Saddam Hussein, condamné pour l'exécution de 148 villageois mais accusé également d'avoir provoqué des dizaines de milliers d'autres morts, a été pendu samedi à l'aube, "résolu et courageux", selon un témoin.
Saluée immédiatement par Washington, son exécution est loin d'avoir fait l'unanimité à l'étranger, notamment chez les opposants à la peine de mort.
"Saddam est monté calmement à la potence, il était résolu et courageux", a raconté à la télévision nationale Iraqia, le conseiller à la Sécurité nationale, Moaffaq al-Roubaï.
C'est en effet l'image qu'a donnée l'ancien président, dans une séquence d'une vingtaine de secondes diffusée par les télévisions du monde entier.
Ces images montrent Saddam Hussein, les mains attachées dans le dos, refusant une cagoule, poussé vers une potence par deux bourreaux masqués qui lui passent une corde autour du cou.
Les images s'arrêtent alors et ne montrent pas la pendaison elle-même, qui a eu lieu juste avant 6H.
Ses dernières paroles, selon le juge Mounir Haddad, ont été: "J'espère que vous resterez unis et je vous mets en garde: ne faites pas confiance à la coalition iranienne (en référence à la coalition chiite)."
Une télévision privée a ensuite diffusé de furtives images de son corps au cou brisé, dans un linceul blanc ensanglanté.
Cette dépouille ne quittera pas le pays, a assuré à l'AFP un haut responsable irakien, contrairement aux vœux de la famille.
Les deux co-accusés de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement, et Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, dont la pendaison a été annoncée par erreur par la télévision irakienne, ne devraient être exécutés que dans quelques jours.
La nouvelle de la pendaison a été accueillie par des tirs de joie à Najaf, ville sainte chiite au sud de Bagdad, mais dans une relative indifférence à Bagdad, où l'annonce de la mort de l'ex-dictateur n'a été saluée que par quelques tirs dans les quartiers majoritairement chiites.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, se félicitant de l' « exécution du criminel Saddam », a lancé un appel à la réconciliation, à l'intention des partisans de l'ancien régime dont « les mains ne sont pas tâchées de sang ».
L'exécution "ne mettra pas fin à la violence en Irak, mais c'est une étape importante sur la route de l'Irak vers une démocratie qui peut se gouverner (...) et être un allié dans la guerre contre le terrorisme", a déclaré le président américain George W. Bush dans un communiqué.
Les violences ont en effet été particulièrement meurtrières samedi.
Une série d'attentats a fait 77 morts à Bagdad et à Koufa, localité chiite au sud de la capitale. Les autorités n'ont pas été en mesure immédiatement de déterminer s'il s'agissait de représailles sunnites après l'exécution.
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Saluée immédiatement par Washington, son exécution est loin d'avoir fait l'unanimité à l'étranger, notamment chez les opposants à la peine de mort.
"Saddam est monté calmement à la potence, il était résolu et courageux", a raconté à la télévision nationale Iraqia, le conseiller à la Sécurité nationale, Moaffaq al-Roubaï.
C'est en effet l'image qu'a donnée l'ancien président, dans une séquence d'une vingtaine de secondes diffusée par les télévisions du monde entier.
Ces images montrent Saddam Hussein, les mains attachées dans le dos, refusant une cagoule, poussé vers une potence par deux bourreaux masqués qui lui passent une corde autour du cou.
Les images s'arrêtent alors et ne montrent pas la pendaison elle-même, qui a eu lieu juste avant 6H.
Ses dernières paroles, selon le juge Mounir Haddad, ont été: "J'espère que vous resterez unis et je vous mets en garde: ne faites pas confiance à la coalition iranienne (en référence à la coalition chiite)."
Une télévision privée a ensuite diffusé de furtives images de son corps au cou brisé, dans un linceul blanc ensanglanté.
Cette dépouille ne quittera pas le pays, a assuré à l'AFP un haut responsable irakien, contrairement aux vœux de la famille.
Les deux co-accusés de Saddam Hussein, Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement, et Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, dont la pendaison a été annoncée par erreur par la télévision irakienne, ne devraient être exécutés que dans quelques jours.
La nouvelle de la pendaison a été accueillie par des tirs de joie à Najaf, ville sainte chiite au sud de Bagdad, mais dans une relative indifférence à Bagdad, où l'annonce de la mort de l'ex-dictateur n'a été saluée que par quelques tirs dans les quartiers majoritairement chiites.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, se félicitant de l' « exécution du criminel Saddam », a lancé un appel à la réconciliation, à l'intention des partisans de l'ancien régime dont « les mains ne sont pas tâchées de sang ».
L'exécution "ne mettra pas fin à la violence en Irak, mais c'est une étape importante sur la route de l'Irak vers une démocratie qui peut se gouverner (...) et être un allié dans la guerre contre le terrorisme", a déclaré le président américain George W. Bush dans un communiqué.
Les violences ont en effet été particulièrement meurtrières samedi.
Une série d'attentats a fait 77 morts à Bagdad et à Koufa, localité chiite au sud de la capitale. Les autorités n'ont pas été en mesure immédiatement de déterminer s'il s'agissait de représailles sunnites après l'exécution.
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