats faits
à la manière des «Bahjas» à Marrakech !
* Journaliste stagiaire
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Le comte Sandwich…
L'invention du sandwich revêt plutôt un caractère anecdotique. C'est en 1762 que John Montagu, 4e comte Sandwich, alors homme fort de la Marine royale britannique, car il était amiral de la flotte anglaise, devient le premier consommateur d'un sandwich dans l'histoire.Le comte Sandwich était joueur passionné de poker. Les parties auxquelles il prenait part duraient souvent de longues heures.
Un jour, le comte, qui n'arrivait pas à s'arracher d'une partie de son jeu préféré, demanda à un cuisinier de lui servir deux tranches de pain avec des morceaux de viande froide et du fromage à l'intérieur.
Ce dernier s'exécuta très vite. L'amiral n'a ainsi pas eu à se salir les doigts et a pu rester entièrement concentré sur sa partie de cartes.
Sans le savoir, Sir John donnait naissance à un nouveau concept de repas.
C'est de cette anecdote que le sandwich a effectué son entrée dans la cuisine pour devenir après le concept le plus populaire et le plus consommé partout dans monde.
Il se décline aujourd'hui en des centaines de recettes à base de rillettes, jambons, saucissons, pâtés…
Actuellement, le sandwich constitue la base même de l'industrie du fast-food à l'échelle internationale.
