Cette initiative, dont la portée doit être mesurée dans les faits, intervient au lendemain d'affrontements entre la police et des hommes armés qui ont fait au moins 52 tués et plus de 300 blessés, à Kerbala, à 110 km au sud de Bagdad.
Ils ont provoqué la panique et l'indignation dans une foule de pèlerins venus célébrer dans la joie l'anniversaire de la naissance au IXe siècle de leur dernier imam, Mohamed al Mahdi. Des témoins et des correspondants de presse ont assuré que les miliciens qui ont affronté la police appartenaient au mouvement de Sadr, une accusation démentie par l'armée du Mahdi -ouvertement opposée à l'occupation américaine et qui boycotte l'actuel gouvernement irakien.
Toutefois, mercredi, dans un communiqué publié à Najaf, le siège de la plus haute autorité religieuse des chiites irakiens (la Hawza), Moqtada Sadr a annoncé que les activités de sa formation étaient suspendues pour six mois, et qu'elle allait être restructurée. Par la suite, Ahmad al-Shaïbani, porte-parole de Sadr à Najaf, a déclaré que "le gel des activités veut dire que l'armée du Mahdi cessera de mener des actions militaires contre l'occupant, ou contre tout autre groupe".
Al-Shaïbani a ajouté que "l'objectif est de réorganiser l'armée du Mahdi mais pas de la démanteler. Il s'agit d'un effort pour éliminer des groupes indisciplinés dans les rangs du mouvement".
Dans le même temps, le Premier ministre irakien Nouri al Maliki, lui même chiite, a personnellement pris en main le rétablissement de l'ordre à Kerbala.Arrivé dans la ville traumatisée par les incidents de mardi, il a annoncé un couvre-feu illimité, et assuré que "la situation est maintenant sous contrôle". Des images de télévision ont montré la ville totalement déserte.
"Le Premier ministre supervise les opérations", a indiqué sur la chaîne publique Iraqiya son conseiller pour la sécurité nationale Mouwafaq al-Rubaie.
"Nous admettons qu'il y a eu échec des services de sécurité", a ajouté M. Rubaie, en annonçant que M. Maliki avait procédé au limogeage de responsables locaux.
Le Premier ministre a accusé des nostalgiques du régime baassiste de Saddam Hussein d'avoir fomenté les troubles. Mais Hamid Gannoush, un responsable local de l'armée du Mahdi, a été arrêté pour sa participation présumée dans les affrontements, selon une source des services de sécurité. Depuis des mois, des groupes liés à l'armée du Mahdi ont fait sécession pour organiser séparément des attaques visant la communauté sunnite, faisant ombrage à l'autorité de Sadr et à la crédibilité de son organisation. Les formations chiites en Irak se sont lancées dans une féroce concurrence pour le contrôle de la communauté, notamment le parti Dawa du Premier ministre, et son allié le Conseil suprême islamique irakien, ligués contre l'armée du Mahdi.
Selon un responsable des lieux saints de Kerbala, Walla al Safar, les heurts ont débuté lorsqu'une douzaine de miliciens, juchés sur le toit d'un immeuble voisin, ont ouvert le feu sur la police. Les affrontements ont pris fin mercredi tôt le matin, ont indiqué des témoins.
Plusieurs bâtiments ont été incendiés alors que des ambulances ont été endommagées et un barrage de la police détruit, selon le correspondant de l'AFP sur place. Selon Walla al Safar, le dôme doré et les minarets de la mosquée de l'imam Hussein, figure
révérée des chiites, ont été endommagés.
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Cette demande semble indiquer que la Maison-Blanche entend poursuivre jusqu'au printemps 2008 la stratégie actuelle qui a vu le renforcement des effectifs d'environ 30.000 hommes cette année, et qu'elle n'a pas l'intention de céder aux pressions en faveur d'un retrait, rapporte le Washington Post.
Pour sa part, le Pentagone a qualifié ces informations de "prématurées".
