Présentée par la Compagnie APPINUMM, la pièce, mise en scène par Yassine Ahajjam, est interprétée par Sanaa Akroud, Hanan Ibrahimi, Anas Elaakil, Mohamed Louragli, Hamid El Boukili, Dalal Elbernousi, Hicham Chebtit, Okba Rian, Mohamed Boughallad, Jamal Noamen et Abel Moghit Lamrabet.
«Les Jardins de Lorca» raconte une histoire où s'alternent et s'entremêlent des valeurs et des sentiments divers : l'amour, la justice, la vengeance et la violence. Dans ce monde bourré de personnages, d'actions et d'événements, comment pouvons-nous réaliser notre symphonie qui chante pour la vie ? C'est une pièce qui fait l'apologie de la tolérance et qui véhicule la culture de l'ouverture et du dialogue.
C'est aussi en même temps une esthétique du théâtre à travers la langue et le corps et ceci, tout en interrogeant la pensée humaine.
A noter que cette pièce théâtrale a été présentée au public marocain, vendredi, au complexe Moulay Rachid, et samedi, au complexe culturel d'Anfa à Casablanca. La journée de dimanche a été également marquée par l'organisation d'une manifestation culturelle à la cathédrale du Sacré Cœur qui abrite une exposition biographique de Federico Garcia Lorca. Aussi, un spectacle vivant a été organisé sur la place Sidi Boussmara en médina.
Dans l'après midi, le jeune public avait rendez-vous au complexe culturel Moulay Rachid où il y a eu une présentation de spectacle de marionnettes «Bambalina nuevo circo» et au Complexe culturel d'Anfa où la troupe régionale de Rabat a présenté «Dar El Aman» et au Complexe culturel Kamal Zebdi où les étudiants de l'ISADAC ont joué «Noces de sang». Demain lundi, les Casablancais auront rendez-vous, au Cinéma Rialto à 20h30, avec un spectacle de théâtre joué par une troupe espagnole.
Intitulé « Yerma, Mater» (Entre la douleur du flamenco et le requiem d'Hector Berlioz), ce spectacle sera joué par la troupe de LA Cuadra De Séville. Inspiré de l'œuvre de Federico Garcia Lorca «Yerma», il est mis en scène par Salvador Távora et interprété par une pléiade d'artistes espagnols comme Lalo Tajada, Eva Rubio, Marco Vargas, Manolo Vera, Ana Real, Raquel Madrid, Pepa Gracia, Carolina Morales, Barbara Dominguez, Juan Romero, Manolo Berraquero, Miguel Aragon, Jose Del Valle, David Rial et Fernando Merino.
«Yerma Mater» est un spectacle qui lie le chant, la danse du flamenco et le répertoire classique du requiem d'Hector Berlioz. Une pièce forte de symbolisme où la douleur est plus que scénique. Il s'agit là d'un cri solidaire qui s'élève en faveur d'une femme brimée qui souffre de ne pas avoir eu l'enfant qu'elle désirait, à cause des conventions religieuses et répressives. Pour Salvador Tàvora, le directeur de La Cuadra de Sevilla, Lorca fût, et il l'est toujours, un mythe idéologique et littéraire. Il constitue à la fois le référent contre toutes sortes de tyrannie et une vision qui oriente l'émancipation du théâtre vers des formes d'expressions plus hétérodoxes et plus adaptables à une pensée en mouvement.
La troupe sévillane qui joue cette pièce est, à cet égard, considérée parmi les plus innovatrices d'Europe. Signalons que le public casablancais avaient aussi assisté, vendredi et samedi derniers, au complexe culturel Touria Sekkat de Casablanca et au théâtre municipal de Mohammedia, à la présentation de la pièce théâtrale «Les filles de lalla Mennana», interprétée par Samia Akarriou, Nora Skali, Saadia Ladib, Nadia Alami, Saadia Azgoun et Hind Saadidi. Présentée par la Compagnie Takoon, d'après l'œuvre de Federico Garcia Lorca «La maison de Bernarda Alba», cette pièce, mise en scène par Samia Akarriou, fustige l'internement de la femme et veut faire triompher l'émancipation féminine.
Dans «Bnat Lalla Mennana», quatre filles cloîtrées par une mère tyrannique qui veut les mettre à l'abri des hommes, décident de se révolter contre l'ordre établi et finissent par recouvrer leur liberté. Dans cette adaptation, la troupe Takoon a pris ses distances avec l'esprit tragique en privilégiant le côté humoristique. Leur performance tient aussi au fait que la pièce traite exclusivement du monde des femmes, de leurs appréhensions et de leur statut dans une société de non-dits gouvernée par la honte et le poids des traditions.
