De nombreux espaces de la ville ont ainsi été, jeudi, le théâtre de concerts musicaux, de danses trépidantes attirant une jeunesse joyeuse et participative au renouveau des musiques traditionnelles et à l'explosion des musiques du monde et au développement du rap et du hip-hop.
Ces différentes prestations musicales produites à l'initiative des collectivités locales, de la wilaya de la région Fès-Boulemane et du Conseil régional du tourisme pour célébrer la fête de la musique, lancée pour la première fois en France le 21 juin 1982, ont constitué une réelle mobilisation artistique pour faire descendre dans la rue en cette première nuit d'été les familles fassies en quête de divertissements, des jeunes lycéens et étudiants des quartiers périphériques de Fès et les touristes étrangers, visiteurs de la capitale spirituelle du Royaume.
Sur le parking de la grande surface "Métro", situé dans le nouveau pôle urbain de Bensouda, une scène artistique a été montée pour recevoir l'orchestre marocain Laâbi, qui a donné des extraits de chants à succès marocains.
La foule plus ou moins dense dans ce quartier défavorisé, et où l'animation artistique est rarement au rendez-vous, fut surprise dans un premier temps avant d'entrer de plain-pied dans la fête de la musique.
L'orchestre Laâbi a animé avec succès cette soirée, grâce au talent de ses quatorze musiciens qui ont été relayés, quelques instants plus tard, par la troupe d' Aïssawa et le groupe Chabka de hip-hop.
La place Boujloud en Médina a été également de la partie. L'esplanade sur laquelle de grands artistes se sont produits, depuis des années dans le cadre du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, a été investie par une grande foule des quartiers de Fès-Jdid et Fès El Bali venue apprécier l'orchestre de Lahcen Laâroussi qui est parvenu à tétaniser les spectateurs.
Ces instants de bonheur ont atteint leur point culminant lorsque quatre jeunes et sympathiques artistes de hip-hop, composant l'ensemble Chouf Tchouf créé en 2002, sont montés sur scène. Ces artistes, d'une vingtaine d'années, tanguant entre le hip-hop, et leurs études ou leurs commerces, faisant de cette musique un art très prisé à Fès.
Talentueux, ils ont galvanisé leur public. Chouf Tchouf, ensemble qui s'est déjà produit dans de nombreux festivals de jeunes à travers le Maroc, a préféré fêter la musique en consacrant cette soirée mémorable aux jeunes habitants de Fès. Les danses et chants du Moyen Atlas ont été bien évidemment au menu de cette programmation qui traduit la volonté des autorités locales et de la société civile de prendre comme prétexte "la fête de la musique" pour faire participer la population locale à l'animation culturelle et artistique de leur ville.
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La place Sofia en plein boulevard Hassan II, carrefour inévitable des habitants, a été transformée pour cette occasion en chapiteau artistique pour abriter les chaudes voix entraînantes de "Ouled Bouazzaoui", les transes des Aïssawas et les danses d' Ahl Lamkane, un autre groupe de hip-hop.
Les touristes étrangers dans leur déambulation et leur quête de découverte d'une ville ancestrale, patrimoine mondial de l'humanité se sont mêlés aux spectateurs de la cité, appréciant le temps d'une nuit d'été, le patrimoine musical
marocain.
Ces manifestations musicales se poursuivront jusqu'à la fin du mois de juin mais dans d'autres lieux tout aussi prestigieux. Les instituts français et espagnols (Cervantès) prendront le relais les 24 et 28 courant. Le premier programme, au collège Jean de la Fontaine, le groupe marocain H-Kayne et le second invitera au Palais Jamaï le chanteur Pepe Campillos et le guitariste Gabriel Cabrera qui se produiront dans un concert flamenco dans les allées des jardins andalous du monument.
Ces différentes prestations musicales produites à l'initiative des collectivités locales, de la wilaya de la région Fès-Boulemane et du Conseil régional du tourisme pour célébrer la fête de la musique, lancée pour la première fois en France le 21 juin 1982, ont constitué une réelle mobilisation artistique pour faire descendre dans la rue en cette première nuit d'été les familles fassies en quête de divertissements, des jeunes lycéens et étudiants des quartiers périphériques de Fès et les touristes étrangers, visiteurs de la capitale spirituelle du Royaume.
Sur le parking de la grande surface "Métro", situé dans le nouveau pôle urbain de Bensouda, une scène artistique a été montée pour recevoir l'orchestre marocain Laâbi, qui a donné des extraits de chants à succès marocains.
La foule plus ou moins dense dans ce quartier défavorisé, et où l'animation artistique est rarement au rendez-vous, fut surprise dans un premier temps avant d'entrer de plain-pied dans la fête de la musique.
L'orchestre Laâbi a animé avec succès cette soirée, grâce au talent de ses quatorze musiciens qui ont été relayés, quelques instants plus tard, par la troupe d' Aïssawa et le groupe Chabka de hip-hop.
La place Boujloud en Médina a été également de la partie. L'esplanade sur laquelle de grands artistes se sont produits, depuis des années dans le cadre du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, a été investie par une grande foule des quartiers de Fès-Jdid et Fès El Bali venue apprécier l'orchestre de Lahcen Laâroussi qui est parvenu à tétaniser les spectateurs.
Ces instants de bonheur ont atteint leur point culminant lorsque quatre jeunes et sympathiques artistes de hip-hop, composant l'ensemble Chouf Tchouf créé en 2002, sont montés sur scène. Ces artistes, d'une vingtaine d'années, tanguant entre le hip-hop, et leurs études ou leurs commerces, faisant de cette musique un art très prisé à Fès.
Talentueux, ils ont galvanisé leur public. Chouf Tchouf, ensemble qui s'est déjà produit dans de nombreux festivals de jeunes à travers le Maroc, a préféré fêter la musique en consacrant cette soirée mémorable aux jeunes habitants de Fès. Les danses et chants du Moyen Atlas ont été bien évidemment au menu de cette programmation qui traduit la volonté des autorités locales et de la société civile de prendre comme prétexte "la fête de la musique" pour faire participer la population locale à l'animation culturelle et artistique de leur ville.
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Infrastructure hôtelière
Le centre de la ville nouvelle, où siège presque la totalité des administrations et établissements publics, ainsi que les infrastructures hôtelières étaient aussi de la partie.La place Sofia en plein boulevard Hassan II, carrefour inévitable des habitants, a été transformée pour cette occasion en chapiteau artistique pour abriter les chaudes voix entraînantes de "Ouled Bouazzaoui", les transes des Aïssawas et les danses d' Ahl Lamkane, un autre groupe de hip-hop.
Les touristes étrangers dans leur déambulation et leur quête de découverte d'une ville ancestrale, patrimoine mondial de l'humanité se sont mêlés aux spectateurs de la cité, appréciant le temps d'une nuit d'été, le patrimoine musical
marocain.
Ces manifestations musicales se poursuivront jusqu'à la fin du mois de juin mais dans d'autres lieux tout aussi prestigieux. Les instituts français et espagnols (Cervantès) prendront le relais les 24 et 28 courant. Le premier programme, au collège Jean de la Fontaine, le groupe marocain H-Kayne et le second invitera au Palais Jamaï le chanteur Pepe Campillos et le guitariste Gabriel Cabrera qui se produiront dans un concert flamenco dans les allées des jardins andalous du monument.
