Elle fut nominée en 1988 au Saturn Award de la meilleure actrice pour «Les sorcières d'Eastwick». Elle obtient, en 1995, l'oscar de la meilleure actrice en 1995 pour «La dernière marche» de Tim Robbins où elle interprétait le rôle de Sœur Helen Prejean
L'histoire d'une vie L'actrice est née Susan Abigail Tomalin, avant d'épouser, en 1967, Chris Sarandon qu'elle a rencontré à l'Université catholique américaine où elle étudiait. Leur divorce est prononcé en 1979 mais elle conserve le nom de Sarandon en tant qu'actrice.
Née à New York, Susan Sarandon fait ses débuts au cinéma en 1970 dans «Joe, c'est aussi l'Amérique» de John Avildsen. L'année suivante, elle incarne un personnage régulier dans la série télévisée «A World Apart». Elle est à nouveau sur les écrans en 1974 dans «Spéciale première» de Billy Wilder et «La kermesse des aigles» de George Roy Hill. L'année suivante, elle tourne dans le film culte «The Rocky Horror Picture Show» de Jim Sharman, comédie musicale rock dans laquelle elle révèle également son talent pour la chanson.
En 1978, elle est la mère de Brooke Shields dans le premier film américain de Louis Malle, «La petite». En tournant à nouveau avec Louis Malle, elle obtient en 1980 sa première nomination à l'oscar de la meilleure actrice, pour son rôle de croupière face à Burt Lancaster et Michel Piccoli, dans «Atlantic City». La même année, elle connaît un succès triomphal Off-Broadway dans les pièces «A Couple of White Chicks Sitting Around Talkin» et «Extremities», puis à Broadway dans «An Evening with Richard Nixon» de Gore Vidal.
En 1987, elle mène la vie dure à Jack Nicholson dans «Les sorcières d'Eastwick» de George Miller et incarne, trois ans plus tard, l'inoubliable femme affranchie et éprise de liberté du road-movie «Thelma et Louise» de Ridley Scott. Après «Duo à trois» de Ron Shelton en 1988 dans lequel elle joue aux côtés de Tim Robbins, elle est dirigée en 1992 par ce dernier dans «Bob Roberts», son premier film en tant que réalisateur.
Citons également dans la longue carrière cinématographique de Susan Sarandon les longs métrages «Une saison blanche et sèche» de Euzhan Palcy (1989), «Les quatre filles du docteur March» de Gillian Armstrong (1994), «L'heure magique» de Robert Benton (1998), «Ma meilleure ennemie» de Chris Colombus (1998), «Ma mère, moi et ma mère» de Wayne Wang (2000), «Sex fans des sixties» de Bob Dolman (2002) et plus récemment «Shall We Dance ? La nouvelle vie de Monsieur Clark» de Peter Chelsom (2004) et «Rencontres à Elizabethtown» de Cameron Crowe (2005).
Le cinéma indien
Toujours dans le cadre des hommages qui seront rendus cette année, le Festival consacrera une place importante au cinéma indien comme il le fait depuis sa 1re édition. Dans la section indienne de cette année, le Festival rendra hommage au couple mythique de Bollywood, Ajay et Kajol Devgan. Ajay Devgan a débuté à 23 ans, dans «Phool Aur Kaante». Un film a succès où il se distingue en chevauchant deux motos simultanément. Ce film lui vaut le prix du meilleur espoir au Filmfare Award. Il continuera sur sa lancée en jouant dans des films aux scénarios simplistes où il effectue lui-même la plupart des cascades et ce, jusqu'en 1996.
1997 signera le tournant de sa carrière, il joue dans Ishq», une comédie romantique où il côtoie sa future femme, Kajol. A bientôt 40 ans, Ajay Devgan a déjà tourné dans plus de 73 films et Kajol a tourné dans une trentaine de productions indiennes.
Mais c'est surtout avec «Zakhm», en 1998, qu'il retient l'attention dans un rôle extrêmement émouvant de jeune homme ayant à surmonter la mort de sa mère, tuée au cours d'une émeute. Le 24 février 1999, Ajay Devgan épouse Kajol, alors au sommet de sa popularité. Depuis leur mariage, si Kajol se fait plus rare, il n'en est pas de même pour Ajay. On retrouve l'acteur aux côtés de Aishwarya Rai et Salman Khan dans «Hum Dil De Chuke Sana» de Sanjay Leela Bhansali, un des grands succès de l'année 1999, puis dans «Thakshak» de Govind Nihalani.
