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La forêt de Sindibad a accueilli récemment plus de 600 personnes lors d'une rencontre sur la Journée mondiale de l'environnement célébrée le 5 juin. Dans ce cadre, plusieurs activités environnementales ont été organisées afin d'habituer les Casablancais et surtout les étudiants au respect de la nature. Ainsi, les participants à cette manifestation ont mené une opération de nettoyage de ce site forestier longtemps délaissé par les autorités locales et les citoyens.
Des activités d'animation étaient également au menu de ce programme de sensibilisation. En outre, les étudiants ont participé à un concours scolaire sur le thème de l'environnement et la forêt afin de développer la vision des plus jeunes à propos des composantes de la nature.
Vu qu'elle est devenue un passage obligatoire de toutes les futures générations, l'école a acquis un rôle important dans la compréhension des différentes composantes de la nature qui mérite une attention et un respect particuliers. Afin d'encourager cette éducation citoyenne, des prix des meilleures œuvres réalisées sur ce thème ont été remis aux élèves les plus méritants. Et au grand bonheur des amoureux de la nature, les organisateurs ont mis sur place des stands d'information et de sensibilisation à la protection de l'environnement.
Cette rencontre s'est, alors, démarquée par la diversité des activités qui découlent toutes du même principe : sensibiliser les écoliers à la protection de la nature à travers des outils pédagogiques qui permettent à l'enfant de réfléchir à la thématique de la forêt, découvrir le rôle vital des milieux humides et comprendre l'importance de la responsabilité individuelle et collective de l'Homme pour la protection des ressources naturelles.
Il est à signaler que ce grand atelier de sensibilisation a été organisé à l'initiative de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa et en collaboration avec la wilaya de la région du Grand Casablanca, la Commune urbaine de Casablanca, la Délégation préfectorale de l'éducation nationale, la Délégation des eaux et forêt, l'Inspection régionale de l'aménagement du territoire, l'Arrondissement d'Anfa et avec le concours de Coca Cola, Lydec et Sita El-Beida.
Cette rencontre était alors une occasion pour les acteurs des secteurs public et privé pour présenter aux habitants et touristes de la capitale économique l'avancement des travaux de mise à niveau engagés depuis janvier 2006 sur ce site forestier. En effet, la forêt de Sindibad est en train de se transformer en un grand espace de détente et de loisir capable d'accueillir le grand flux de citadins qui fuient le stress de la ville. Dans ce sens, plusieurs travaux de réaménagement ont déjà pris fin alors que d'autres sont en cours de réalisation.
Ils concernent plus précisément l'éclaircissage de la forêt, le marquage des arbres et des arbustes, le revêtement de la chaussée, la réfection de l'éclairage public, la réhabilitation des points d'eaux et l'aménagement d'une promenade et d'un circuit pour les amateurs du VTT et du footing. Cette revalorisation vient au moment où les habitants de Casablanca suffoquent à cause du manque d'espaces verts ainsi que l'augmentation de la pollution de l'air.
A ce propos l'inspection régionale du Grand Casablanca relevant du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement a rendu public une étude sur la qualité de l'air qui met l'accent sur l'activité industrielle dont la forte concentration à Casablanca représente un potentiel important de pollution atmosphérique et liquide.
Ce document indique que les émissions atmosphériques des unités industrielles représentent par rapport à la pollution industrielle globale, 97% d'émissions pour le monoxyde de carbone, 94 % pour les oxydes d'azote, 88 % pour les dioxydes de souffre, 99,5 pour les composés organiques volatiles et 85 % pour les poussières.
A cela s'ajoutent les eaux usées déversées par le réseau dont le volume journalier est estimé à 480.000 m3 et les rejets industriels envoyés vers les milieux récepteurs qui représentent un volume journalier de 66.000 m3. Et pour boucler la boucle, la pollution générée par les moyens de transport (37 % du parc national) avec en pool position les automobiles à essence qui constituent les principales sources d'émissions de CO, de COV et de NOx tandis que les véhicules diesels sont à l'origine de la majeure partie des émissions de SO2 et des particules. La forêt de Sindibad serait alors un bon refuge pour les Casablancais qui ne demandent que fuir ce climat pollué le temps d'un week-end.
