Originaires du Maghreb, d'Afrique noire ou d'Asie, ils sont hauts fonctionnaires, chefs d'entreprises, avocats, médecins ou banquiers, à l'opposé des clichés qui tendent à as116ier immigrés et dealers ou casseurs des cités.
L'un de leurs cercles les plus courus, le Club du XXIe siècle, compte parmi ses fondateurs la ministre de la Justice Rachida Dati et parmi ses 280 membres la benjamine du gouvernement, Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Toutes deux sont devenues des symboles de l'ouverture à la diversité voulue par le président Nicolas Sarkozy, la première étant la fille d'un ouvrier marocain et la seconde d'un diplomate sénégalais. Très sélectif, ce club refuse d'être "un tremplin" pour la promotion de tout jeune d'origine immigrée et n'ouvre ses portes qu'à ceux "qui ont réussi à briser le plafond de verre" empêchant leur ascension 116iale, explique à l'AFP Djamila Chekkar, consultante dans un cabinet conseil en stratégie d'information et communication de crise.
"On est très vigilant", souligne cette jeune brune, fille d'un conducteur d'autocar et ancienne élève du prestigieux lycée parisien Henri IV. Le président du club du XXIe siècle est un normalien issu d'une grande famille tunisienne, Hakim El Karoui, 35 ans. Banquier d'affaires, il a été la "plume" de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et conseiller de l'ancien ministre des Finances, Thierry Breton.
L'objectif de ce réseau est de montrer que "la diversité de la France n'est pas qu'une source de problèmes ou de violences" mais aussi "une chance dans la mondialisation et le dialogue des cultures", "une réalité qu'il faut normaliser".
Une ou deux fois par mois, il organise des dîners-débats avec les responsables économiques, politiques ou des médias sur la question de la diversité, sans cacher sa volonté de faire du lobbying et d'étendre son action en Europe.
Autres dîners courus, ceux du Club convergences et du Club des entrepreneurs et industriels algériens de France, tous deux basés à Lyon (centre-est). Des Algériens ont aussi créé le Réseau des étudiants des grandes écoles de France qui se réunit à l'Ecole supérieure de Commerce de Paris. Les Franco-marocains ont fondé, quant à eux, le Club Synergie et Initiatives. Amirouche Laïdi, fondateur du club Averroès, se donne pour mission d'"injecter de la diversité dans les médias". "La diversité s'impose sur le plan de la démographie et de la 116iologie mais sa mécanique n'est toujours pas naturelle", assure-t-il.
Ancien journaliste devenu dirigeant d'un bureau d'études, il milite pour une "représentation plus normalisante et banalisante" des immigrés, en notant qu'aujourd'hui la fiction télé en France "ne participe pas à apporter la sérénité sur la diversité". "L'arabe est dans le rôle de voyou ou de flic", note-t-il.
L'as116iation « Les Marianne de la diversité », créée après les émeutes qui ont secoué la France à l'automne 2005, veut rendre "visibles" les femmes "qui ont un parcours d'excellence" et donner à l'immigration "une représentation par le féminin", dit Fadila Mehal, directrice à l'Agence 110nale pour la cohésion 116iale et l'égalité des chances. Son souhait : que la diversité "se traduise dans les urnes" par un vote en faveur des candidats les représentant et non par des nomi110ns dues au "fait du prince".
Sa crainte: que la présence au gouvernement de Rachida
Dati et de Rama Yade ne soit qu'un "simple affichage" sans lendemain.
--------------------------------------------------------------------
Maîtres Gilbert Collard, Olivier Desandre-Navarre et Céline Lorenzon devaient se rendre mardi au Tchad, ont assuré Me Lorenzon, avocate de l'as116iation et de son président Eric Breteau et Me Desandre-Navarre, qui défend les intérêts de Dominique Aubry, militaire à la retraite et bénévole de l'Arche de Zoé. "Nous nous rendons sur place pour essayer d'avoir accès au dossier et aux prévenus et pour connaître les charges exactes qui ont été retenues contre eux. En principe, notre retour en France est prévu pour jeudi soir", a déclaré à l'AFP Me Lorenzon. Les auditions d'une partie des dix Européens inculpés et toujours incarcérés au Tchad ont repris lundi matin devant le juge d'instruction tchadien chargé du dossier de l'Arche de Zoé.
Trois journalistes français et quatre hôtesses de l'air espagnoles, toujours inculpés au Tchad, ont été libérés et sont rentrés dimanche en Europe.
Les six bénévoles français de l'Arche de Zoé, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Les sept Espagnols, le Belge et les quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité". Les 21 inculpés encourent au Tchad des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés.
L'Arche de Zoé affirme avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredisent les premiers résultats d'une enquête menée par des organisations humanitaires 111110nales.
