Le film-saga égyptien «Halim», présenté en première mondiale à Cannes, a tous les ingrédients du mélodrame: chanteur adulé dans le monde arabe et décédé prématurément, Abdel Halim Hafez a été interprété par l'acteur vedette Ahmed Zaki, dont le destin tragique a rejoint celui de son personnage.
La vie du «Rossignol arabe» relève du roman dramatique: né en 1929, orphelin sans le sou, il tente sa chance au Caire où il entre au Conservatoire. Professeur un temps, il se fait renvoyer pour se consacrer tout entier à la chanson.
Monté sur scène à la faveur d'un désistement, il rencontre le succès qui ne le quittera plus jusqu'à sa mort, à l'âge de 50 ans, terrassé par un cancer.
Il chanta la révolution de 1954, l'avènement de Nasser, et plus tard se fait le chantre du nationalisme, loue le Président Sadate. Figure du patriotisme, il chavirait aussi les cœurs avec ses odes à l'amour, souvent contrarié, à l'image de celui qu'il a vécu avec une jeune aristocrate qu'il ne put épouser en raison de ses origines roturières et qui décéda dans la foulée.
L'histoire de l'adaptation de cette vie à l'écran est tout aussi étonnante: Ahmed Zaki, acteur égyptien aux mille visages, parti de rien et devenu une star au Moyen-Orient malgré sa couleur de peau très foncée, rêvait d'incarner Halim.
Il caressa pendant dix ans ce projet avant de trouver un producteur assez téméraire pour se lancer dans l'aventure alors qu'il était en phase finale d'un cancer.
Le tournage devait durer un an et demi. Ahmed Zaki s'est éteint trois semaines après avoir tourné la dernière scène. L'effet miroir pourrait s'arrêter là... mais les deux hommes sont nés dans le même village près du Caire, ont contracté la même maladie - qui a dégénéré en cancer chez les deux - en se baignant dans le même canal, ont tous deux perdu, jeunes, les femmes qu'ils aimaient.
C'est d'ailleurs le fils qu'Ahmed Zaki a eu avec l'actrice égyptienne Hala Fouad, Haytham, qui a endossé le rôle de Halim jeune, débutant le tournage et sa carrière de comédien une semaine après la disparition de son père.
La vie du «Rossignol arabe» relève du roman dramatique: né en 1929, orphelin sans le sou, il tente sa chance au Caire où il entre au Conservatoire. Professeur un temps, il se fait renvoyer pour se consacrer tout entier à la chanson.
Monté sur scène à la faveur d'un désistement, il rencontre le succès qui ne le quittera plus jusqu'à sa mort, à l'âge de 50 ans, terrassé par un cancer.
Il chanta la révolution de 1954, l'avènement de Nasser, et plus tard se fait le chantre du nationalisme, loue le Président Sadate. Figure du patriotisme, il chavirait aussi les cœurs avec ses odes à l'amour, souvent contrarié, à l'image de celui qu'il a vécu avec une jeune aristocrate qu'il ne put épouser en raison de ses origines roturières et qui décéda dans la foulée.
L'histoire de l'adaptation de cette vie à l'écran est tout aussi étonnante: Ahmed Zaki, acteur égyptien aux mille visages, parti de rien et devenu une star au Moyen-Orient malgré sa couleur de peau très foncée, rêvait d'incarner Halim.
Il caressa pendant dix ans ce projet avant de trouver un producteur assez téméraire pour se lancer dans l'aventure alors qu'il était en phase finale d'un cancer.
Le tournage devait durer un an et demi. Ahmed Zaki s'est éteint trois semaines après avoir tourné la dernière scène. L'effet miroir pourrait s'arrêter là... mais les deux hommes sont nés dans le même village près du Caire, ont contracté la même maladie - qui a dégénéré en cancer chez les deux - en se baignant dans le même canal, ont tous deux perdu, jeunes, les femmes qu'ils aimaient.
C'est d'ailleurs le fils qu'Ahmed Zaki a eu avec l'actrice égyptienne Hala Fouad, Haytham, qui a endossé le rôle de Halim jeune, débutant le tournage et sa carrière de comédien une semaine après la disparition de son père.
