L'ouverture d'un dialogue avec les députés du parti UMP au pouvoir en France sur une nouvelle loi concernant le Contrat première embauche (CPE) est «très probable», a déclaré hier le président de l'Unef, le principal syndicat d'étudiants, Bruno Julliard. «Nous avons compris que dans les jours qui viennent, l'initiative revenait au groupe UMP. Nous répondrons présent à l'invitation avec la condition de la garantie qu'aucun CPE ne sera signé dans les jours qui viennent», a déclaré Bruno Julliard sur la radio France Inter.
L'UMP est dirigé par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, grand rival du Premier ministre Dominique de Villepin et qui a contacté ce week-end les leaders syndicaux opposés au CPE. Il les a invités à engager un dialogue sur une nouvelle loi devant modifier les points contestés du CPE, à la demande du président Jacques Chirac.
Pour Bruno Julliard, «si Sarkozy nous invite à discuter des aménagements du CPE sur les bases apportés par Jacques Chirac vendredi, alors c'est inacceptable». Mais, a-t-il ajouté, «il est très probable qu'un dialogue s'établisse» si les conditions de l'Unef sont respectées.
Le président de l'Unef avait annoncé samedi que Nicolas Sarkozy l'avait contacté afin de lui faire savoir qu'il avait «été chargé par le gouvernement de prendre un peu en main les discussions avec les syndicats». Selon M. Julliard, «Sarkozy a insisté sur le fait qu'on peut parler de suspension du CPE, il a dit qu'on peut discuter sur d'autres bases sans a priori». Syndicats, organisations étudiantes ou lycéennes et opposition de gauche tentent apporter une preuve de la détermination intacte de leurs troupes lors d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations ce mardi.
L'UMP est dirigé par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, grand rival du Premier ministre Dominique de Villepin et qui a contacté ce week-end les leaders syndicaux opposés au CPE. Il les a invités à engager un dialogue sur une nouvelle loi devant modifier les points contestés du CPE, à la demande du président Jacques Chirac.
Pour Bruno Julliard, «si Sarkozy nous invite à discuter des aménagements du CPE sur les bases apportés par Jacques Chirac vendredi, alors c'est inacceptable». Mais, a-t-il ajouté, «il est très probable qu'un dialogue s'établisse» si les conditions de l'Unef sont respectées.
Le président de l'Unef avait annoncé samedi que Nicolas Sarkozy l'avait contacté afin de lui faire savoir qu'il avait «été chargé par le gouvernement de prendre un peu en main les discussions avec les syndicats». Selon M. Julliard, «Sarkozy a insisté sur le fait qu'on peut parler de suspension du CPE, il a dit qu'on peut discuter sur d'autres bases sans a priori». Syndicats, organisations étudiantes ou lycéennes et opposition de gauche tentent apporter une preuve de la détermination intacte de leurs troupes lors d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations ce mardi.
