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Des professionnels français et marocains du secteur de la sous-traitance électronique se sont réunis, jeudi au siège de l'ambassade du Maroc à Paris, pour examiner les moyens de promouvoir l'investissement dans ce domaine où le Royaume dispose d'un certain nombre d'atouts.
Au cours de cette réunion, les participants français, tous membres du comité directeur du Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique (NNESE), et marocains, regroupés au sein de l'Association du secteur de l'électronique (ASEL) ont mis l'accent sur l'importance de ce secteur dans le développement des économies des deux pays et sur son rôle de premier plan consistant à répondre aux besoins des divers secteurs de l'industrie (automobile, aéronautique, médicale, ferroviaire, etc).
Intervenant à cette occasion, Mohamed Lasry, président de l'ASEL et directeur général de «St Microelectronics Maroc», a présenté les opportunités d'affaires et de partenariat qu'offre ce secteur, considéré par le dernier programme Emergence, comme un secteur porteur de l'économie marocaine.
Il a fait savoir que la proximité géographique de l'Europe, la disponibilité d'ingénieurs et de techniciens marocains qualifiés et les infrastructures suffisantes et de bonne qualité, sont autant d'atouts de nature à faire du Royaume une plateforme de production et d'exportation de produits électroniques.
Il a également expliqué que la plupart des sites marocains sont certifiés ISO 9001 et certains sont qualifiés par des grands donneurs d'ordre de l'industrie aéronautique, spatiale, ferroviaire, automobile et dans les domaines de la défense et des télécommunications.
L'ASEL qui regroupe les principales industries de l'électronique basées au Maroc a pour mission de promouvoir ce secteur et d'assister les entreprises installées ou désirant s'installer au Maroc. Elle représente le secteur auprès des pouvoirs publics et est l'interlocuteur principal vis-à-vis des organisations similaires à travers le monde.
Pour sa part, Aref Hassani, de la direction des investissements au Maroc, a confié à la MAP que cette rencontre entre professionnels marocains et français du secteur de l'électronique permet de découvrir des niches de développement sur le Maroc pour le marché européen, en particulier.
«Cibler les entreprises françaises de sous-traitance pour s'installer au Maroc constitue une opportunité importante pour le développement de l'économie marocaine», a-t-il dit, estimant à quelque 8 milliards de dollars le chiffre d'affaires annuel du secteur de l'électronique. Il s'est dit convaincu que le Maroc pourrait capter entre 10 et 15 % de ces fonds sur les prochaines années.
Il a également expliqué que le secteur de la sous-traitance électronique fait partie des priorités du programme Emergence élaboré par le gouvernement marocain, précisant que l'électronique embarquée est devenue de plus en plus importante et concerne essentiellement le médical, la défense et surtout l'automobile.
«Le Maroc se situe entre un et quatre jours du pôle le plus éloigné de l'Europe. Le potentiel existe, il est là et il n'y a qu'à le mettre en valeur», a-t-il conclu.
Cette rencontre, marquée par les interventions de chefs d'entreprises marocains et français, a été animée par M. Saâd Bendourou, conseiller économique à l'ambassade du Maroc en France qui a brossé un tableau exhaustif sur les réformes économiques engagées par le Royaume pour l'amélioration du climat des affaires et l'attrait des investissements extérieurs.
Au cours de cette réunion, les participants français, tous membres du comité directeur du Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique (NNESE), et marocains, regroupés au sein de l'Association du secteur de l'électronique (ASEL) ont mis l'accent sur l'importance de ce secteur dans le développement des économies des deux pays et sur son rôle de premier plan consistant à répondre aux besoins des divers secteurs de l'industrie (automobile, aéronautique, médicale, ferroviaire, etc).
Intervenant à cette occasion, Mohamed Lasry, président de l'ASEL et directeur général de «St Microelectronics Maroc», a présenté les opportunités d'affaires et de partenariat qu'offre ce secteur, considéré par le dernier programme Emergence, comme un secteur porteur de l'économie marocaine.
Il a fait savoir que la proximité géographique de l'Europe, la disponibilité d'ingénieurs et de techniciens marocains qualifiés et les infrastructures suffisantes et de bonne qualité, sont autant d'atouts de nature à faire du Royaume une plateforme de production et d'exportation de produits électroniques.
Il a également expliqué que la plupart des sites marocains sont certifiés ISO 9001 et certains sont qualifiés par des grands donneurs d'ordre de l'industrie aéronautique, spatiale, ferroviaire, automobile et dans les domaines de la défense et des télécommunications.
L'ASEL qui regroupe les principales industries de l'électronique basées au Maroc a pour mission de promouvoir ce secteur et d'assister les entreprises installées ou désirant s'installer au Maroc. Elle représente le secteur auprès des pouvoirs publics et est l'interlocuteur principal vis-à-vis des organisations similaires à travers le monde.
Pour sa part, Aref Hassani, de la direction des investissements au Maroc, a confié à la MAP que cette rencontre entre professionnels marocains et français du secteur de l'électronique permet de découvrir des niches de développement sur le Maroc pour le marché européen, en particulier.
«Cibler les entreprises françaises de sous-traitance pour s'installer au Maroc constitue une opportunité importante pour le développement de l'économie marocaine», a-t-il dit, estimant à quelque 8 milliards de dollars le chiffre d'affaires annuel du secteur de l'électronique. Il s'est dit convaincu que le Maroc pourrait capter entre 10 et 15 % de ces fonds sur les prochaines années.
Il a également expliqué que le secteur de la sous-traitance électronique fait partie des priorités du programme Emergence élaboré par le gouvernement marocain, précisant que l'électronique embarquée est devenue de plus en plus importante et concerne essentiellement le médical, la défense et surtout l'automobile.
«Le Maroc se situe entre un et quatre jours du pôle le plus éloigné de l'Europe. Le potentiel existe, il est là et il n'y a qu'à le mettre en valeur», a-t-il conclu.
Cette rencontre, marquée par les interventions de chefs d'entreprises marocains et français, a été animée par M. Saâd Bendourou, conseiller économique à l'ambassade du Maroc en France qui a brossé un tableau exhaustif sur les réformes économiques engagées par le Royaume pour l'amélioration du climat des affaires et l'attrait des investissements extérieurs.
