Fès s'est donné rendez-vous pour un festival pas comme les autres. Celui de la dégustation ou, si l'on préfère, de la gastronomie. Des cordons bleus venus d'un peu partout, sont là à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 30 avril pour vanter leur savoir-faire respectif en matière de raffinement culinaire.
Il y a des Marocains et des Marocaines bien sûr, tels l'incontournable Choumicha qui dirige actuellement une revue de cuisine justement, Omar Labbar, un pur fassi de souche, restaurateur et hôtelier, mais aussi des intellectuels de la gastronomie -eh oui, ça existe, il paraît qu'on ne mange pas uniquement avec la bouche, mais avec la tête aussi-, Zoubida Cherrouf, une spécialiste de l'arganier et, bien sûr, Fatema Hal, la directrice du Festival mais aussi auteur de plusieurs beaux livres de cuisine dont « Le Grand livre de la cuisine marocaine», «Le livre du couscous» entre autres. Fatema Hal croit fort que la cuisine est un levier pour «construire des ponts, non seulement avec les autres pays de la mMéditerranée, mais bien au-delà».
Abderrahim Bargach sera également dans l'équipe marocaine pour parler de la cuisine fassie, et Danielle Mamane, une juive fassie vieille souche, pour parler de la cuisine juive justement dont elle en connaît les arcanes.
En plus de nos proches amis français, grecs et espagnols, on a fait place aux Japonais, aux Russes et aux Mauriciens. Ce n'est pas le monde entier qui débarque à Fès, pas encore, mais ça viendra peut-être au fil des éditions.
Nous en sommes à la troisième cette année et les heureux convives, que l'on se rassure, ne seront pas uniquement abreuvés de conférences sur la cuisine, mais auront droit à des ripailles dont ils se souviendront le restant de leur vie.
On passe de la cuisine marocaine dont des chefs feront la démonstration, à la française avec pas moins de cinq chefs dont Pascal Barbot, Jacques Pourcel et Meryem Charkaoui, Hervé This et Patrick Martin.
Si la cuisine espagnole ne sera pas au menu des dégustations, on se rattrapera sur la grecque et la mauricienne, tandis que les Japonais serviront du thé et de la pâtisserie. Du thé, il y en aura à profusion, et comment ! Nous sommes au pays du thé pardi !
On va également potasser au cours de ce festival. Un cours de cuisine marocaine est prévu, on parlera de l'histoire de la porcelaine, l'histoire du vin, de l'art de vivre à Fès, de la cuisine Design (qu'est-ce qu'on entend par les temps qui courent !).
Heureusement qu'il y a de quoi manger pour digérer tout ça. «Tu crois qu'ils cherchent le plaisir. Ils cherchent l'unité» disait Platon. L'art culinaire n'est-il pas le meilleur espace où l'on peut à la fois trouver du plaisir et de l'unité ?
Il y a des Marocains et des Marocaines bien sûr, tels l'incontournable Choumicha qui dirige actuellement une revue de cuisine justement, Omar Labbar, un pur fassi de souche, restaurateur et hôtelier, mais aussi des intellectuels de la gastronomie -eh oui, ça existe, il paraît qu'on ne mange pas uniquement avec la bouche, mais avec la tête aussi-, Zoubida Cherrouf, une spécialiste de l'arganier et, bien sûr, Fatema Hal, la directrice du Festival mais aussi auteur de plusieurs beaux livres de cuisine dont « Le Grand livre de la cuisine marocaine», «Le livre du couscous» entre autres. Fatema Hal croit fort que la cuisine est un levier pour «construire des ponts, non seulement avec les autres pays de la mMéditerranée, mais bien au-delà».
Abderrahim Bargach sera également dans l'équipe marocaine pour parler de la cuisine fassie, et Danielle Mamane, une juive fassie vieille souche, pour parler de la cuisine juive justement dont elle en connaît les arcanes.
En plus de nos proches amis français, grecs et espagnols, on a fait place aux Japonais, aux Russes et aux Mauriciens. Ce n'est pas le monde entier qui débarque à Fès, pas encore, mais ça viendra peut-être au fil des éditions.
Nous en sommes à la troisième cette année et les heureux convives, que l'on se rassure, ne seront pas uniquement abreuvés de conférences sur la cuisine, mais auront droit à des ripailles dont ils se souviendront le restant de leur vie.
On passe de la cuisine marocaine dont des chefs feront la démonstration, à la française avec pas moins de cinq chefs dont Pascal Barbot, Jacques Pourcel et Meryem Charkaoui, Hervé This et Patrick Martin.
Si la cuisine espagnole ne sera pas au menu des dégustations, on se rattrapera sur la grecque et la mauricienne, tandis que les Japonais serviront du thé et de la pâtisserie. Du thé, il y en aura à profusion, et comment ! Nous sommes au pays du thé pardi !
On va également potasser au cours de ce festival. Un cours de cuisine marocaine est prévu, on parlera de l'histoire de la porcelaine, l'histoire du vin, de l'art de vivre à Fès, de la cuisine Design (qu'est-ce qu'on entend par les temps qui courent !).
Heureusement qu'il y a de quoi manger pour digérer tout ça. «Tu crois qu'ils cherchent le plaisir. Ils cherchent l'unité» disait Platon. L'art culinaire n'est-il pas le meilleur espace où l'on peut à la fois trouver du plaisir et de l'unité ?
