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La loi sur le ravalement des façade toujours ignorée

Le tribunal de Casablanca s'est fait une cure d'embellissement récemment. Sa façade a été repeinte en blanc afin de lui donner une nouvelle allure. alheureusement, cette opération de ravalement n'englobe pas les autres bâtiments de la métropole arrosés qu

La loi sur le ravalement des façade toujours ignorée
Il faut dire que la majorité des immeubles Casablancais sont loin de refléter l'image de la Cité blanche.

Pourtant, le Conseil de la ville avait décidé de revitaliser la façade de la métropole en avril 2006, en réactivant l'arrêté municipal qui impose aux Casablancais de repeindre leurs bâtiments de manière périodique.

A l'époque, un courrier a été envoyé aux présidents des arrondissements et aux gouverneurs afin de rendre à la ville sa couleur naturelle avant le mois de juin. Apparemment, cette action n'a pas eu un grand succès auprès des citoyens. « Il est souvent difficile de convaincre les propriétaires de repeindre leurs immeubles, notamment quand il s'agit de copropriété », affirme un responsable à la commune urbaine.

En effet, les autorités locales sont souvent confrontées au laxisme des habitants qui refusent de participer au renouvellement de l'esthétique de leur environnement. La campagne de sensibilisation menée donc au cours du dernier trimestre n'a pas abouti aux résultats aspirés, d'autant qu'aucune sanction n'est retenue contre les personnes qui refusent de contribuer à cette démarche.

A signaler que l'arrêté municipal de 1952 impose aux propriétaires des immeubles le ravalement des façades une fois tous les six ans.
«Sans un vrai rappel à l'ordre, les personnes récalcitrantes ne se soumettront jamais aux règles de cet arrêté», indique un locataire tout en contemplant le gris sale de sa demeure. «Je ne peux pas supporter les sommes exorbitantes de ravalement avec les médiocres loyers que je touche de manière irrégulière.

Les autorités locales pourraient au moins nous apporter une aide financière pour favoriser cette opération », rétorque un propriétaire d'immeuble au centre-ville.
A noter que l'embellissement d'une façade est estimé à plus de 65.000 DH. L'image de la métropole est alors coincée entre le laisser-aller des citoyens et le manque de moyens avancé par les services publics. Seule une décision ferme du Conseil de la ville pourrait redonner à la Cité blanche son aspect convenable et plaisant.

En attendant, elle continuera à faire grise mine face à la saleté de ses façades.
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