En 2006, Ajay Devgan occupe le rôle principal dans «Omkara», une adaptation de Othello avec Saif Ali Khan, Vivek Oberoi et Kareena Kapoor. A l'occasion de l'hommage qui leur est rendu, le film sera présenté à Marrakech.
Le cinéma arabe
Le Festival international du film de Marrakech rendra hommage cette année à deux grandes figures du cinéma arabe Mohamed Majd et Tawfik Salah.
Casablancais d'origine, Mohamed Majd a fait du cinéma une passion et un métier qu'il a toujours exercé avec talent. Ses choix artistiques sont guidés par son cœur, preuve s'il en faut sa filmographie.
Il a tourné notamment dans «Ali Zaoua» et «Une minute de silence en moins» de Nabil Ayouch, «Zaïna, la cavalière de l'Atlas» de Bourlem Guerdjou, «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi et dernièrement dans «Indigènes» de Rachid Bouchareb.
Le cinéma égyptien sera également à l'honneur avec Tawfik Salah, un des piliers de ce cinéma.
Né en 1926, il forme avec Salah Abou Seif et Youssef Chahine les trois piliers qui ont assuré à ce cinéma une renommée internationale et un ancrage définitif dans son environnement socioculturel.
Tawfik Salah ne sera pas un cinéaste prolixe ; ses films sont rares mais chaque fois porteur d'un projet : il joue en 1955 dans «La ruelle des fous», en 1966 dans «Les révoltés», en 1968 dans «Le journal d'un substitut de campagne», en 1972 dans «les dupes» et en 1981 dans «les longues journées».
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La Chine, grande présente du Festival
Jia Zhang-ke est le représentant de cette année pour la Chine. Né en 1970 à Fenyang en Chine, Jia suit des cours de peinture avant d'entrer au département littéraire de l'Académie du film de Pékin pour y étudier la théorie du cinéma.
Diplômé en 1997, il réalise la même année son premier long métrage «Pickpocket». En 2002, son film «Plaisirs inconnus» est sélectionné en compétition au Festival de Cannes et en 2006, il reçoit le Lion d'or au Festival de Venise pour son cinquième film «Sanxia Haoren».
L'histoire d'une vie L'actrice est née Susan Abigail Tomalin, avant d'épouser, en 1967, Chris Sarandon qu'elle a rencontré à l'Université catholique américaine où elle étudiait. Leur divorce est prononcé en 1979 mais elle conserve le nom de Sarandon en tant qu'actrice.
Née à New York, Susan Sarandon fait ses débuts au cinéma en 1970 dans «Joe, c'est aussi l'Amérique» de John Avildsen. L'année suivante, elle incarne un personnage régulier dans la série télévisée «A World Apart». Elle est à nouveau sur les écrans en 1974 dans «Spéciale première» de Billy Wilder et «La kermesse des aigles» de George Roy Hill. L'année suivante, elle tourne dans le film culte «The Rocky Horror Picture Show» de Jim Sharman, comédie musicale rock dans laquelle elle révèle également son talent pour la chanson.
En 1978, elle est la mère de Brooke Shields dans le premier film américain de Louis Malle, «La petite». En tournant à nouveau avec Louis Malle, elle obtient en 1980 sa première nomination à l'oscar de la meilleure actrice, pour son rôle de croupière face à Burt Lancaster et Michel Piccoli, dans «Atlantic City». La même année, elle connaît un succès triomphal Off-Broadway dans les pièces «A Couple of White Chicks Sitting Around Talkin» et «Extremities», puis à Broadway dans «An Evening with Richard Nixon» de Gore Vidal.
En 1987, elle mène la vie dure à Jack Nicholson dans «Les sorcières d'Eastwick» de George Miller et incarne, trois ans plus tard, l'inoubliable femme affranchie et éprise de liberté du road-movie «Thelma et Louise» de Ridley Scott. Après «Duo à trois» de Ron Shelton en 1988 dans lequel elle joue aux côtés de Tim Robbins, elle est dirigée en 1992 par ce dernier dans «Bob Roberts», son premier film en tant que réalisateur.