Cette fête dédiée au théâtre, à l'art et à la musique qui a débuté le 19 janvier, se poursuivra jusqu'au 24 janvier et fera encore la part belle aux œuvres de Lorca.
«Les Jardins de Lorca» raconte une histoire où s'alternent et s'entremêlent des valeurs et des sentiments divers : l'amour, la justice, la vengeance et la violence. Dans ce monde bourré de personnages, d'actions et d'événements, comment pouvons-nous réaliser notre symphonie qui chante pour la vie ? C'est une pièce qui fait l'apologie de la tolérance et qui véhicule la culture de l'ouverture et du dialogue.
C'est aussi en même temps une esthétique du théâtre à travers la langue et le corps et ceci, tout en interrogeant la pensée humaine.
A noter que cette pièce théâtrale a été présentée au public marocain, vendredi, au complexe Moulay Rachid, et samedi, au complexe culturel d'Anfa à Casablanca. La journée de dimanche a été également marquée par l'organisation d'une manifestation culturelle à la cathédrale du Sacré Cœur qui abrite une exposition biographique de Federico Garcia Lorca. Aussi, un spectacle vivant a été organisé sur la place Sidi Boussmara en médina.
Dans l'après midi, le jeune public avait rendez-vous au complexe culturel Moulay Rachid où il y a eu une présentation de spectacle de marionnettes «Bambalina nuevo circo» et au Complexe culturel d'Anfa où la troupe régionale de Rabat a présenté «Dar El Aman» et au Complexe culturel Kamal Zebdi où les étudiants de l'ISADAC ont joué «Noces de sang». Demain lundi, les Casablancais auront rendez-vous, au Cinéma Rialto à 20h30, avec un spectacle de théâtre joué par une troupe espagnole.
Intitulé « Yerma, Mater» (Entre la douleur du flamenco et le requiem d'Hector Berlioz), ce spectacle sera joué par la troupe de LA Cuadra De Séville. Inspiré de l'œuvre de Federico Garcia Lorca «Yerma», il est mis en scène par Salvador Távora et interprété par une pléiade d'artistes espagnols comme Lalo Tajada, Eva Rubio, Marco Vargas, Manolo Vera, Ana Real, Raquel Madrid, Pepa Gracia, Carolina Morales, Barbara Dominguez, Juan Romero, Manolo Berraquero, Miguel Aragon, Jose Del Valle, David Rial et Fernando Merino.
«Yerma Mater» est un spectacle qui lie le chant, la danse du flamenco et le répertoire classique du requiem d'Hector Berlioz. Une pièce forte de symbolisme où la douleur est plus que scénique. Il s'agit là d'un cri solidaire qui s'élève en faveur d'une femme brimée qui souffre de ne pas avoir eu l'enfant qu'elle désirait, à cause des conventions religieuses et répressives. Pour Salvador Tàvora, le directeur de La Cuadra de Sevilla, Lorca fût, et il l'est toujours, un mythe idéologique et littéraire. Il constitue à la fois le référent contre toutes sortes de tyrannie et une vision qui oriente l'émancipation du théâtre vers des formes d'expressions plus hétérodoxes et plus adaptables à une pensée en mouvement.
La troupe sévillane qui joue cette pièce est, à cet égard, considérée parmi les plus innovatrices d'Europe. Signalons que le public casablancais avaient aussi assisté, vendredi et samedi derniers, au complexe culturel Touria Sekkat de Casablanca et au théâtre municipal de Mohammedia, à la présentation de la pièce théâtrale «Les filles de lalla Mennana», interprétée par Samia Akarriou, Nora Skali, Saadia Ladib, Nadia Alami, Saadia Azgoun et Hind Saadidi. Présentée par la Compagnie Takoon, d'après l'œuvre de Federico Garcia Lorca «La maison de Bernarda Alba», cette pièce, mise en scène par Samia Akarriou, fustige l'internement de la femme et veut faire triompher l'émancipation féminine.
Dans «Bnat Lalla Mennana», quatre filles cloîtrées par une mère tyrannique qui veut les mettre à l'abri des hommes, décident de se révolter contre l'ordre établi et finissent par recouvrer leur liberté. Dans cette adaptation, la troupe Takoon a pris ses distances avec l'esprit tragique en privilégiant le côté humoristique. Leur performance tient aussi au fait que la pièce traite exclusivement du monde des femmes, de leurs appréhensions et de leur statut dans une société de non-dits gouvernée par la honte et le poids des traditions.
Cette fête dédiée au théâtre, à l'art et à la musique qui a débuté le 19 janvier, se poursuivra jusqu'au 24 janvier et fera encore la part belle aux œuvres de Lorca.