Le Raja de Casablanca vient de garnir sa vitrine d'un autre trophée tout aussi prestigieux que ceux déjà en sa possession. Celui de la troisième édition de la Ligue arabe des Champions. C'est la première fois que le club bidaoui remporte cette manifestation, devant un public estimé à 70.000 spectateurs qui entonna durant les 90 minutes de jeu le chant des Verts.
Un spectacle féerique, haut en couleur, une ambiance survoltée, une « hola » comme on en voit dans les chaudrons sud-américains ; bref, toute la panoplie des grands rendez-vous était présente au complexe Mohammed V. Présidée par S.A.R. le Prince Moulay Rachid, cette finale n'est que la résultante de tant d'efforts d'un groupe mené par le mage Oscar Fullone depuis le mois de septembre 2005. Assurément, les Diables Verts, alléchés sans doute par la prime offerte au vainqueur de l'édition, soit un milliard de nos centimes, n'avaient qu'un objectif, monter sur la plus haute marche du podium pour empocher le jackpot et entrer dans la légende de cette prestigieuse compétition.
Le Raja n'était pas le seul club marocain en course. Le WAC et l'OC Safi affichaient les mêmes ambitions, mais ils seront éliminés en cours de route. Tout a commencé donc un 16 septembre 2005, lorsque le Raja est allé chercher le nul en Syrie face à Al Wahda ; 1-1 avec un but de Fofana avant de remporter le match retour (1-0) grâce à Alloudi, 15 jours plus tard. En huitièmes de finale, c'est le Zamalek qui se trouve sur le chemin rajaoui. Le 9 novembre, le Raja accueille les Pharaons à Rabat et, ô surprise, ce sont ces derniers qui remportent la rencontre 2-0. Une défaite qui a jeté un froid dans le dos du groupe. Tout le monde pensait que le match retour le 23 novembre ne serait qu'une formalité pour le Zamalek mais le ballet offensif du Raja va lui permettre de marquer trois buts par Maïga, Alloudi et Brahim Saïd qui a marqué contre son camp. C'est l'euphorie chez les « Verts » qui retrouvent le sourire après la contre-performance de l'aller.
Moins d'un mois plus tard, le 21 décembre plus exactement, en quart de finale, le Raja rencontrait Al Kadissia, le club koweitien qui remporta l'aller au Koweït (1-0) mais au retour, le 4 janvier 2006, Chkilit, Maïga et Fofana ont obligé le gardien koweitien à aller chercher par trois fois le ballon du fond des filets. Un 3-0 net et sans bavure qui permet au Marocains de disputer la demi-finale face aux redoutables Soudanais du Hilal, tombeur du Wydad. Dans un stade comble, l'artillerie rajaoui se met en branle et c'est surtout Bidodane qui va se mettre en évidence en frappant quatre fois. Daoudi va alourdir la facture avec un 5e but.
C'est fait, le Raja était sûr de jouer sa première finale. Le 6 avril, au retour, le match est arrêté à la 82e minute pour envahissement du terrain alors que le Hilal menait 1-0. Le Raja est qualifié pour la finale. Il ne restait plus que les Egyptiens de ENPPI avant le sacre. L'optimisme est de rigueur au sein de la délégation, qui se déplace le 18 avril au Caire. En effet, c'est là-bas que les hommes de Oscar Fullone vont mettre un pied sur la plus haute marche du podium en remportant cette finale aller (2-1) grâce à Alloudi et Slimani.
Le retour n'était donc qu'une formalité même si la victoire a mis bien du temps à se dessiner. A la 65e minute, Alloudi, encore lui, va mettre le Raja à l'abri d'une surprise et permettre au capitaine Jrindou de lever bien haut le fabuleux trophée. Félicitons donc cette formidable équipe qui s'est battue en diverses circonstances sur plusieurs fronts et qui a offert au public marocain en général et rajaoui en particulier un sacre continental bien mérité.
Un spectacle féerique, haut en couleur, une ambiance survoltée, une « hola » comme on en voit dans les chaudrons sud-américains ; bref, toute la panoplie des grands rendez-vous était présente au complexe Mohammed V. Présidée par S.A.R. le Prince Moulay Rachid, cette finale n'est que la résultante de tant d'efforts d'un groupe mené par le mage Oscar Fullone depuis le mois de septembre 2005. Assurément, les Diables Verts, alléchés sans doute par la prime offerte au vainqueur de l'édition, soit un milliard de nos centimes, n'avaient qu'un objectif, monter sur la plus haute marche du podium pour empocher le jackpot et entrer dans la légende de cette prestigieuse compétition.
Le Raja n'était pas le seul club marocain en course. Le WAC et l'OC Safi affichaient les mêmes ambitions, mais ils seront éliminés en cours de route. Tout a commencé donc un 16 septembre 2005, lorsque le Raja est allé chercher le nul en Syrie face à Al Wahda ; 1-1 avec un but de Fofana avant de remporter le match retour (1-0) grâce à Alloudi, 15 jours plus tard. En huitièmes de finale, c'est le Zamalek qui se trouve sur le chemin rajaoui. Le 9 novembre, le Raja accueille les Pharaons à Rabat et, ô surprise, ce sont ces derniers qui remportent la rencontre 2-0. Une défaite qui a jeté un froid dans le dos du groupe. Tout le monde pensait que le match retour le 23 novembre ne serait qu'une formalité pour le Zamalek mais le ballet offensif du Raja va lui permettre de marquer trois buts par Maïga, Alloudi et Brahim Saïd qui a marqué contre son camp. C'est l'euphorie chez les « Verts » qui retrouvent le sourire après la contre-performance de l'aller.
Moins d'un mois plus tard, le 21 décembre plus exactement, en quart de finale, le Raja rencontrait Al Kadissia, le club koweitien qui remporta l'aller au Koweït (1-0) mais au retour, le 4 janvier 2006, Chkilit, Maïga et Fofana ont obligé le gardien koweitien à aller chercher par trois fois le ballon du fond des filets. Un 3-0 net et sans bavure qui permet au Marocains de disputer la demi-finale face aux redoutables Soudanais du Hilal, tombeur du Wydad. Dans un stade comble, l'artillerie rajaoui se met en branle et c'est surtout Bidodane qui va se mettre en évidence en frappant quatre fois. Daoudi va alourdir la facture avec un 5e but.
C'est fait, le Raja était sûr de jouer sa première finale. Le 6 avril, au retour, le match est arrêté à la 82e minute pour envahissement du terrain alors que le Hilal menait 1-0. Le Raja est qualifié pour la finale. Il ne restait plus que les Egyptiens de ENPPI avant le sacre. L'optimisme est de rigueur au sein de la délégation, qui se déplace le 18 avril au Caire. En effet, c'est là-bas que les hommes de Oscar Fullone vont mettre un pied sur la plus haute marche du podium en remportant cette finale aller (2-1) grâce à Alloudi et Slimani.
Le retour n'était donc qu'une formalité même si la victoire a mis bien du temps à se dessiner. A la 65e minute, Alloudi, encore lui, va mettre le Raja à l'abri d'une surprise et permettre au capitaine Jrindou de lever bien haut le fabuleux trophée. Félicitons donc cette formidable équipe qui s'est battue en diverses circonstances sur plusieurs fronts et qui a offert au public marocain en général et rajaoui en particulier un sacre continental bien mérité.
