Le Festival Mawazine a pris fin après une semaine festive, qui s'est révélée très riche en programmes musicaux sélectionnés de divers pays, auxquels le public a commencé à s'habituer et à prendre goût, d'année en année. Mais ce public n'était pas aussi nombreux que l'espéraient les organisateurs.
«C'est un festival qui s'est inséré dans le cadre de la ville de Rabat. L'objectif recherché à travers cette manifestation était de dynamiser l'activité culturelle et de faire en sorte que les visiteurs aussi bien nationaux qu'internationaux puissent découvrir le charme de la capitale. Effectivement, Rabat a une richesse culturelle et historique ignorée et on voudrait que Mawazine soit un révélateur de ces trésors », déclare le président, Abdeljalil Lahjomri.
Malheureusement, Mawazine n'en est pas encore là, puisque les sponsors ne suivent pas les espérances des organisateurs. «Pour arriver à drainer un grand public, il faut que le programme du Festival soit connu très tôt, pour que l'ensemble des opérateurs puissent faire leur travail.
Pour concrétiser cela, nous avons besoin d'avoir la réponse des sponsors plusieurs mois à l'avance, pour pouvoir signer les contrats avec les artistes dans les temps», ajoute Abdeljalil Lahjomri.
Nombreux sont ceux qui partagent l'avis du président, mais encore faut-il que les sponsors se fassent l'écho du festival, en répondant positivement l'année prochaine.
Le compositeur et chanteur Nouâman Lahlou, qui s'est produit également à Mawazine en présentant au public son nouvel album «Lamdina Laqdima», a aussi constaté que l'accueil du public n'était pas aussi chaleureux qu'on était en droit de l'attendre. «Mawazine est devenu un festival important, la programmation est de haut niveau, l'organisation est parfaite, mais le public ne suit pas. Je ne sais pas vraimentpourquoi. Peut-être est-ce à cause des billets qui sont payants ?
Si c'est le cas, je trouve que ce n'est pas normal, parce que le public doit s'habituer à acheter ses billets, surtout que le prix proposé par Mawazine n'est pas si élevé. Pour arriver à motiver le spectateur à aller acheter son billet, il faut d'abord ne plus donner d'invitations et assurer la communication et la promotion plusieurs mois à l'avance, pour encourager la création marocaine et dynamiser les activités qui se déroulent achez nous», a-t-il précisé.
De son côté, le président du Festival explique que ces places payantes ne représentent qu'une somme modique par rapport au coût global de la manifestation qui est de onze millions de dirhams entre soutien public et sponsors privés. «Ce budget est réparti en trois parties, dont la première, qui dépasse un peu le tiers, pour les cachets des artistes, la seconde pour la technique et la troisième pour tout ce qui est communication, transport, hébergement, restauration…».
Mawazine s'est aussi donné comme objectif de faire revivre des artistes délaissés pendant de longues années, comme c'est le cas du groupe Lemchaheb qui a renoué avec son public sur la scène de Hay Nahda.
Un moment de nostalgie qui a eu un impact certain sur l'assistance.
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Le Maroc, quant à lui, a été également présent avec un programme très varié pour satisfaire à tous les goûts, rassemblant, entre autres, Naîma Samih, Nouâmane Lahlou, Hajja Hamdaouiya, l'Orchestre philharmonique du Maroc, le groupe Laâbi, le groupe Lemchaheb, puis Taqassim, qui a fait revivre des grands musiciens de l'orchestre de la Radio nationale. Sans oublier Génération Mawazine, qui a pris fin cette année avec la victoire des deux groupes ex-aequo, Hakmin et Mayara Fusion et pour la catégorie danse, The Stunt Boys.
«C'est un festival qui s'est inséré dans le cadre de la ville de Rabat. L'objectif recherché à travers cette manifestation était de dynamiser l'activité culturelle et de faire en sorte que les visiteurs aussi bien nationaux qu'internationaux puissent découvrir le charme de la capitale. Effectivement, Rabat a une richesse culturelle et historique ignorée et on voudrait que Mawazine soit un révélateur de ces trésors », déclare le président, Abdeljalil Lahjomri.