Des activités d'animation étaient également au menu de ce programme de sensibilisation. En outre, les étudiants ont participé à un concours scolaire sur le thème de l'environnement et la forêt afin de développer la vision des plus jeunes à propos des composantes de la nature.
Vu qu'elle est devenue un passage obligatoire de toutes les futures générations, l'école a acquis un rôle important dans la compréhension des différentes composantes de la nature qui mérite une attention et un respect particuliers. Afin d'encourager cette éducation citoyenne, des prix des meilleures œuvres réalisées sur ce thème ont été remis aux élèves les plus méritants. Et au grand bonheur des amoureux de la nature, les organisateurs ont mis sur place des stands d'information et de sensibilisation à la protection de l'environnement.
Cette rencontre s'est, alors, démarquée par la diversité des activités qui découlent toutes du même principe : sensibiliser les écoliers à la protection de la nature à travers des outils pédagogiques qui permettent à l'enfant de réfléchir à la thématique de la forêt, découvrir le rôle vital des milieux humides et comprendre l'importance de la responsabilité individuelle et collective de l'Homme pour la protection des ressources naturelles.
Il est à signaler que ce grand atelier de sensibilisation a été organisé à l'initiative de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa et en collaboration avec la wilaya de la région du Grand Casablanca, la Commune urbaine de Casablanca, la Délégation préfectorale de l'éducation nationale, la Délégation des eaux et forêt, l'Inspection régionale de l'aménagement du territoire, l'Arrondissement d'Anfa et avec le concours de Coca Cola, Lydec et Sita El-Beida.
Cette rencontre était alors une occasion pour les acteurs des secteurs public et privé pour présenter aux habitants et touristes de la capitale économique l'avancement des travaux de mise à niveau engagés depuis janvier 2006 sur ce site forestier. En effet, la forêt de Sindibad est en train de se transformer en un grand espace de détente et de loisir capable d'accueillir le grand flux de citadins qui fuient le stress de la ville. Dans ce sens, plusieurs travaux de réaménagement ont déjà pris fin alors que d'autres sont en cours de réalisation.
Ils concernent plus précisément l'éclaircissage de la forêt, le marquage des arbres et des arbustes, le revêtement de la chaussée, la réfection de l'éclairage public, la réhabilitation des points d'eaux et l'aménagement d'une promenade et d'un circuit pour les amateurs du VTT et du footing. Cette revalorisation vient au moment où les habitants de Casablanca suffoquent à cause du manque d'espaces verts ainsi que l'augmentation de la pollution de l'air.
A ce propos l'inspection régionale du Grand Casablanca relevant du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement a rendu public une étude sur la qualité de l'air qui met l'accent sur l'activité industrielle dont la forte concentration à Casablanca représente un potentiel important de pollution atmosphérique et liquide.
Ce document indique que les émissions atmosphériques des unités industrielles représentent par rapport à la pollution industrielle globale, 97% d'émissions pour le monoxyde de carbone, 94 % pour les oxydes d'azote, 88 % pour les dioxydes de souffre, 99,5 pour les composés organiques volatiles et 85 % pour les poussières.
A cela s'ajoutent les eaux usées déversées par le réseau dont le volume journalier est estimé à 480.000 m3 et les rejets industriels envoyés vers les milieux récepteurs qui représentent un volume journalier de 66.000 m3. Et pour boucler la boucle, la pollution générée par les moyens de transport (37 % du parc national) avec en pool position les automobiles à essence qui constituent les principales sources d'émissions de CO, de COV et de NOx tandis que les véhicules diesels sont à l'origine de la majeure partie des émissions de SO2 et des particules. La forêt de Sindibad serait alors un bon refuge pour les Casablancais qui ne demandent que fuir ce climat pollué le temps d'un week-end.
