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Les successeurs potentiels du Premier ministre israélien

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Plusieurs membres du parti Kadima pourraient être candidats à la succession du Premier ministre israélien Ariel Sharon, hospitalisé mercredi à la suite d'une hémorragie cérébrale :
- Ehud Olmert assure l'intérim
Agé de 60 ans, Olmert a rejoint le gouvernement en 2003 après avoir été maire d'Al Qods pendant dix ans. Il est devenu l'allié le plus proche de Sharon au sein du Likoud, l'ancien parti du Premier ministre, en le soutenant face à une rébellion interne à la suite de sa décision de se retirer de la bande de Gaza.

Olmert est connu pour avoir lancé plusieurs «ballons d'essai» afin d'étudier les réactions à des idées sur le règlement du conflit avec les Palestiniens.
Il n'a pas tardé à suivre Sharon lorsque ce dernier a quitté le Likoud, en novembre, pour créer Kadima, un parti plus centriste.
Olmert assume les pouvoirs de Sharon depuis l'hospitalisation de ce dernier, en novembre. C'est un rival de longue date de l'ancien ministre des Finances Benjamin Netanyahou, nouveau chef du Likoud.

- Tzipi Livni, ministre de la Justice
Personnalité féminine la plus influente dans l'entourage de Sharon, Livni est âgée de 47 ans. Bien qu'elle vienne d'une famille connue pour son ultranationalisme, elle s'est déclarée favorable à la cession aux Palestiniens de certains territoires occupés en tant que moyen pragmatique de préserver la majorité juive d'Israël, à défaut de parvenir à un accord de paix.
En tant que ministre de la Justice, elle a fait campagne en faveur d'une pression de la communauté internationale sur les Palestiniens afin qu'ils désarment le Hamas et d'autres groupes d'activistes.

- Shaul Mofaz, ministre de la defense
Né en 1948, Mofaz est devenu ministre de la Défense en 2003, après avoir été, pendant cinq ans, chef d'Etat major de l'armée, apogée d'une carrière militaire de 35 ans au cours de laquelle il a notamment participé, en 1976, à l'opération de libération d'Israéliens pris en otages dans un avion détourné sur Entebbe, en Ouganda.

Intransigeant sur les mesures de sécurité, Mofaz a réagi au soulèvement palestinien par des mesures telles que des raids aériens et des démolitions de maisons, ce qui lui a valu de vives critiques à l'étranger, mais des louanges de la part d'Israéliens traumatisés par les attentats suicide.

Il a néanmoins apporté un soutien indéfectible à la décision de Sharon de tenter de désamorcer les tensions en évacuant la bande de Gaza et en acceptant de futures discussions sur la création d'un Etat palestinien à condition que les Palestiniens désarment au préalable les activistes et mènent des réformes en matière de sécurité. Après le départ de Sharon du Likoud, Mofaz a mené une brève campagne pour lui succéder avant de le rejoindre au Kadima.
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