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Ijar Al Wafaa, une LOA à l'islamique

Wafasalaf lance cette formule comme une solution alternative pour le crédit auto

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Alors que les autres banques hésitent toujours, Attijariwafa qui avait tout récemment lancé deux solutions islamiques ou «alternatives» pour le financement immobilier, à savoir «Miftah Al Kheïr» et «Miftah Al Fath», enchaîne pour servir le crédit automobile.

Elle vient de lancer, il y a quelques jours, «Ijar Al Wafaa». Parrainé par Wafasalaf, la filiale crédit d'Attijariwafa bank, «Ijar Al Wafaa» est donc une solution pour le financement Automobile basée sur le principe islamique de la Ijara wa Iqtinaa. «Avec Ijar Al Wafaa le client loue sa voiture auprès de Wafasalaf moyennant un loyer majoré d'un coût de location», a souligné Laïla Mamoun, présidente du directoire de Wafasalaf.

Quasi ressemblant à la location avec option d'achat (LOA), Ijar Al Wafaa serait une formule souple et flexible qui permet à tout particulier d'acheter la voiture de son choix aux modalités qui lui conviennent tout en respectant les valeurs éthiques islamiques.

Mode d'emploi ? Rien de plus simple. Tout particulier qui désire acquérir un véhicule, désigne la voiture de son choix ainsi que ses différentes caractéristiques. Wafasalaf se charge alors d'acheter la voiture et de la louer à ce dernier moyennant des loyers mensuels. Le montant des loyers, la durée,… sont définis à l'avance avec l'approbation du client.

Et pour ceux qui disent qu'une formule islamique est des moins avantageuses, et bien Ijar Al Wafaa, le LOA de Wafasalaf, est accessible avec ou sans apport initial pour tous types de véhicules neufs.
Le client a également la possibilité d'acheter son véhicule à tout moment, il n'est pas obligé d'aller au terme de la durée de location fixée.

Par contre, cette offre islamique se distingue par l'obligation du client d'acquérir le véhicule à la fin de la période de location. Comme pour «Miftah Al Kheïr» et «Miftah Al Fath», les pénalités de retard sont remplacées par une commission forfaitaire. Elle est de 300 DH pour les deux produits précitées, et non encore définie pour Ijar Al Wafaa.

Il faut le dire, ces nouveaux modes de financement permettront l'accès à l'acquisition d'une automobile à un plus grand nombre de personnes, en n'exigeant aucune avance, et dans des conditions avantageuses. «Avec Ijar Al Wafaa, nous proposons un produit qui devrait satisfaire une clientèle aux attentes précises», a déclaré Laila Mamou. Rappelant que les nouveaux modes de financement bancaires, dits halal, ont été autorisés par une circulaire de Bank
Al-Maghrib.

Jusqu'aujourd'hui, il n'y a qu'Attijariwafa bank a avoir servi des formules dans ce cadre financier islamique.
Un des produits commercialisés est relatif au principe islamique «Mourabaha», il s'agit de Miftah Al Kheïr. Les deux autres sont relatifs à Ijara wa Iqtinaa (Miftah Al Fath et Ijar Al Wafaa de Wafasalaf). Moucharaka, le troisième principe qu'a autorisé Bank Al-Maghrib, ne fait, à l'heure actuelle, objet d'aucune proposition.

Avec un effectif de 425 personnes, un réseau de 30 agences commerciales et de 480 points de vente, et s'inscrivant également dans cette tendance de produits halal, Wafasalaf, leader incontesté du crédit à la consommation au Maroc, suit les pas de sa banque mère, et parfait sa gamme de produits et de services, dans un environnement marqué par l'évolution des habitudes de consommation.

Son management promet : plusieurs nouveaux projets sont en finalisation et devraient voir prochainement le jour. Ils visent à fournir une réponse encore plus appropriée aux attentes de différentes catégories de consommateurs.
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Ce principe d'Ijara

C'est un contrat d'achat dans lequel une institution financière achète un équipement ou une propriété et le loue en crédit-bail à une entreprise. L'Ijara peut prendre la forme d'Ijara-wa-Iqtina (crédit-bail avec promesse d'achat). Ce contrat est similaire à l'Ijara mais inclut une promesse d'achat du bien de la part du client à la fin du contrat.

Une autre variante de l'Ijara est l'Ijara avec Musharaka décroissante. Ce contrat peut être utilisé pour l'achat d'immobilier. La part de l'institution financière dans le bien loué diminue avec les paiements de capital que le client effectue en sus du paiement des loyers, l'objectif étant, à terme, le transfert de propriété du bien au client.

Bien que ce principe et les deux autres sont définis par Bank Al-Maghrib, révisés par le conseil des Oulémas et, est-il dit, validés par l'Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI), institution 111110nale basée à située à Bahrayn et veillant à la conformité des produits aux normes de la charia, rien n'empêche, nos banques 110nales conventionnelles, de se doter de comités indépendants plus réactifs.

En effet, comme chez toutes les banques islamiques, des comités sont composés de théologiens spécialisés en droit financier islamiques appelés, les «Conseils de Charia» ou Sharia boards. Ils sont chargés de s'assurer de la parfaite adéquation des produits que propose la banque avec les préceptes islamiques, et participent activement au développement et à la surveillance des produits de la banque.
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