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Pour améliorer la représentativité d'un indice, il faut que la base de données qu'il considère soit régulièrement actualisée. Afin qu'il soit plus significatif, l'indice doit régulièrement prendre en considération les changements et les mutations du tissu (économique ou 116ial) qu'il traite.
Récemment plus conscient de cette logique d'actualisation, le Haut commissariat au plan (HCP) entretient un plan de mise à niveau du système d'information statistique.
Après un «updating» réussi de son site 111net, le HCP entame l'actualisation de ses indices mensuels et annuels. Il vient de mettre en place le nouvel indice des productions industrielle, énergétique et minière avec comme année de base 1998 en remplacement de l'ancien indice dont l'année de base remontait à 1992 et reposait sur des données sectorielles (nombre d'entreprises, sous-branches et acticités…) plus ou moins en écart par rapport à la «carte entreprises» réelle.
C'est dans ce sens que des améliorations méthodologiques fondamentales ont été introduites, tout particulièrement, l'actualisation de l'échantillon des entreprises avec l'élimi110n des entreprises ayant cessé leur activité et l'introduction des nouvelles entreprises créées; l'actualisation de la structure des pondérations des branches, sous-branches, des activités et des produits et encore l'adoption de la nouvelle Nomenclature marocaine des activités.
Il faut dire que ce dispositif a été nécessaire dans le sens d'une meilleure satisfaction des besoins des organismes économiques publics et des entreprises afin de s'orienter vers la lecture de cet indice.
C'est donc sur cette base-là que le nouvel indice de la production a affiché les chiffres du deuxième trimestre 2007, bien qu'il ne soit que provisoire.
En effet, comme cela est d'usage de par le monde, «l'indice sera provisoire lors de sa première parution, semi-définitif le deuxième mois et définitif après le troisième mois », note un communiqué du HCP. L'indice sera calculé et publié mensuellement à partir du mois de février 2008.
Il est à rappeler toutefois que l'indice de la production industrielle (IPI) est un instrument statistique qui mesure les variations des quantités produites dans l'industrie. Cet indice se réfère à la classification traditionnelle des activités économiques en trois secteurs, soit des industries manufacturières, des industries extractives (mines) et de l'énergie (la distribution de l'électricité et de l'eau).
Cet indice des productions industrielle, énergétique et minière a un rôle économique crucial du fait qu'il permet de suivre la production en volume et ce à travers les 5 niveaux que la Nomenclature marocaine des activités économiques (NMAE) a définis, à savoir les produits, les activités, les sous-branches, les branches et l'ensemble du secteur. Pour son calcul, la formule adoptée est celle de «Lasperyres» à base et à pondérations fixes.
Les pondérations des branches et des sous-branches sont calculées sur la base de la valeur ajoutée brute aux coûts des facteurs, alors que celles des produits et des activités sont calculées à partir des valeurs de la production. Les informations utilisées pour le calcul de l'indice sont collectées à la fois auprès des départements concernés et auprès d'un échantillon représentatif des entreprises industrielles par le biais d'enquête permanente.
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Cette branche d'industrie revêt son évolution aux améliorations de la production des industries textiles de 13,1%; des industries du cuir, des articles de voyage et des chaussures de 6,8% et des industries du bois de 15,4%.
Elle résulte également de l'évolution favorable de la production du raffinage de pétrole de 14,8%; des autres produits non métalliques de 6,5% dont le ciment (11,8%); des machines et appareils électriques de 6,9% et de l'industrie automobile de 13,4%. Au registre des baisses, les productions ayant reculé ont concerné les industries de l'habillement et des fourrures avec 0,8%; les produits de l'édition et de l'imprimerie avec 15,5% et les instruments médicaux, de précision, d'optique et de l'horlogerie avec 29,2%.
L'activité minière, elle, selon l'indice, a amélioré sa production de 8,9% sous l'effet de l'augmentation de la production des minerais métalliques de 11,4% et de celle des produits divers des industries extractives de 8,7% dont les phosphates (3,1%).
Quant à l'indice de la production de l'énergie électrique, il a, lui aussi, enregistré une hausse de 3,9%.
