Au premier étage se trouve également l'ancien cabinet d'avocats du président de la République, Nicolas Sarkozy. Cette adresse correspond également à celle de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. "Ce n'est pas le cabinet de Nicolas Sarkozy qui était visé. Le colis visait un cabinet d'avocats situé au quatrième étage et il était adressé à une personne dénommée qui fait partie de ce cabinet", a indiqué à l'AFP le Parquet de Paris.
Me Olivier Brane, qui a ouvert le colis piégé adressé à son nom ainsi qu'à celui de Me Catherine Gouet-Jenselme, qui dirige le cabinet, a été grièvement blessé, a précisé à l'AFP un proche de l'avocate. La section antiterroriste du Parquet de Paris a été saisie et l'enquête a été confiée à la brigade antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire, a indiqué la préfecture de police. Un second colis piégé, qui n'a pas été ouvert, a également été adressé au cabinet d'avocats, selon des proches de Me Gouet-Jenselme et une source policière. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a quitté Bruxelles, où elle devait participer à une réunion de ses homologues de l'Union européenne, pour se rendre sur les lieux de l'explosion, ont annoncé ses services. Dans un communiqué, la ministre "condamne avec la plus grande fermeté cet acte lâche et odieux". Un large périmètre de sécurité a été établi autour du lieu de l'explosion. Me Gouet-Jenselme ignore, selon ses proches, le motif de cet envoi car "elle ne s'occupe pas d'affaires sensibles, mais plutôt de conflits d'assurances, d'affaires de divorce et immobilières".
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Les deux dirigeants se sont rencontrés à l'Elysée pour un sommet en format Blaesheim, du nom du village d'Alsace qui a accueilli la première rencontre de ce genre en janvier 2001. Il s'agit du 32e sommet informel de ce type entre les responsables français et allemand depuis cette date.
La formule, qui leur permet d'aborder tous les sujets sans ordre du jour préétabli, avait été inaugurée par les prédécesseurs de M. Sarkozy et Mme Merkel, Jacques Chirac et Gerhard Schröder, pour éviter les malentendus entre Paris et Berlin. Au menu de la rencontre figurent la relation franco-allemande sur les principaux dossiers européens et les grandes questions internationales, selon l'Elysée. M. Sarkozy et Mme Merkel devaient également aborder la préparation de la présidence française de l'Union européenne, au second semestre 2008. La Chancelière et le Président s'étaient retrouvés le 12 novembre à Berlin, à l'occasion d'un Conseil des ministres franco-allemand consacré à l'intégration des immigrés, sujet de consensus entre eux. L'un et l'autre avaient plaidé pour une "immigration maîtrisée". Ils étaient tombés également d'accord sur l'idée de sanctions européennes contre l'Iran. Si les points de convergences sont nombreux entre les deux dirigeants, le couple franco-allemand pourrait cette fois s'opposer sur une idée qu'a de nouveau âprement défendue M. Sarkozy lors de ses récentes visites d'Etat au Maroc puis en Algérie : une "Union méditerranéenne" qui réunirait tous les pays du pourtour de la Méditerranée autour de projets concrets.
Me Olivier Brane, qui a ouvert le colis piégé adressé à son nom ainsi qu'à celui de Me Catherine Gouet-Jenselme, qui dirige le cabinet, a été grièvement blessé, a précisé à l'AFP un proche de l'avocate. La section antiterroriste du Parquet de Paris a été saisie et l'enquête a été confiée à la brigade antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire, a indiqué la préfecture de police. Un second colis piégé, qui n'a pas été ouvert, a également été adressé au cabinet d'avocats, selon des proches de Me Gouet-Jenselme et une source policière. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a quitté Bruxelles, où elle devait participer à une réunion de ses homologues de l'Union européenne, pour se rendre sur les lieux de l'explosion, ont annoncé ses services. Dans un communiqué, la ministre "condamne avec la plus grande fermeté cet acte lâche et odieux". Un large périmètre de sécurité a été établi autour du lieu de l'explosion. Me Gouet-Jenselme ignore, selon ses proches, le motif de cet envoi car "elle ne s'occupe pas d'affaires sensibles, mais plutôt de conflits d'assurances, d'affaires de divorce et immobilières".
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Rencontre Sarkozy-Merkel
Le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel se sont retrouvés jeudi à Paris pour un sommet informel franco-allemand qui devait être notamment l'occasion d'aborder le dossier de la présidence française de l'UE au deuxième semestre 2008.Les deux dirigeants se sont rencontrés à l'Elysée pour un sommet en format Blaesheim, du nom du village d'Alsace qui a accueilli la première rencontre de ce genre en janvier 2001. Il s'agit du 32e sommet informel de ce type entre les responsables français et allemand depuis cette date.
La formule, qui leur permet d'aborder tous les sujets sans ordre du jour préétabli, avait été inaugurée par les prédécesseurs de M. Sarkozy et Mme Merkel, Jacques Chirac et Gerhard Schröder, pour éviter les malentendus entre Paris et Berlin. Au menu de la rencontre figurent la relation franco-allemande sur les principaux dossiers européens et les grandes questions internationales, selon l'Elysée. M. Sarkozy et Mme Merkel devaient également aborder la préparation de la présidence française de l'Union européenne, au second semestre 2008. La Chancelière et le Président s'étaient retrouvés le 12 novembre à Berlin, à l'occasion d'un Conseil des ministres franco-allemand consacré à l'intégration des immigrés, sujet de consensus entre eux. L'un et l'autre avaient plaidé pour une "immigration maîtrisée". Ils étaient tombés également d'accord sur l'idée de sanctions européennes contre l'Iran. Si les points de convergences sont nombreux entre les deux dirigeants, le couple franco-allemand pourrait cette fois s'opposer sur une idée qu'a de nouveau âprement défendue M. Sarkozy lors de ses récentes visites d'Etat au Maroc puis en Algérie : une "Union méditerranéenne" qui réunirait tous les pays du pourtour de la Méditerranée autour de projets concrets.
