Fatiguée par des promesses non tenues, l'Association des commerçants et professionnels du boulevard Mohammed V a décidé de porter plainte contre la Ville pour l'obliger à réhabiliter l'avenue Mohammed V complètement délabrée. Ces mêmes commerçants affirment que leur chiffre d'affaires a été largement revu à la baisse à cause de l'état de délabrement avancé du lieu.
L'exemple le plus patent de cette dégradation est sans aucun doute l'hôtel Lincoln, sur lequel s'articulait l'organisation de l'espace urbain de la ville de Casablanca au début du 20e siècle. Nombreux sont les piétons qui craignent qu'il ne s'écroule sur eux en traversent le boulevard. Les craintes de l'effondrement de cet édifice ont poussé les autorités locales à interdire la circulation dans un sens, à la hauteur de l'hôtel sans pour autant résoudre le problème.
Aujourd'hui, le bâtiment fait le bonheur des SDF. Certains y avaient même élu domicile.
Comment une métropole comme Casablanca, qui a affiché son désir de devenir une destination touristique et qui vient de lancer de grands chantiers (la Marina, Casa city center, Casa near shore park, l'aménagement de l'aéroport d'Anfa…), se permet-elle de laisser son centre-ville à l'abandon ?
Seule une action publique, sous la forme de réaménagement urbanistique et de requalification architecturale, peut redonner de l'éclat au boulevard MohammedV.
Le réaménagement ne veut pas dire l'élimination des édifices classés. Les stigmates laissés par la démolition de plusieurs bâtiments du tissu urbain art déco sont toujours en mémoire. Ainsi, celles de l'hôtel d'Anfa, qui a accueilli la Conférence de Casablanca de 1942, du théâtre Mohammed V, de la Villa Mokri à Anfa, des cinémas (Vox et bien d'autres)… sont une grosse erreur.
L'exemple le plus patent de cette dégradation est sans aucun doute l'hôtel Lincoln, sur lequel s'articulait l'organisation de l'espace urbain de la ville de Casablanca au début du 20e siècle. Nombreux sont les piétons qui craignent qu'il ne s'écroule sur eux en traversent le boulevard. Les craintes de l'effondrement de cet édifice ont poussé les autorités locales à interdire la circulation dans un sens, à la hauteur de l'hôtel sans pour autant résoudre le problème.
Aujourd'hui, le bâtiment fait le bonheur des SDF. Certains y avaient même élu domicile.
Comment une métropole comme Casablanca, qui a affiché son désir de devenir une destination touristique et qui vient de lancer de grands chantiers (la Marina, Casa city center, Casa near shore park, l'aménagement de l'aéroport d'Anfa…), se permet-elle de laisser son centre-ville à l'abandon ?
Seule une action publique, sous la forme de réaménagement urbanistique et de requalification architecturale, peut redonner de l'éclat au boulevard MohammedV.
Le réaménagement ne veut pas dire l'élimination des édifices classés. Les stigmates laissés par la démolition de plusieurs bâtiments du tissu urbain art déco sont toujours en mémoire. Ainsi, celles de l'hôtel d'Anfa, qui a accueilli la Conférence de Casablanca de 1942, du théâtre Mohammed V, de la Villa Mokri à Anfa, des cinémas (Vox et bien d'autres)… sont une grosse erreur.