L'un de leurs cercles les plus courus, le Club du XXIe siècle, compte parmi ses fondateurs la ministre de la Justice Rachida Dati et parmi ses 280 membres la benjamine du gouvernement, Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Toutes deux sont devenues des symboles de l'ouverture à la diversité voulue par le président Nicolas Sarkozy, la première étant la fille d'un ouvrier marocain et la seconde d'un diplomate sénégalais. Très sélectif, ce club refuse d'être "un tremplin" pour la promotion de tout jeune d'origine immigrée et n'ouvre ses portes qu'à ceux "qui ont réussi à briser le plafond de verre" empêchant leur ascension 116iale, explique à l'AFP Djamila Chekkar, consultante dans un cabinet conseil en stratégie d'information et communication de crise.
"On est très vigilant", souligne cette jeune brune, fille d'un conducteur d'autocar et ancienne élève du prestigieux lycée parisien Henri IV. Le président du club du XXIe siècle est un normalien issu d'une grande famille tunisienne, Hakim El Karoui, 35 ans. Banquier d'affaires, il a été la "plume" de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et conseiller de l'ancien ministre des Finances, Thierry Breton.
L'objectif de ce réseau est de montrer que "la diversité de la France n'est pas qu'une source de problèmes ou de violences" mais aussi "une chance dans la mondialisation et le dialogue des cultures", "une réalité qu'il faut normaliser".
Une ou deux fois par mois, il organise des dîners-débats avec les responsables économiques, politiques ou des médias sur la question de la diversité, sans cacher sa volonté de faire du lobbying et d'étendre son action en Europe.
Autres dîners courus, ceux du Club convergences et du Club des entrepreneurs et industriels algériens de France, tous deux basés à Lyon (centre-est). Des Algériens ont aussi créé le Réseau des étudiants des grandes écoles de France qui se réunit à l'Ecole supérieure de Commerce de Paris. Les Franco-marocains ont fondé, quant à eux, le Club Synergie et Initiatives. Amirouche Laïdi, fondateur du club Averroès, se donne pour mission d'"injecter de la diversité dans les médias". "La diversité s'impose sur le plan de la démographie et de la 116iologie mais sa mécanique n'est toujours pas naturelle", assure-t-il.
Ancien journaliste devenu dirigeant d'un bureau d'études, il milite pour une "représentation plus normalisante et banalisante" des immigrés, en notant qu'aujourd'hui la fiction télé en France "ne participe pas à apporter la sérénité sur la diversité". "L'arabe est dans le rôle de voyou ou de flic", note-t-il.
L'as116iation « Les Marianne de la diversité », créée après les émeutes qui ont secoué la France à l'automne 2005, veut rendre "visibles" les femmes "qui ont un parcours d'excellence" et donner à l'immigration "une représentation par le féminin", dit Fadila Mehal, directrice à l'Agence 110nale pour la cohésion 116iale et l'égalité des chances. Son souhait : que la diversité "se traduise dans les urnes" par un vote en faveur des candidats les représentant et non par des nomi110ns dues au "fait du prince".
Sa crainte: que la présence au gouvernement de Rachida
Dati et de Rama Yade ne soit qu'un "simple affichage" sans lendemain.
--------------------------------------------------------------------
Les avocats des inculpés au Tchad
Les avocats français de l'as116iation Arche de Zoé, de son président et des bénévoles, actuellement détenus à N'Djamena, se rendent aujourd'hui au Tchad pour rencontrer leurs clients et tenter d'avoir accès au dossier, ont annoncé lundi deux d'entre eux à l'AFP.Maîtres Gilbert Collard, Olivier Desandre-Navarre et Céline Lorenzon devaient se rendre mardi au Tchad, ont assuré Me Lorenzon, avocate de l'as116iation et de son président Eric Breteau et Me Desandre-Navarre, qui défend les intérêts de Dominique Aubry, militaire à la retraite et bénévole de l'Arche de Zoé. "Nous nous rendons sur place pour essayer d'avoir accès au dossier et aux prévenus et pour connaître les charges exactes qui ont été retenues contre eux. En principe, notre retour en France est prévu pour jeudi soir", a déclaré à l'AFP Me Lorenzon. Les auditions d'une partie des dix Européens inculpés et toujours incarcérés au Tchad ont repris lundi matin devant le juge d'instruction tchadien chargé du dossier de l'Arche de Zoé.
Trois journalistes français et quatre hôtesses de l'air espagnoles, toujours inculpés au Tchad, ont été libérés et sont rentrés dimanche en Europe.
Les six bénévoles français de l'Arche de Zoé, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Les sept Espagnols, le Belge et les quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité". Les 21 inculpés encourent au Tchad des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés.
L'Arche de Zoé affirme avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredisent les premiers résultats d'une enquête menée par des organisations humanitaires 111110nales.
