Le malade a l'impression d'avoir son pied pris dans un piège à loup. Au petit matin, la crise se calme. La répétition des crises chaque nuit constitue l'accès de goutte. Comment définir cette maladie ? Quel traitement faut-il appliquer ? Et quel est le rôle du régime alimentaire ?
La goutte est définie comme une maladie liée au métabolisme de l'acide urique.
Elle évolue en fonction du taux d'uricémie (c'est le taux d'acide urique dans le sang). La fluxion goutteuse se présente par une douleur soudaine et vive et par l'enflure d'une articulation. Elle n'atteint en général qu'une articulation par crise et d'abord les orteils, mais aussi parfois les chevilles, les talons, les genoux et les poignets.
Cette douleur, qui se déclenche souvent la nuit, est insomnieuse et empêche tout contact avec l'articulation (même avec les draps du lit).
La crise inaugurale de la maladie touche bien évidemment le gros orteil. Sans traitement, elle se guérit en une semaine mais avec une forte probabilité de récidive dans l'année qui suit (62%).
Chez les personnes âgées, l'atteinte peut se faire sur plusieurs articulations à la fois.
Il existe deux spécificités de cette maladie: la primitive et la secondaire. La goutte primitive est causée par une quantité importante d'acide urique dans le sang. C'est «l'hyper uricémie». Les manifestations de la maladie de la goutte se traduisent par une crise d'arthrite aiguë communément appelée «crise de la goutte», mais aussi par un trouble rénal et la formation de cristaux d'urate dans les zones sous-cutanées appelées «tophi».
Cet excès d'acide urique révèle, entre autres, des causes qui sont à l'origine de divers facteurs de risque.
«En ce qui concerne les causes de la maladie de la goutte, il peut s'agir d'une insuffisance d'élimination urinaire, d'un excédent de production d'acide urique à partir des échanges effectués par les protides ou parfois même, de ces deux causes réunies», explique Mohamed Amine Rachid, gastro-entérologue.
Par ailleurs, la présence d'un facteur génétique ou héréditaire est importante dans la genèse de la goutte. En effet, elle favorise les affections enzymatiques au niveau des échanges génétiques multifactorielles dominantes dites «purines».
En général, la goutte est une incommodité qui touche particulièrement les hommes (surtout vers l'âge de 35 ans).
Chez les femmes, il s'agit plutôt d'une maladie qui survient après la ménopause. Cela en raison de l'obésité, de la sédentarité, de l'alcoolisme, et parfois même d'un régime alimentaire contre-indiqué.
Quant à la goutte secondaire, elle s'agit souvent d'une suppression excessive de «nucléo protides cellulaires», provoquant un «trop-plein» d'acide urique.
Les spécialistes parlent de plusieurs troubles tels: l'insuffisance rénale, les brûlures étendues, les anémies hémolytiques, les intoxications par le plomb (saturnisme), de certaines maladies (leucémie, myélome, maladie de Vaquez).
Lorsque la maladie de la goutte secondaire survient chez l'enfant, il s'agira là, d'un trouble causé par une maladie dite de «de Lesch et Nyphan».
La chronique et l'aiguë
Il sied de dire qu'il faut distinguer entre les symptômes de la goutte chronique et de la goutte aiguë. Les symptômes de la goutte chronique se manifestent par la déformation des articulations du patient ; et ce sont les genoux, les pieds, les mains et les chevilles qui sont le plus souvent touchés en raison de la présence de «tophi» dans les gaines synoviales.
Pour ce qui est de la goutte aiguë, les symptômes se présentent sous forme de douleurs brutales et atroces au niveau du gros orteil, parfois aux nivaux du genou et de la cheville.
Elle se produit la nuit, après une fatigue, des maux de tête ou une «pseudo grippe» ressentis la veille par le patient, La goutte s'accentue surtout après un dîner bien garni ou même une soirée bien arrosée!
En général, l'usage de la colchicine, ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens s'avère bénéfique pour le patient. Aussi, un repos au lit, un arrêt impératif de l'alcool, une cure diurèse excédant 2 litres de boissons au quotidien
sont nécessaires.
Par contre dans le cas où un traitement de fond s'avère impératif pour le patient, (c'est conseillé en cas de crises de gouttes à répétition, ou de goutte chronique) ce dernier doit consulter un spécialiste le plus vite possible! Chose qui est aussi nécessaire qu'une cure d'amaigrissement.
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Mais aussi pour soigner la goutte, selon la cure diurèse, il lui appartient de boire au moins deux litres d'eau par jour (eau non gazeuse), du jus d'agrumes, tout en réduisant la consommation de viande, de poissons, de légumes secs, d'oeufs, de lait, de crustacés mais surtout en se privant de charcuterie, d'abats, de champignons, de mayonnaise, de crème...
Faire un régime contre la goutte ne signifie pas que le patient est interdit de s'alimenter, vu le nombre de restrictions dont il fait l'objet. C'est pourquoi, la consommation du poisson et du poulet une fois par jour et pendant six jours par semaine est permise. Quant aux cures thermales, rien de plus favorables pour les calculs urinaires mais aussi, contre les douleurs articulaires !
