Le prix collectif d'interprétation masculine de la 59e édition du Festival de Cannes a été décerné, dimanche soir, aux cinq principaux acteurs du film «Indigènes»: Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan.
Projeté jeudi, «Indigènes» du Français Rachid Bouchareb rend hommage après des années d'oubli au rôle joué par les combattants d'Afrique du Nord dans la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tourné en France et au Maroc, le film suit l'itinéraire de cinq personnages - Saïd (Jamel Debbouze), Yassir (Samy Naceri), Messaoud (Roschdy Zem), Abdelkader (Sami Bouajila) et Martinez (Bernard Blancan)
de la mobilisation en Afrique du Nord jusqu'aux combats de la libération en Italie, puis en France, de 1943 à 1945.
«C'est à eux que je dédie notre récompense», a déclaré Roschdy Zem, «aux soldats qu'on a interprété et qui eux n'en ont pas eu de récompense». Le réalisateur Rachid Bouchareb a expliqué que «réaliser ce film aurait été impensable voici quelques années» mais, selon lui, la «société française est à présent beaucoup mieux disposée à entendre certaines vérités». «Nous avons l'impression qu'il est l'heure pour la société française d'ouvrir le débat», a dit le réalisateur de ce film, coproduit par le Maroc, la France et la Belgique et qui doit sortir en France le 27 septembre prochain.
La «Palme d'or» du Festival est revenue au cinéaste britannique Ken Loach pour son film «Le Vent se Lève» sur la guerre d'indépendance irlandaise. Le «Grand Prix», qui passe pour être une sorte de deuxième «Palme d'or», échoit à Bruno Dumont pour "Flandres". Le cinéaste français avait déjà reçu cette distinction en 1999 pour «L'Humanité». «Volver», de l'Espagnol Pedro Almodovar, se voit décerner le «Prix du Scénario» et ses actrices le prix collectif d'interprétation féminine.
Le réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu est reparti de la Croisette avec le «Prix de la Mise en Scène». La Britannique Andrea Arnold a reçu pour «Red Road», son premier long métrage, «le Prix du Jury».
Projeté jeudi, «Indigènes» du Français Rachid Bouchareb rend hommage après des années d'oubli au rôle joué par les combattants d'Afrique du Nord dans la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tourné en France et au Maroc, le film suit l'itinéraire de cinq personnages - Saïd (Jamel Debbouze), Yassir (Samy Naceri), Messaoud (Roschdy Zem), Abdelkader (Sami Bouajila) et Martinez (Bernard Blancan)
de la mobilisation en Afrique du Nord jusqu'aux combats de la libération en Italie, puis en France, de 1943 à 1945.
«C'est à eux que je dédie notre récompense», a déclaré Roschdy Zem, «aux soldats qu'on a interprété et qui eux n'en ont pas eu de récompense». Le réalisateur Rachid Bouchareb a expliqué que «réaliser ce film aurait été impensable voici quelques années» mais, selon lui, la «société française est à présent beaucoup mieux disposée à entendre certaines vérités». «Nous avons l'impression qu'il est l'heure pour la société française d'ouvrir le débat», a dit le réalisateur de ce film, coproduit par le Maroc, la France et la Belgique et qui doit sortir en France le 27 septembre prochain.
La «Palme d'or» du Festival est revenue au cinéaste britannique Ken Loach pour son film «Le Vent se Lève» sur la guerre d'indépendance irlandaise. Le «Grand Prix», qui passe pour être une sorte de deuxième «Palme d'or», échoit à Bruno Dumont pour "Flandres". Le cinéaste français avait déjà reçu cette distinction en 1999 pour «L'Humanité». «Volver», de l'Espagnol Pedro Almodovar, se voit décerner le «Prix du Scénario» et ses actrices le prix collectif d'interprétation féminine.
Le réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu est reparti de la Croisette avec le «Prix de la Mise en Scène». La Britannique Andrea Arnold a reçu pour «Red Road», son premier long métrage, «le Prix du Jury».
