Connexion
Au cours d'un point de presse tenu mercredi soir en son siège à l'Oasis, le Raja de Casablanca, par la voix de son président Abdelhamid Souri et de son secrétaire général Mustapha El Hannaoui, a expliqué les tenants et aboutissants de son refus de se déplacer à Agadir pour y disputer sa rencontre de quarts de finale de la Coupe du Trône contre le Hassania.
«Nous aimons et respectons beaucoup cette prestigieuse compétition pour oser n'y pas prendre part. D'ailleurs, nous sommes les derniers à l'avoir remportée contre l'OCK et nous tenions absolument à défendre notre titre».
«Malheureusement, ont souligné le président et le secrétaire général, malgré nos différentes interventions auprès de la FRMF et plus précisément la commission de programmation, nos appels de report sont restés vains».
«Du Hassania d'Agadir avec lequel nous entretenons d'excellentes relations amicales nous avons également reçu un niet catégorique ».
«Devant cela et par respect pour la Coupe du Trône nous avons refusé d'envoyer une équipe “B” ; ce que nous aurait reproché l'opinion sportive nationale. Nous avons donc décidé de renoncer au déplacement à Agadir ».
Et les deux responsables de mettre en exergue le programme «diabolique» auquel ont été soumis les joueurs depuis le 6 mai, date de la finale de Champion's League arabe.
Le 10 mai, ils ont disputé une rencontre reportée de la 22e journée à Meknès avant de rallier Tétouan pour disputer la 26e journée face au Moghreb de Tétouan. Trois jours plus tard, le 17 mai plus exactement, ils se sont rendus à El Jadida afin de disputer un match reporté de la 24e journée. Le 21 mai, le Raja recevait les FAR à Casablanca avant de rencontrer le Wydad, le 24 mai en match reporté, et se rendre à Safi pour le championnat, le 28 mai.
Se rendre à Agadir était pratiquement impossible, estiment les deux responsables du Raja, car les joueurs auraient disputé 8 rencontres en moins d'un mois, ce qui est inhumain si l'on ajoute les blessures de Chkilite, d'Ataba, la maladie d'Oscar Fullone et les sélections de Mesloub, d'Alloudi et de Yajour en équipe nationale.
Ceci du côté Raja, quant à la commission de la programmation, son président Ahmed Ammouri décline toute responsabilité de ce qui est arrivé.
« Le Hassania n'ayant pas été avisé par écrit par le Raja, il était impossible de reporter cette rencontre sans l'accord préalable du club gadiri », souligne Ammouri.
Il semble par ailleurs que le Raja aurait, en effet, commis la faute de n'avoir pas contacté par écrit, le Hassania d'Agadir concernant ce report.
Le secrétaire général du Hassania a, effectivement, assuré que son club n'a jamais reçu de courrier concernant cette affaire de report et que le comité avait pris toutes les mesures afin que cette rencontre ait lieu le 31 août. C'est en tout cas, une affaire qui fera couler beaucoup d'encre et certains parmi les fans du club « vert et blanc » auraient souhaité que le comité envoie une formation «Juniors» avant de tenir une conférence pour expliquer l'injustice à laquelle est confrontée leur équipe.
Certains d'entre eux vont jusqu'à dire que ce sont les choix du Raja, qui était engagé sur plusieurs fronts, qui lui ont joué un mauvais tour.
D'ailleurs, auprès de la FRMF on a assuré que le comité du Raja, avant de prendre part à la Ligue des champions d'Afrique et arabe, s'était engagé à respecter à la lettre le calendrier national, ce que rejettent et nient catégoriquement les responsables rajaouis.
«Nous aimons et respectons beaucoup cette prestigieuse compétition pour oser n'y pas prendre part. D'ailleurs, nous sommes les derniers à l'avoir remportée contre l'OCK et nous tenions absolument à défendre notre titre».
«Malheureusement, ont souligné le président et le secrétaire général, malgré nos différentes interventions auprès de la FRMF et plus précisément la commission de programmation, nos appels de report sont restés vains».
«Du Hassania d'Agadir avec lequel nous entretenons d'excellentes relations amicales nous avons également reçu un niet catégorique ».
«Devant cela et par respect pour la Coupe du Trône nous avons refusé d'envoyer une équipe “B” ; ce que nous aurait reproché l'opinion sportive nationale. Nous avons donc décidé de renoncer au déplacement à Agadir ».
Et les deux responsables de mettre en exergue le programme «diabolique» auquel ont été soumis les joueurs depuis le 6 mai, date de la finale de Champion's League arabe.
Le 10 mai, ils ont disputé une rencontre reportée de la 22e journée à Meknès avant de rallier Tétouan pour disputer la 26e journée face au Moghreb de Tétouan. Trois jours plus tard, le 17 mai plus exactement, ils se sont rendus à El Jadida afin de disputer un match reporté de la 24e journée. Le 21 mai, le Raja recevait les FAR à Casablanca avant de rencontrer le Wydad, le 24 mai en match reporté, et se rendre à Safi pour le championnat, le 28 mai.
Se rendre à Agadir était pratiquement impossible, estiment les deux responsables du Raja, car les joueurs auraient disputé 8 rencontres en moins d'un mois, ce qui est inhumain si l'on ajoute les blessures de Chkilite, d'Ataba, la maladie d'Oscar Fullone et les sélections de Mesloub, d'Alloudi et de Yajour en équipe nationale.
Ceci du côté Raja, quant à la commission de la programmation, son président Ahmed Ammouri décline toute responsabilité de ce qui est arrivé.
« Le Hassania n'ayant pas été avisé par écrit par le Raja, il était impossible de reporter cette rencontre sans l'accord préalable du club gadiri », souligne Ammouri.
Il semble par ailleurs que le Raja aurait, en effet, commis la faute de n'avoir pas contacté par écrit, le Hassania d'Agadir concernant ce report.
Le secrétaire général du Hassania a, effectivement, assuré que son club n'a jamais reçu de courrier concernant cette affaire de report et que le comité avait pris toutes les mesures afin que cette rencontre ait lieu le 31 août. C'est en tout cas, une affaire qui fera couler beaucoup d'encre et certains parmi les fans du club « vert et blanc » auraient souhaité que le comité envoie une formation «Juniors» avant de tenir une conférence pour expliquer l'injustice à laquelle est confrontée leur équipe.
Certains d'entre eux vont jusqu'à dire que ce sont les choix du Raja, qui était engagé sur plusieurs fronts, qui lui ont joué un mauvais tour.
D'ailleurs, auprès de la FRMF on a assuré que le comité du Raja, avant de prendre part à la Ligue des champions d'Afrique et arabe, s'était engagé à respecter à la lettre le calendrier national, ce que rejettent et nient catégoriquement les responsables rajaouis.