Citons également dans la longue carrière cinématographique de Susan Sarandon les longs métrages «Une saison blanche et sèche» de Euzhan Palcy (1989), «Les quatre filles du docteur March» de Gillian Armstrong (1994), «L'heure magique» de Robert Benton (1998), «Ma meilleure ennemie» de Chris Colombus (1998), «Ma mère, moi et ma mère» de Wayne Wang (2000), «Sex fans des sixties» de Bob Dolman (2002) et plus récemment «Shall We Dance ? La nouvelle vie de Monsieur Clark» de Peter Chelsom (2004) et «Rencontres à Elizabethtown» de Cameron Crowe (2005).
Le cinéma indien
Toujours dans le cadre des hommages qui seront rendus cette année, le Festival consacrera une place importante au cinéma indien comme il le fait depuis sa 1re édition. Dans la section indienne de cette année, le Festival rendra hommage au couple mythique de Bollywood, Ajay et Kajol Devgan. Ajay Devgan a débuté à 23 ans, dans «Phool Aur Kaante». Un film a succès où il se distingue en chevauchant deux motos simultanément. Ce film lui vaut le prix du meilleur espoir au Filmfare Award. Il continuera sur sa lancée en jouant dans des films aux scénarios simplistes où il effectue lui-même la plupart des cascades et ce, jusqu'en 1996.
1997 signera le tournant de sa carrière, il joue dans Ishq», une comédie romantique où il côtoie sa future femme, Kajol. A bientôt 40 ans, Ajay Devgan a déjà tourné dans plus de 73 films et Kajol a tourné dans une trentaine de productions indiennes.
Mais c'est surtout avec «Zakhm», en 1998, qu'il retient l'attention dans un rôle extrêmement émouvant de jeune homme ayant à surmonter la mort de sa mère, tuée au cours d'une émeute. Le 24 février 1999, Ajay Devgan épouse Kajol, alors au sommet de sa popularité. Depuis leur mariage, si Kajol se fait plus rare, il n'en est pas de même pour Ajay. On retrouve l'acteur aux côtés de Aishwarya Rai et Salman Khan dans «Hum Dil De Chuke Sana» de Sanjay Leela Bhansali, un des grands succès de l'année 1999, puis dans «Thakshak» de Govind Nihalani.
En 2006, Ajay Devgan occupe le rôle principal dans «Omkara», une adaptation de Othello avec Saif Ali Khan, Vivek Oberoi et Kareena Kapoor. A l'occasion de l'hommage qui leur est rendu, le film sera présenté à Marrakech.
Le cinéma arabe
Le Festival international du film de Marrakech rendra hommage cette année à deux grandes figures du cinéma arabe Mohamed Majd et Tawfik Salah.
Casablancais d'origine, Mohamed Majd a fait du cinéma une passion et un métier qu'il a toujours exercé avec talent. Ses choix artistiques sont guidés par son cœur, preuve s'il en faut sa filmographie.
Il a tourné notamment dans «Ali Zaoua» et «Une minute de silence en moins» de Nabil Ayouch, «Zaïna, la cavalière de l'Atlas» de Bourlem Guerdjou, «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi et dernièrement dans «Indigènes» de Rachid Bouchareb.
Le cinéma égyptien sera également à l'honneur avec Tawfik Salah, un des piliers de ce cinéma.
Né en 1926, il forme avec Salah Abou Seif et Youssef Chahine les trois piliers qui ont assuré à ce cinéma une renommée internationale et un ancrage définitif dans son environnement socioculturel.
Tawfik Salah ne sera pas un cinéaste prolixe ; ses films sont rares mais chaque fois porteur d'un projet : il joue en 1955 dans «La ruelle des fous», en 1966 dans «Les révoltés», en 1968 dans «Le journal d'un substitut de campagne», en 1972 dans «les dupes» et en 1981 dans «les longues journées».
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La Chine, grande présente du Festival
Jia Zhang-ke est le représentant de cette année pour la Chine. Né en 1970 à Fenyang en Chine, Jia suit des cours de peinture avant d'entrer au département littéraire de l'Académie du film de Pékin pour y étudier la théorie du cinéma.
Diplômé en 1997, il réalise la même année son premier long métrage «Pickpocket». En 2002, son film «Plaisirs inconnus» est sélectionné en compétition au Festival de Cannes et en 2006, il reçoit le Lion d'or au Festival de Venise pour son cinquième film «Sanxia Haoren».
