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L'acheteur ne découvre ces anormalités que le jour de l'Aïd. Dans ces cas, le consommateur doit absolument prendre les précautions nécessaires afin de préserver la santé de sa famille de ces maladies qui constituent un réel danger.
Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime a pris pour cette occasion des mesures spéciales. Ainsi, les services vétérinaires assureront une permanence pendant l'Aïd Al Adha en vue de répondre à la demande des citoyens désirant avoir des conseils ou des informations sanitaires. Un communiqué du ministère informe que les citoyens pourront prendre contact directement avec les services vétérinaires provinciaux et les inspections vétérinaires locales pour tout renseignement ou anomalie sur les animaux avant ou après leur abattage. Par ailleurs, une dizaine de vétérinaires se sont portés volontaires pour l'encadrement sanitaire des opérations de l'Aïd Al Adha. Ces vétérinaires dont les coordonnées sont disponible sur le site internet de l'AMPOC
(Association marocaine de protection et d'orientation du consommateur) www.appoc.ne, vont également assurer une assistance pour les consommateurs pour l'achat et la préparation de l'offrande de l'Aïd en prodiguant les conseils nécessaires pour éviter la consommation des parties corrompues
des viandes.
Parmi les principales maladies parasitaires du mouton, on retrouve le kyste hydatique qui est la forme larvaire du tænia échinocoque. Il s'attaque essentiellement aux abats, au foie, les poumons, le c?ur et les reins. Il s'agit d'une vésicule de dimension variable, globuleuse à paroi blanchâtre, épaisse, opaque et contenant un liquide incolore parfois teinté d'un peu de sang. «Les sources de la maladie sont à considérer sous deux aspects. D'abord les sources directes qui sont les chiens. Car c'est dans leur tube digestif que les parasites mûrissent 6 semaines après la contamination et deviennent donc dangereux. Ensuite, les sources indirectes qui sont les mammifères infestés», explique Dr Kherrati Bouazza, président de l'AMPOC.
Seules des mesures préventives sont à même d'éviter une éventuelle contamination au citoyen. Pour leur part, les responsables ainsi que les départements concernés doivent fournir un grand effort dans ce sens notamment à travers des campagnes de sensibilisation massive de la population sur l'impact sanitaire néfaste du kyste hydatique. Sachant que les interventions chirurgicales sont les seuls traitements réservés à ce jour à cette maladie. L'immolation du mouton est également une opération à risque si les règles de l'hygiène ne sont pas respectées. Les gens doivent procéder d'abord au nettoyage du lieu du sacrifice par un lavage intense et une désinfection à l'Eau de Javel. L'endroit choisi doit être bien aéré et loin de toute source de contamination (les toilettes par exemple).
Par ailleurs, il faut mettre à la disposition du boucher différentes récipients pour la réception du contenu stomacal qu'il faut transvaser dans un sachet en plastique. Par ailleurs, le rejet du contenu stomacal dans les égouts est à éviter. Les organes ou parties d'organes atteints de lésions suspectes doivent être mis dans un sachet en plastique, puis incinérés ou profondément enterrés.
Après l'abattage, le dépouillement, l'éviscération et le nettoyage, la peau devrait être laissée suspendue dans un endroit propre et loin des sources de pollution pour être bien égouttée. Il est préférable de la laisser évoluer pour atteindre sa maturité pour être tendre à la consommation. « Toute viande provenant d'un animal nouvellement abattu passe par un stade de rigidité cadavérique qui la rend très dure à la consommation. Cette phase dure entre six heures et douze selon la température du milieu. Il est donc conseillé de laisser mûrir la viande avant la cuisson ou la congélation », conclut Dr Kherrati.
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Si la consommation de la viande bovine stagne depuis une décennie, celle de la viande ovine décroît régulièrement depuis le début des années 80.
Cette régression est expliquée en partie par la concurrence rude des viandes blanches, dont le prix d'achat est relativement plus abordable.
Mais elle est aussi due à la prise en compte, par certains consommateurs soucieux de leur santé, des recommandations du corps médical : la viande ovine serait trop riche en lipides et leurs acides gras saturés seraient favorables au développement de certaines maladies cardiovasculaires.
Cependant,la viande reste un aliment très prisé, en particulier par ses qualités nutritives.
La viande du mouton est une source importante de nombreuses substances essentielles pour l'organisme : acides aminés, fer, zinc et vitamines du groupe B.
Elles offrent un éventail d'apports quantitatifs et qualitatifs de lipides, dont certains pourraient jouer un rôle très favorable sur la santé du consommateur.
Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime a pris pour cette occasion des mesures spéciales. Ainsi, les services vétérinaires assureront une permanence pendant l'Aïd Al Adha en vue de répondre à la demande des citoyens désirant avoir des conseils ou des informations sanitaires. Un communiqué du ministère informe que les citoyens pourront prendre contact directement avec les services vétérinaires provinciaux et les inspections vétérinaires locales pour tout renseignement ou anomalie sur les animaux avant ou après leur abattage. Par ailleurs, une dizaine de vétérinaires se sont portés volontaires pour l'encadrement sanitaire des opérations de l'Aïd Al Adha. Ces vétérinaires dont les coordonnées sont disponible sur le site internet de l'AMPOC
(Association marocaine de protection et d'orientation du consommateur) www.appoc.ne, vont également assurer une assistance pour les consommateurs pour l'achat et la préparation de l'offrande de l'Aïd en prodiguant les conseils nécessaires pour éviter la consommation des parties corrompues
des viandes.
Parmi les principales maladies parasitaires du mouton, on retrouve le kyste hydatique qui est la forme larvaire du tænia échinocoque. Il s'attaque essentiellement aux abats, au foie, les poumons, le c?ur et les reins. Il s'agit d'une vésicule de dimension variable, globuleuse à paroi blanchâtre, épaisse, opaque et contenant un liquide incolore parfois teinté d'un peu de sang. «Les sources de la maladie sont à considérer sous deux aspects. D'abord les sources directes qui sont les chiens. Car c'est dans leur tube digestif que les parasites mûrissent 6 semaines après la contamination et deviennent donc dangereux. Ensuite, les sources indirectes qui sont les mammifères infestés», explique Dr Kherrati Bouazza, président de l'AMPOC.
Seules des mesures préventives sont à même d'éviter une éventuelle contamination au citoyen. Pour leur part, les responsables ainsi que les départements concernés doivent fournir un grand effort dans ce sens notamment à travers des campagnes de sensibilisation massive de la population sur l'impact sanitaire néfaste du kyste hydatique. Sachant que les interventions chirurgicales sont les seuls traitements réservés à ce jour à cette maladie. L'immolation du mouton est également une opération à risque si les règles de l'hygiène ne sont pas respectées. Les gens doivent procéder d'abord au nettoyage du lieu du sacrifice par un lavage intense et une désinfection à l'Eau de Javel. L'endroit choisi doit être bien aéré et loin de toute source de contamination (les toilettes par exemple).
Par ailleurs, il faut mettre à la disposition du boucher différentes récipients pour la réception du contenu stomacal qu'il faut transvaser dans un sachet en plastique. Par ailleurs, le rejet du contenu stomacal dans les égouts est à éviter. Les organes ou parties d'organes atteints de lésions suspectes doivent être mis dans un sachet en plastique, puis incinérés ou profondément enterrés.
Après l'abattage, le dépouillement, l'éviscération et le nettoyage, la peau devrait être laissée suspendue dans un endroit propre et loin des sources de pollution pour être bien égouttée. Il est préférable de la laisser évoluer pour atteindre sa maturité pour être tendre à la consommation. « Toute viande provenant d'un animal nouvellement abattu passe par un stade de rigidité cadavérique qui la rend très dure à la consommation. Cette phase dure entre six heures et douze selon la température du milieu. Il est donc conseillé de laisser mûrir la viande avant la cuisson ou la congélation », conclut Dr Kherrati.
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Consommation annuelle
Selon l'AMPOC, un Marocain consomme 7 kg par an de viandes rouges. C'est une moyenne qui reste très faible par rapport à celle des pays européens.Si la consommation de la viande bovine stagne depuis une décennie, celle de la viande ovine décroît régulièrement depuis le début des années 80.
Cette régression est expliquée en partie par la concurrence rude des viandes blanches, dont le prix d'achat est relativement plus abordable.
Mais elle est aussi due à la prise en compte, par certains consommateurs soucieux de leur santé, des recommandations du corps médical : la viande ovine serait trop riche en lipides et leurs acides gras saturés seraient favorables au développement de certaines maladies cardiovasculaires.
Cependant,la viande reste un aliment très prisé, en particulier par ses qualités nutritives.
La viande du mouton est une source importante de nombreuses substances essentielles pour l'organisme : acides aminés, fer, zinc et vitamines du groupe B.
Elles offrent un éventail d'apports quantitatifs et qualitatifs de lipides, dont certains pourraient jouer un rôle très favorable sur la santé du consommateur.