Malheureusement, Mawazine n'en est pas encore là, puisque les sponsors ne suivent pas les espérances des organisateurs. «Pour arriver à drainer un grand public, il faut que le programme du Festival soit connu très tôt, pour que l'ensemble des opérateurs puissent faire leur travail.
Pour concrétiser cela, nous avons besoin d'avoir la réponse des sponsors plusieurs mois à l'avance, pour pouvoir signer les contrats avec les artistes dans les temps», ajoute Abdeljalil Lahjomri.
Nombreux sont ceux qui partagent l'avis du président, mais encore faut-il que les sponsors se fassent l'écho du festival, en répondant positivement l'année prochaine.
Le compositeur et chanteur Nouâman Lahlou, qui s'est produit également à Mawazine en présentant au public son nouvel album «Lamdina Laqdima», a aussi constaté que l'accueil du public n'était pas aussi chaleureux qu'on était en droit de l'attendre. «Mawazine est devenu un festival important, la programmation est de haut niveau, l'organisation est parfaite, mais le public ne suit pas. Je ne sais pas vraimentpourquoi. Peut-être est-ce à cause des billets qui sont payants ?
Si c'est le cas, je trouve que ce n'est pas normal, parce que le public doit s'habituer à acheter ses billets, surtout que le prix proposé par Mawazine n'est pas si élevé. Pour arriver à motiver le spectateur à aller acheter son billet, il faut d'abord ne plus donner d'invitations et assurer la communication et la promotion plusieurs mois à l'avance, pour encourager la création marocaine et dynamiser les activités qui se déroulent achez nous», a-t-il précisé.
De son côté, le président du Festival explique que ces places payantes ne représentent qu'une somme modique par rapport au coût global de la manifestation qui est de onze millions de dirhams entre soutien public et sponsors privés. «Ce budget est réparti en trois parties, dont la première, qui dépasse un peu le tiers, pour les cachets des artistes, la seconde pour la technique et la troisième pour tout ce qui est communication, transport, hébergement, restauration…».
Mawazine s'est aussi donné comme objectif de faire revivre des artistes délaissés pendant de longues années, comme c'est le cas du groupe Lemchaheb qui a renoué avec son public sur la scène de Hay Nahda.
Un moment de nostalgie qui a eu un impact certain sur l'assistance.
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Découvertes musicales
Conçu pour faire découvrir des artistes internationaux et arabes, ainsi que pour mettre en valeur ceux du Maroc, le Festival « Mawazine, Rythmes du monde » continue son parcours en cherchant une identité qu'il veut instaurer pour s'imposer dans la ville de Rabat et devenir un rendez-vous annuel incontournable. Son plateau musical-2007 était riche et a pu transporter ceux qui l'ont savouré en un véritable tour du monde, en compagnie de l'icône du flamenco Manitas de Plata, du roi de la kora Mory Kanté, du slameur engagé Abd Al Malik, de la guitare à douze cordes de Chainho, de la nouvelle étoile du fado A Naifa, des dauphins de l'Orchestre El Hefny : Khaled Selim, May Farouk ou d'Ahmed Ibrhim, le virtuose du violon du célèbre Jihad Akl.Le Maroc, quant à lui, a été également présent avec un programme très varié pour satisfaire à tous les goûts, rassemblant, entre autres, Naîma Samih, Nouâmane Lahlou, Hajja Hamdaouiya, l'Orchestre philharmonique du Maroc, le groupe Laâbi, le groupe Lemchaheb, puis Taqassim, qui a fait revivre des grands musiciens de l'orchestre de la Radio nationale. Sans oublier Génération Mawazine, qui a pris fin cette année avec la victoire des deux groupes ex-aequo, Hakmin et Mayara Fusion et pour la catégorie danse, The Stunt Boys.
