Quand il s'agit d'une maladie grave, la consultation d'annonce est un moment difficile, aussi bien pour le patient que pour le médecin. Comment en envisagez-vous le déroulement ?
Il s'agit d'une consultation dédiée, qui est réalisée par un médecin acteur du traitement. Elle doit être un peu plus longue et se dérouler dans un endroit calme. Par ailleurs, le médecin doit prendre en compte l'état psychologique du patient. Si dans la tête du médecin le cancer du sein est de meilleur pronostic que celui du pancréas, pour la patiente, c'est toujours aussi grave. Il ne faut donc pas sous-estimer la peur.
Quels sont les obstacles qui entourent cette démarche ?
Il est des obstacles qui subsistent et qui rendent difficile ce moment d'annonce, le principal étant le manque de formation des médecins à cette démarche. Apprendre au patient qu'il a une maladie potentiellement mortelle n'est pas facile. Le médecin a souvent un problème de temps. Il n'arrive pas toujours à avoir un sentiment d'empathie qui est souvent remplacé par celui de sympathie ou de compassion. Un autre obstacle à éviter est celui ne pas noyer le patient dans des informations inutiles.
Quelle est, selon vous, la meilleure méthode à adopter ?
Il faut faire attention à l'annonce et au pronostic. La réaction du malade est inattendue et très imprévisible. Il ne s'agit aucunement de lui mentir, mais de lui expliquer tout en dédramatisant. Les patients n'attendent pas de nous qu'on les guérisse, mais qu'on les aide. C'est nous qui cherchons à les guérir.
Le patient a souvent besoin d'accompagnement pour surpasser le choc de l'annonce. Qui sont les acteurs potentiels de cet accompagnement ?
Impliquer la famille peut aider le patient. Cela dit, ce dernier a besoin d'un accompagnement social et d'une prise en charge psychologique et bien d'autres compétences.
Il s'agit d'une consultation dédiée, qui est réalisée par un médecin acteur du traitement. Elle doit être un peu plus longue et se dérouler dans un endroit calme. Par ailleurs, le médecin doit prendre en compte l'état psychologique du patient. Si dans la tête du médecin le cancer du sein est de meilleur pronostic que celui du pancréas, pour la patiente, c'est toujours aussi grave. Il ne faut donc pas sous-estimer la peur.
Quels sont les obstacles qui entourent cette démarche ?
Il est des obstacles qui subsistent et qui rendent difficile ce moment d'annonce, le principal étant le manque de formation des médecins à cette démarche. Apprendre au patient qu'il a une maladie potentiellement mortelle n'est pas facile. Le médecin a souvent un problème de temps. Il n'arrive pas toujours à avoir un sentiment d'empathie qui est souvent remplacé par celui de sympathie ou de compassion. Un autre obstacle à éviter est celui ne pas noyer le patient dans des informations inutiles.
Quelle est, selon vous, la meilleure méthode à adopter ?
Il faut faire attention à l'annonce et au pronostic. La réaction du malade est inattendue et très imprévisible. Il ne s'agit aucunement de lui mentir, mais de lui expliquer tout en dédramatisant. Les patients n'attendent pas de nous qu'on les guérisse, mais qu'on les aide. C'est nous qui cherchons à les guérir.
Le patient a souvent besoin d'accompagnement pour surpasser le choc de l'annonce. Qui sont les acteurs potentiels de cet accompagnement ?
Impliquer la famille peut aider le patient. Cela dit, ce dernier a besoin d'un accompagnement social et d'une prise en charge psychologique et bien d'autres compétences.