Ils ont provoqué la panique et l'indignation dans une foule de pèlerins venus célébrer dans la joie l'anniversaire de la naissance au IXe siècle de leur dernier imam, Mohamed al Mahdi. Des témoins et des correspondants de presse ont assuré que les miliciens qui ont affronté la police appartenaient au mouvement de Sadr, une accusation démentie par l'armée du Mahdi -ouvertement opposée à l'occupation américaine et qui boycotte l'actuel gouvernement irakien.
Toutefois, mercredi, dans un communiqué publié à Najaf, le siège de la plus haute autorité religieuse des chiites irakiens (la Hawza), Moqtada Sadr a annoncé que les activités de sa formation étaient suspendues pour six mois, et qu'elle allait être restructurée. Par la suite, Ahmad al-Shaïbani, porte-parole de Sadr à Najaf, a déclaré que "le gel des activités veut dire que l'armée du Mahdi cessera de mener des actions militaires contre l'occupant, ou contre tout autre groupe".
Al-Shaïbani a ajouté que "l'objectif est de réorganiser l'armée du Mahdi mais pas de la démanteler. Il s'agit d'un effort pour éliminer des groupes indisciplinés dans les rangs du mouvement".
Dans le même temps, le Premier ministre irakien Nouri al Maliki, lui même chiite, a personnellement pris en main le rétablissement de l'ordre à Kerbala.Arrivé dans la ville traumatisée par les incidents de mardi, il a annoncé un couvre-feu illimité, et assuré que "la situation est maintenant sous contrôle". Des images de télévision ont montré la ville totalement déserte.
"Le Premier ministre supervise les opérations", a indiqué sur la chaîne publique Iraqiya son conseiller pour la sécurité nationale Mouwafaq al-Rubaie.
"Nous admettons qu'il y a eu échec des services de sécurité", a ajouté M. Rubaie, en annonçant que M. Maliki avait procédé au limogeage de responsables locaux.
Le Premier ministre a accusé des nostalgiques du régime baassiste de Saddam Hussein d'avoir fomenté les troubles. Mais Hamid Gannoush, un responsable local de l'armée du Mahdi, a été arrêté pour sa participation présumée dans les affrontements, selon une source des services de sécurité. Depuis des mois, des groupes liés à l'armée du Mahdi ont fait sécession pour organiser séparément des attaques visant la communauté sunnite, faisant ombrage à l'autorité de Sadr et à la crédibilité de son organisation. Les formations chiites en Irak se sont lancées dans une féroce concurrence pour le contrôle de la communauté, notamment le parti Dawa du Premier ministre, et son allié le Conseil suprême islamique irakien, ligués contre l'armée du Mahdi.
Selon un responsable des lieux saints de Kerbala, Walla al Safar, les heurts ont débuté lorsqu'une douzaine de miliciens, juchés sur le toit d'un immeuble voisin, ont ouvert le feu sur la police. Les affrontements ont pris fin mercredi tôt le matin, ont indiqué des témoins.
Plusieurs bâtiments ont été incendiés alors que des ambulances ont été endommagées et un barrage de la police détruit, selon le correspondant de l'AFP sur place. Selon Walla al Safar, le dôme doré et les minarets de la mosquée de l'imam Hussein, figure
révérée des chiites, ont été endommagés.
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50 milliards de dollars
Les leaders démocrates ont averti mercredi que le Congrès devait cesser d'"écrire des chèques en blanc" pour la guerre en Irak après des informations selon lesquelles le président George W. Bush s'apprêtait à demander 50 milliards de dollars supplémentaires.Cette demande semble indiquer que la Maison-Blanche entend poursuivre jusqu'au printemps 2008 la stratégie actuelle qui a vu le renforcement des effectifs d'environ 30.000 hommes cette année, et qu'elle n'a pas l'intention de céder aux pressions en faveur d'un retrait, rapporte le Washington Post.
Pour sa part, le Pentagone a qualifié ces informations de "prématurées".
