Au départ, un petit groupe mené par Najia Abbadi et quelques collègues de la profession ont eu l'idée de créer la fédération, donnant ainsi naissance à ce fer de lance de la couture marocaine aux innombrables atouts.
A peine a-t-elle été lancée que plusieurs stylistes ont adhéré à l'idée et ont opté pour un statut de fédération plus large et plus général afin de
promouvoir l'image de la couture marocaine aussi bien au Maroc
qu'à l'étranger.
Cette initiative s'avère plus qu'indispensable, car elle sera la vitrine et l'image de la profession que nous souhaitons véhiculer aux niveaux national et international.Entretien avec Najia Abbadi, présidente de la Fédération de la couture traditionnelle marocaine
Le Matin : Quelles sont les missions de la Fédération ?
Najia Abbadi : Les missions de la fédération sont nombreuses. Elle sert tout d'abord à protéger les intérêts des stylistes, puisqu'on met à leur disposition un avocat qui vérifie la solidité de leur contrat. Grâce à la fédération, ils ont un recours légal. La fédération vise également à favoriser le développement de la profession et des jeunes talents émergents en les intégrant et en les initiant progressivement à la haute couture à travers une école de perfectionnement. Nous veillons également à la préservation du patrimoine culturel marocain ayant un lien avec la mode ou la couture.
Nous visons aussi la signature de partenariats avec des maisons étrangères pour être au diapason avec les tendances et les nouvelles pratiques. Par la suite,
la fédération veut créer des ateliers d'apprentissage dans les zones
rurales pour dynamiser notre patrimoine artisanal.
Quels sont vos objectifs de façon pratique pour les stylistes ?
Etablir à chaque saison un calendrier de collections printemps-été et automne-hiver pour la haute couture traditionnelle ainsi que le prêt-à-porter féminin et masculin. Nous voulons créer l'événement autour des défilés de mode marocaine et les institutionnaliser par l'établissement d'un planning annuel de défilés en collaboration avec l'ensemble de la profession y compris les partenaires. Nous visons également à organiser des salons de la mode afin que les stylistes puissent s'inspirer des tissus et modèles exposés.
Nous voulons créer une sorte de foire de la mode où peuvent se retrouver les différents professionnels du métier. La fédération vise également à favoriser l'éclosion de marques artisanales via la promotion de nouvelles marques créées par de jeunes talents ainsi que leur accompagnement en vue d'une implantation.
Quelles sont les perspectives de la Fédération ?
La fédération se veut un lieu d'échanges et de recherche de synergies entre les différents stylistes et l'ensemble de la filière mode (donneurs d'ordres, tisseurs, sous-traitants, etc.) ainsi qu'un lieu de concertation sur les problèmes collectifs que rencontre le secteur. La finalité et le désir affiché par la fédération sont de renforcer l'efficacité des relations commerciales entre les sociétés créatives (stylistes, clients, fournisseurs, façonniers marocains et internationaux).
A peine a-t-elle été lancée que plusieurs stylistes ont adhéré à l'idée et ont opté pour un statut de fédération plus large et plus général afin de
promouvoir l'image de la couture marocaine aussi bien au Maroc
qu'à l'étranger.
Cette initiative s'avère plus qu'indispensable, car elle sera la vitrine et l'image de la profession que nous souhaitons véhiculer aux niveaux national et international.Entretien avec Najia Abbadi, présidente de la Fédération de la couture traditionnelle marocaine
Le Matin : Quelles sont les missions de la Fédération ?
Najia Abbadi : Les missions de la fédération sont nombreuses. Elle sert tout d'abord à protéger les intérêts des stylistes, puisqu'on met à leur disposition un avocat qui vérifie la solidité de leur contrat. Grâce à la fédération, ils ont un recours légal. La fédération vise également à favoriser le développement de la profession et des jeunes talents émergents en les intégrant et en les initiant progressivement à la haute couture à travers une école de perfectionnement. Nous veillons également à la préservation du patrimoine culturel marocain ayant un lien avec la mode ou la couture.
Nous visons aussi la signature de partenariats avec des maisons étrangères pour être au diapason avec les tendances et les nouvelles pratiques. Par la suite,
la fédération veut créer des ateliers d'apprentissage dans les zones
rurales pour dynamiser notre patrimoine artisanal.
Quels sont vos objectifs de façon pratique pour les stylistes ?
Etablir à chaque saison un calendrier de collections printemps-été et automne-hiver pour la haute couture traditionnelle ainsi que le prêt-à-porter féminin et masculin. Nous voulons créer l'événement autour des défilés de mode marocaine et les institutionnaliser par l'établissement d'un planning annuel de défilés en collaboration avec l'ensemble de la profession y compris les partenaires. Nous visons également à organiser des salons de la mode afin que les stylistes puissent s'inspirer des tissus et modèles exposés.
Nous voulons créer une sorte de foire de la mode où peuvent se retrouver les différents professionnels du métier. La fédération vise également à favoriser l'éclosion de marques artisanales via la promotion de nouvelles marques créées par de jeunes talents ainsi que leur accompagnement en vue d'une implantation.
Quelles sont les perspectives de la Fédération ?
La fédération se veut un lieu d'échanges et de recherche de synergies entre les différents stylistes et l'ensemble de la filière mode (donneurs d'ordres, tisseurs, sous-traitants, etc.) ainsi qu'un lieu de concertation sur les problèmes collectifs que rencontre le secteur. La finalité et le désir affiché par la fédération sont de renforcer l'efficacité des relations commerciales entre les sociétés créatives (stylistes, clients, fournisseurs, façonniers marocains et internationaux).
