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Le Raja de Casablanca, champion arabe

En présence de Leurs Altesses Royales les Princes Moulay Rachid et Naouaf ben Fahd ben Abdelaaziz, le grand club du Raja de Casablanca vient d'ajouter un titre de plus à son prestigieux palmarès déjà constellé de consécrations en tous genres. Après le do

Le Raja de Casablanca, champion arabe
Force est de reconnaître que le stade de l'ensemble sportif Mohammed V s'est révélé insuffisant pour contenir une foule en délire prête à fêter ses champions. Ces derniers ayant déjà pris une sérieuse option sur le titre à l'aller au Caire sur le club d'Enppi sur le score de 2 à 1, voulaient à tout prix clore cette 3e édition de la Champions League arabe par une victoire.

Ce qui explique son rush vers les bois égyptiens dès les premiers instants du match. Des occasions ratées ont mis à mal les inconditionnels du Raja qui auraient aimé voir les occasions Soufiane Alloudi (15e ) et Nabil Masloub (16e ) se concrétiser.

Les Egyptiens qui espéraient quand même un petit miracle, se ont lancés à leur tour dans la rencontre via leur buteur- maison Majdi Abdelati, très menaçant.
Les coéquipiers de Mustapha Kamal auraient pu surprendre le Raja s'ils avaient su mettre à profit les occasions qui leur ont été offertes. Des occasions qu'ils ont ratées par excès de précipitations.

Les assauts répétés des Rajaouis devaient trouver l'aboutissement de leurs efforts lorsque Masloub, en deuxième période, bottait un coup franc qui atterrit dans la surface de réparation. Devinez qui se trouvait là dans la confusion générale ? Oui ! Vous avez deviné ! Soufiane Alloudi !! Ce dernier ne va se faire prier pour fusiller Mustapha Kamal, irréprochable durant toute la partie (65e). Ce fut le délire dans les tribunes. Le stade s'enflamme ! Et l'immense foule Rajaouie entonne les chants à la gloire de son équipe.

Les joueurs d'Enppi n'ayant plus rien à perdre lancèrent leurs dernières forces dans la bataille. Une initiative qui aurait pu leur coûter cher si Bidodane et les siens avait su exploiter les espaces laissés vides par leurs adversaires. Une victoire somme toute logique qui permet au raja d'envisager avec davantage de sérénité la suite des échéances. Et dans un proche délai, celles du championnat du Maroc où les Verts comptent trois matches en moins, dont notamment le derby contre le Wydad.

Mais une image très significative allait sceller de la symbiose qui règne au sein du club casablancais, celle où le capitaine Jrindou et le président Abdelhamid Souiri, côte à côte, brandirent tous deux des trophées : le premier la Coupe du champion arabe et le second le chèque récompensant le vainqueur !

A signaler l'excellent arbitrage du référé saoudien Khalil Jalal qui a dirigé la partie avec beaucoup de doigté conférant à l'arbitre arabe une image des plus honorable
Mais, il était écrit quelque part que ce sacre arabe 2006 serait rajaoui et la gloire marocaine.
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