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Le dossier nucléaire iranien, la victoire électorale du Hamas et l'aide internationale à l'Afghanistan seront à l'agenda de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice lors de sa visite de 36 heures à Londres à partir de dimanche.
Attendue dimanche soir dans la capitale britannique, le chef de la diplomatie américaine a prévu lundi une rencontre bilatérale avec le président afghan Hamid Karzaï, auquel la communauté internationale doit réaffirmer son soutien au cours de la conférence des donateurs pour l'Afghanistan prévue mardi et mercredi dans la capitale britannique.
Cette rencontre avec M. Karzaï lui permettra de compenser la brièveté de sa participation aux travaux de la conférence, où elle ne fera qu'une courte apparition mardi matin, étant attendue dans la soirée à Washington pour assister, comme c'est la tradition, au discours annuel du président George W. Bush sur l'état de l'Union.
Washington «annoncera une contribution financière majeure à notre soutien militaire et économique à l'Afghanistan» lors de cette conférence, a indiqué le secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires politiques, Nicholas Burns.
Le montant dépassera les 10 milliards de dollars versés à Kaboul par les Etats-Unis depuis la chute des talibans en 2001, a précisé M. Burns, numéro trois de la diplomatie américaine, qui dirigera la délégation américaine pendant le reste de la conférence.
Lundi après-midi, Mme Rice participera à une réunion du Quartette pour le Proche-Orient, le groupe informel regroupant les Etats-Unis, l'Union Européenne (UE), l'Onu et la Russie, organisée dans l'urgence après la victoire retentissante du Hamas aux élections palestiniennes.
Les Etats-Unis refusent tout contact avec le groupe intégriste, qu'ils considèrent comme un mouvement terroriste et qui refuse le droit à l'existence d'Israël.
Pris au dépourvu par la victoire du Hamas, le Quartette, qui soutient la «feuille de route», le plan de paix prévoyant la création d'un Etat palestinien, discutera notamment de l'opportunité de poursuivre les programmes d'aides aux Palestiniens.
Washington a prévenu vendredi que l'aide américaine aux Palestiniens risquait d'être fortement réduite si le Hamas rentrait comme prévu au gouvernement, en annonçant que les Etats-Unis allaient réexaminer l'ensemble de leurs programme d'aide pour des raisons légales.
Mme Rice a prévu un autre rendez-vous lundi: un dîner avec ses homologues russe, chinois, français et britannique, membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Onu, axé sur le programme nucléaire iranien.
L'Allemagne, qui a participé aux négociations de l'UE-3 avec Téhéran aux côtés de la France et la Grande-Bretagne, participera à ce dîner au cours duquel la secrétaire d'Etat espère obtenir un consensus sur une saisine du Conseil de sécurité de l'Onu sur le dossier nucléaire iranien. Trois jours plus tard, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se réunira à Vienne pour voter sur une éventuelle saisine, à l'égard de laquelle Moscou et Pékin se montrent réticents.
La Russie souhaite ainsi que l'AIEA ne fasse qu'informer le Conseil de sécurité des derniers développements en Iran, contrairement aux Etats-Unis et à l'UE qui souhaitent une saisine formelle, une procédure ouvrant la voie à des sanctions. Les cinq grands se sont déjà rencontrés au niveau des directeurs politiques en novembre et le 9 janvier, après la levée par Téhéran des scellés de l'Onu sur ses installations nucléaires sensibles qui a provoqué la rupture des négociations avec l'UE-3.
Attendue dimanche soir dans la capitale britannique, le chef de la diplomatie américaine a prévu lundi une rencontre bilatérale avec le président afghan Hamid Karzaï, auquel la communauté internationale doit réaffirmer son soutien au cours de la conférence des donateurs pour l'Afghanistan prévue mardi et mercredi dans la capitale britannique.
Cette rencontre avec M. Karzaï lui permettra de compenser la brièveté de sa participation aux travaux de la conférence, où elle ne fera qu'une courte apparition mardi matin, étant attendue dans la soirée à Washington pour assister, comme c'est la tradition, au discours annuel du président George W. Bush sur l'état de l'Union.
Washington «annoncera une contribution financière majeure à notre soutien militaire et économique à l'Afghanistan» lors de cette conférence, a indiqué le secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires politiques, Nicholas Burns.
Le montant dépassera les 10 milliards de dollars versés à Kaboul par les Etats-Unis depuis la chute des talibans en 2001, a précisé M. Burns, numéro trois de la diplomatie américaine, qui dirigera la délégation américaine pendant le reste de la conférence.
Lundi après-midi, Mme Rice participera à une réunion du Quartette pour le Proche-Orient, le groupe informel regroupant les Etats-Unis, l'Union Européenne (UE), l'Onu et la Russie, organisée dans l'urgence après la victoire retentissante du Hamas aux élections palestiniennes.
Les Etats-Unis refusent tout contact avec le groupe intégriste, qu'ils considèrent comme un mouvement terroriste et qui refuse le droit à l'existence d'Israël.
Pris au dépourvu par la victoire du Hamas, le Quartette, qui soutient la «feuille de route», le plan de paix prévoyant la création d'un Etat palestinien, discutera notamment de l'opportunité de poursuivre les programmes d'aides aux Palestiniens.
Washington a prévenu vendredi que l'aide américaine aux Palestiniens risquait d'être fortement réduite si le Hamas rentrait comme prévu au gouvernement, en annonçant que les Etats-Unis allaient réexaminer l'ensemble de leurs programme d'aide pour des raisons légales.
Mme Rice a prévu un autre rendez-vous lundi: un dîner avec ses homologues russe, chinois, français et britannique, membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Onu, axé sur le programme nucléaire iranien.
L'Allemagne, qui a participé aux négociations de l'UE-3 avec Téhéran aux côtés de la France et la Grande-Bretagne, participera à ce dîner au cours duquel la secrétaire d'Etat espère obtenir un consensus sur une saisine du Conseil de sécurité de l'Onu sur le dossier nucléaire iranien. Trois jours plus tard, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se réunira à Vienne pour voter sur une éventuelle saisine, à l'égard de laquelle Moscou et Pékin se montrent réticents.
La Russie souhaite ainsi que l'AIEA ne fasse qu'informer le Conseil de sécurité des derniers développements en Iran, contrairement aux Etats-Unis et à l'UE qui souhaitent une saisine formelle, une procédure ouvrant la voie à des sanctions. Les cinq grands se sont déjà rencontrés au niveau des directeurs politiques en novembre et le 9 janvier, après la levée par Téhéran des scellés de l'Onu sur ses installations nucléaires sensibles qui a provoqué la rupture des négociations avec l'UE-3.