La goutte est définie comme une maladie liée au métabolisme de l'acide urique.
Elle évolue en fonction du taux d'uricémie (c'est le taux d'acide urique dans le sang). La fluxion goutteuse se présente par une douleur soudaine et vive et par l'enflure d'une articulation. Elle n'atteint en général qu'une articulation par crise et d'abord les orteils, mais aussi parfois les chevilles, les talons, les genoux et les poignets.
Cette douleur, qui se déclenche souvent la nuit, est insomnieuse et empêche tout contact avec l'articulation (même avec les draps du lit).
La crise inaugurale de la maladie touche bien évidemment le gros orteil. Sans traitement, elle se guérit en une semaine mais avec une forte probabilité de récidive dans l'année qui suit (62%).
Chez les personnes âgées, l'atteinte peut se faire sur plusieurs articulations à la fois.
Il existe deux spécificités de cette maladie: la primitive et la secondaire. La goutte primitive est causée par une quantité importante d'acide urique dans le sang. C'est «l'hyper uricémie». Les manifestations de la maladie de la goutte se traduisent par une crise d'arthrite aiguë communément appelée «crise de la goutte», mais aussi par un trouble rénal et la formation de cristaux d'urate dans les zones sous-cutanées appelées «tophi».
Cet excès d'acide urique révèle, entre autres, des causes qui sont à l'origine de divers facteurs de risque.
«En ce qui concerne les causes de la maladie de la goutte, il peut s'agir d'une insuffisance d'élimination urinaire, d'un excédent de production d'acide urique à partir des échanges effectués par les protides ou parfois même, de ces deux causes réunies», explique Mohamed Amine Rachid, gastro-entérologue.
Par ailleurs, la présence d'un facteur génétique ou héréditaire est importante dans la genèse de la goutte. En effet, elle favorise les affections enzymatiques au niveau des échanges génétiques multifactorielles dominantes dites «purines».
En général, la goutte est une incommodité qui touche particulièrement les hommes (surtout vers l'âge de 35 ans).
Chez les femmes, il s'agit plutôt d'une maladie qui survient après la ménopause. Cela en raison de l'obésité, de la sédentarité, de l'alcoolisme, et parfois même d'un régime alimentaire contre-indiqué.
Quant à la goutte secondaire, elle s'agit souvent d'une suppression excessive de «nucléo protides cellulaires», provoquant un «trop-plein» d'acide urique.
Les spécialistes parlent de plusieurs troubles tels: l'insuffisance rénale, les brûlures étendues, les anémies hémolytiques, les intoxications par le plomb (saturnisme), de certaines maladies (leucémie, myélome, maladie de Vaquez).
Lorsque la maladie de la goutte secondaire survient chez l'enfant, il s'agira là, d'un trouble causé par une maladie dite de «de Lesch et Nyphan».
La chronique et l'aiguë
Il sied de dire qu'il faut distinguer entre les symptômes de la goutte chronique et de la goutte aiguë. Les symptômes de la goutte chronique se manifestent par la déformation des articulations du patient ; et ce sont les genoux, les pieds, les mains et les chevilles qui sont le plus souvent touchés en raison de la présence de «tophi» dans les gaines synoviales.
Pour ce qui est de la goutte aiguë, les symptômes se présentent sous forme de douleurs brutales et atroces au niveau du gros orteil, parfois aux nivaux du genou et de la cheville.
Elle se produit la nuit, après une fatigue, des maux de tête ou une «pseudo grippe» ressentis la veille par le patient, La goutte s'accentue surtout après un dîner bien garni ou même une soirée bien arrosée!
En général, l'usage de la colchicine, ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens s'avère bénéfique pour le patient. Aussi, un repos au lit, un arrêt impératif de l'alcool, une cure diurèse excédant 2 litres de boissons au quotidien
sont nécessaires.
Par contre dans le cas où un traitement de fond s'avère impératif pour le patient, (c'est conseillé en cas de crises de gouttes à répétition, ou de goutte chronique) ce dernier doit consulter un spécialiste le plus vite possible! Chose qui est aussi nécessaire qu'une cure d'amaigrissement.
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La cure alimentaire
En ce qui concerne le régime contre la goutte à suivre, il faudrait que le patient supprime la présence d'acide urique.Mais aussi pour soigner la goutte, selon la cure diurèse, il lui appartient de boire au moins deux litres d'eau par jour (eau non gazeuse), du jus d'agrumes, tout en réduisant la consommation de viande, de poissons, de légumes secs, d'oeufs, de lait, de crustacés mais surtout en se privant de charcuterie, d'abats, de champignons, de mayonnaise, de crème...
Faire un régime contre la goutte ne signifie pas que le patient est interdit de s'alimenter, vu le nombre de restrictions dont il fait l'objet. C'est pourquoi, la consommation du poisson et du poulet une fois par jour et pendant six jours par semaine est permise. Quant aux cures thermales, rien de plus favorables pour les calculs urinaires mais aussi, contre les douleurs articulaires !