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L'Iran propose un pétrole bon marché pour les pays pauvres

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Le president iranien Mahmoud Ahmadinejad a réitéré hier sa suggestion d'une double tarification du pétrole, qui devrait être à un «prix réel» pour les pays riches et moins cher pour les pays pauvres.
«Nous devrions adopter une formule et un agenda pour empêcher la hausse des prix du pétrole de faire du mal aux pays faibles qui n'ont pas de brut», a dit le Président à la presse, en marge d'une exposition dans la capitale sur l'industrie pétrolière.

Ces pays pauvres «ne devraient pas être maltraités, alors que les pays industrialisés qui ont des centaines de milliards de dollars devraient payer un prix réel pour le pétrole», a-t-il ajouté, en affirmant que les ministères iraniens du Pétrole et des Affaires étrangères étudiaient la question.

M. Ahmadinejad a fait cette suggestion mercredi, en proposant que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) établisse un quota «à un meilleur prix pour les consommateurs pauvres».
Cette idée ressemble à la mesure en vigueur dans les hôtels d'Etat iraniens, qui facturent leurs services beaucoup plus chers aux étrangers qu'à la clientèle iranienne.

Mais surtout au programme de «pétrole pour les pauvres» défendu par le Président vénézuélien Hugo Chavez, un des rares fervents alliés de M. Ahmadinejad. Le cours du baril a atteint un nouveau sommet jeudi sur le marché de Londres, à plus de 74 dollars. L'Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole, et le deuxième de l'Opep.
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Chavez : «Le baril de pétrole pourrait monter jusqu'à 100 dollars»
Le prix du baril de pétrole pourrait monter jusqu'à 100 dollars, a affirmé le Président vénézuélien Hugo Chavez jeudi, alors que le cours du Brent a franchi la veille la barre des 74 dollars. «On pourrait monter jusqu'à 100 dollars, ça dépend», a-t-il déclaré à des journalistes lors d'un déplacement au Brésil.

Chavez a souligné que les menaces américaines de sanctions contre l'Iran contribuaient à la flambée des cours du brut.

Le Venezuela, cinquième exportateur mondial de pétrole, compte parmi les partisans d'une baisse de la production de l'Opep pour soutenir les prix.
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