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Un voyage dans l'univers de la créativité et du savoir

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Les travaux de la 9e édition de la Fête du livre se poursuivent à Tétouan, dans un espace témoin d'une mémoire collective des peuples marocain et espagnol, en faisant bénéficier les férus du livre d'un voyage dans l'univers de la créativité et du savoir.

Cet endroit n'est autre que la place Al Faddane, où les meilleures productions des penseurs et créateurs des deux rives du Détroit de Gibraltar, réparties sur trente stands par les maisons d'édition et librairies marocaines et andalouses, témoignent d'un dialogue, d'une coexistence, d'un échange et d'une contribution à la richesse de la civilisation humaine, comme l'ont fait remarquer les différents participants à cet événement.

En tête de vente de ce Salon, qui a connu un afflux de toutes catégories d'âge confondues, sont le roman, les livres d'histoire et les ouvrages retraçant les relations maroco-espagnoles, selon les témoignages des responsables des stands.
Si les visiteurs de ce Salon ont exprimé leur satisfaction quant à l'organisation de cet événement, ils ont, cependant, déploré le fait que le livre ne soit pas à la portée de tout un chacun, malgré une baisse de l'ordre de 10% effectuée par certains éditeurs au niveau de leur vente.

Les éditeurs ont, pour leur part, souligné, lors de la tenue d'une réunion, vendredi soir, dans le cadre du resserrement des relations culturelles et historiques entre la région du nord du Maroc et l'Andalousie, l'intérêt d'un mouvement de traduction des livres de littérature entre le Maroc et l'Espagne et de la prise en compte des meilleures initiatives à même d'enrichir la mémoire collective et de pallier aux amalgames.

Dans ce contexte, lors de l'examen, la veille, d'un thème intitulé « traduction et liberté», des professeurs et chercheurs marocains et andalous ont relevé que si plusieurs travaux espagnols ont été traduits en langue arabe dont le célèbre ouvrage «Don Quichotte» par Thami El Ouazzani, dans les années cinquante, les productions littéraires marocaines n'ont pas bénéficié de cette traduction en espagnol qui reste limitée.

Les intervenants se sont par la suite penchés sur la liberté de l'acte de traduire, en indiquant que si certains critiques qualifient le traducteur de « serviteur de l'auteur du texte original et du lecteur», d'autre y voient, au contraire, en lui un être souverain qui est en droit d'être en possession du texte original.

La traduction, ont-ils ajouté, peut revêtir, par moments, une certaine subjectivité pour libérer le texte de la routine qui l'alourdit, comme, par d'autres, elle peut conduire à la création de stéréotypes sur tel ou tel sujet ou réalité comme c'est le cas pour le livre «les mille et une nuits».

Au programme de cette 9e édition de la Fête du livre organisée par le ministère de la Culture et l'Union des écrivains du Maroc (UEM) et le gouvernement autonome de l'Andalousie, en collaboration avec la wilaya de Tétouan et la commune urbaine, sont prévus, des lectures de poèmes d'auteurs tels Abdelkrim Tabbal, Mohamed Maimouni, et Ramon Rebol, outre un séminaire sur «l'information et la liberté» qui réunira Mohamed Maârouf, Ahmed Bouz et Houssin Majdoubi, et une rencontre avec l'écrivain Abdelkader Chaoui.
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