Récemment plus conscient de cette logique d'actualisation, le Haut commissariat au plan (HCP) entretient un plan de mise à niveau du système d'information statistique.
Après un «updating» réussi de son site 111net, le HCP entame l'actualisation de ses indices mensuels et annuels. Il vient de mettre en place le nouvel indice des productions industrielle, énergétique et minière avec comme année de base 1998 en remplacement de l'ancien indice dont l'année de base remontait à 1992 et reposait sur des données sectorielles (nombre d'entreprises, sous-branches et acticités…) plus ou moins en écart par rapport à la «carte entreprises» réelle.
C'est dans ce sens que des améliorations méthodologiques fondamentales ont été introduites, tout particulièrement, l'actualisation de l'échantillon des entreprises avec l'élimi110n des entreprises ayant cessé leur activité et l'introduction des nouvelles entreprises créées; l'actualisation de la structure des pondérations des branches, sous-branches, des activités et des produits et encore l'adoption de la nouvelle Nomenclature marocaine des activités.
Il faut dire que ce dispositif a été nécessaire dans le sens d'une meilleure satisfaction des besoins des organismes économiques publics et des entreprises afin de s'orienter vers la lecture de cet indice.
C'est donc sur cette base-là que le nouvel indice de la production a affiché les chiffres du deuxième trimestre 2007, bien qu'il ne soit que provisoire.
En effet, comme cela est d'usage de par le monde, «l'indice sera provisoire lors de sa première parution, semi-définitif le deuxième mois et définitif après le troisième mois », note un communiqué du HCP. L'indice sera calculé et publié mensuellement à partir du mois de février 2008.
Il est à rappeler toutefois que l'indice de la production industrielle (IPI) est un instrument statistique qui mesure les variations des quantités produites dans l'industrie. Cet indice se réfère à la classification traditionnelle des activités économiques en trois secteurs, soit des industries manufacturières, des industries extractives (mines) et de l'énergie (la distribution de l'électricité et de l'eau).
Cet indice des productions industrielle, énergétique et minière a un rôle économique crucial du fait qu'il permet de suivre la production en volume et ce à travers les 5 niveaux que la Nomenclature marocaine des activités économiques (NMAE) a définis, à savoir les produits, les activités, les sous-branches, les branches et l'ensemble du secteur. Pour son calcul, la formule adoptée est celle de «Lasperyres» à base et à pondérations fixes.
Les pondérations des branches et des sous-branches sont calculées sur la base de la valeur ajoutée brute aux coûts des facteurs, alors que celles des produits et des activités sont calculées à partir des valeurs de la production. Les informations utilisées pour le calcul de l'indice sont collectées à la fois auprès des départements concernés et auprès d'un échantillon représentatif des entreprises industrielles par le biais d'enquête permanente.
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Le nouvel indice
Une lecture du nouvel indice de la production par branche d'activité au 2e trimestre 2007 permet de relever une évolution significative de l'indice de la production des industries manufacturières qui s'est accrû de 5% au cours de ce deuxième trimestre par rapport à la même période de 2006.Cette branche d'industrie revêt son évolution aux améliorations de la production des industries textiles de 13,1%; des industries du cuir, des articles de voyage et des chaussures de 6,8% et des industries du bois de 15,4%.
Elle résulte également de l'évolution favorable de la production du raffinage de pétrole de 14,8%; des autres produits non métalliques de 6,5% dont le ciment (11,8%); des machines et appareils électriques de 6,9% et de l'industrie automobile de 13,4%. Au registre des baisses, les productions ayant reculé ont concerné les industries de l'habillement et des fourrures avec 0,8%; les produits de l'édition et de l'imprimerie avec 15,5% et les instruments médicaux, de précision, d'optique et de l'horlogerie avec 29,2%.
L'activité minière, elle, selon l'indice, a amélioré sa production de 8,9% sous l'effet de l'augmentation de la production des minerais métalliques de 11,4% et de celle des produits divers des industries extractives de 8,7% dont les phosphates (3,1%).
Quant à l'indice de la production de l'énergie électrique, il a, lui aussi, enregistré une hausse de 3,9%.
